Lorsqu’un couple est en crise et que la lutte pour en sortir s’éternise, on peut se demander s’il vaut la peine de s’accrocher à quelque chose qui semble irréparable. Je suis passée par là. Pourtant je me suis rendu compte que je n’étais pas autant accrochée à mon mariage que déterminée à faire la volonté de Dieu, en sachant que, quoi que ce fût, ce serait bon pour toutes les personnes concernées.
En 1990, j’ai découvert que mon mari avait une liaison. Ce fut d’abord un choc. À l’époque, mon mari et moi étions mariés depuis seize ans et nous dirigions ensemble une affaire qui marchait bien. Ni l’un ni l’autre nous ne souhaitions mettre fin à une union dans laquelle nous avions investi une grande part de notre histoire. Nous avons donc essayé de sortir de la crise. En tant que scientiste chrétienne, j’avais l’habitude de recourir à la prière pour trouver la réponse à mes besoins. J’ai étudié le chapitre intitulé «Le mariage» dans Science et Santé ainsi qu’un article portant le même titre, écrit par Mary Baker Eddy et paru dans Écrits divers, où l’on peut lire: «Lorsqu’une épouse ou un mari me posent d’importantes questions concernant leur bonheur, je leur réponds en substance: Dieu vous guidera. Soyez fidèles en tout ce qui concerne votre foyer ; cela vous conduit à des joies plus élevées: obéissez à la Règle d’or dans la vie humaine et elle vous épargnera bien des amertumes.» (p. 287) Je priais constamment pour être guidée dans la direction où Dieu voudrait m’emmener.
Comme mon mari ne partageait pas mes croyances religieuses, il nous a paru sage de consulter un conseiller matrimonial. Et donc pendant cinq ans, nous avons fait appel à des conseillers matrimoniaux, tant dans un cadre religieux que psychothérapique.
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