L’assemblée annuelle de L’Église Mère, la Première Église du Christ, Scientiste, s’est tenue le 5 juin dernier à Boston, aux États-Unis. Elle a eu lieu dans l’Extension de l’Église devant les centaines de membres et amis venus y assister ; des milliers d’internautes dans le monde ont pu également la suivre en direct sur leur ordinateur.
OUVERTURE
Après le chant, à l’unisson, du cantique n° 5 de l’Hymnaire de la Christian Science, la présidente sortante, Heloisa Rivas, a lu des passages de la Bible, et des écrits de Mary Baker Eddy, Fondatrice de la Christian Science, dont cette parole de Jésus: «... là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d’eux» (Matth. 18:20) et ce passage de Science et Santé: «Jésus établit son église et maintint sa mission sur un fondement spirituel de guérison-Christ.» (p. 136)
Après quelques instants de prière silencieuse, et la prière quotidienne du Manuel de L’Église Mère, dite à haute voix, Heloisa Rivas a donné le nom des officiers de L’Église Mère pour l’année à venir:
Pasteur Émérite
Mary Baker Eddy
Conseil des Directeurs
Thomas J. Black
Walter D. Jones
Nathan A. Talbot
Mary Metzner Trammell
Victor Westberg
Secrétaire
Nathan A. Talbot
Trésorier
J. Edward Odegaard
Premier Lecteur
Lyle Young
Deuxième Lectrice
Christiane West Little
Président
David Reed
Puis, Mme Rivas a fait un rapport sur son activité de l’année écoulée, au cours de laquelle elle a eu l’occasion de visiter de nombreuses régions du monde de langues espagnole et portugaise. En tout, elle a tenu cinquante réunions avec des églises ou avec des praticiens de la Christian Science. «Je vais vous dire ce que j’ai vu, a-t-elle dit, quelque chose que j’ai toujours senti et su: notre église signifie L’Église Mère et ses filiales dans le monde entier. Non pas L’Église Mère ici à Boston et les filiales tout là-bas, mais une seule église pleine de vie... une structure qui unit, ancrée dans le Principe qui gouverne l’univers entier.» Au cours des réunions de témoignages auxquelles elle a assisté et des rencontres qu’elle a faites, Mme Rivas a pu entendre parler de nom breuses guérisons individuelles, de problèmes de santé résolus, de situations économiques améliorées, de difficultés urbaines et politiques aplanies. Elle a aussi noté une plus grande unité entre toutes les églises.
COMMITTEES ON PUBLICATION
Phil Davis, le directeur des Committees on publication, a ensuite expliqué que son activité est également une activité de guérison: guérison de la pensée générale par rapport à la pratique de la Christian Science, qui est à même d’élever l’humanité d’un mode de pensée matérialiste à la pensée et à la vie spirituelle en Christ. Cette activité s’accompagne d’un amour profond pour tous ceux qui travaillent dans les médias et dans l’administration.
Face à des articles ou des émissions qui disent que le recours à la matière est la seule voie menant à la santé, c’est notre pratique de la guérison par la Christian Science qui peut le mieux transformer la pensée. Plusieurs projets de lois qui auraient pu nuire à la pratique de la Christian Science dans certains États des États-Unis ont été repoussés cette année grâce aux efforts, aux rencontres et aux explications patientes des committees on publication, et surtout grâce à la prière. Des législateurs ont pu ainsi apprécier ce qu’est la Christian Science et ce que sont les scientistes chrétiens, et il en est résulté un net changement de perception et d’attitude.
Il reste encore beaucoup à faire, et nous nous attendons à des progrès, a conclu M. Davis.
VIDEOS
Deux vidéos ont ensuite été projetées, l’une réalisée en Afrique, avec plusieurs personnes parlant de l’importance de la Christian Science et des guérisons obtenues, notamment du SIDA, et l’autre dans une ville des U.S.A., Naperville, dans laquelle des membres d’une église relatent le lancement d’un comité spécial sur la pratique de la guérison qui a encouragé plusieurs à devenir praticiens de la Christian Science, ce qui a renforcé la pratique et resserré les liens entre les membres.
FINANCES
Le Trésorier de L’Église Mère, Ned Odegaard, assisté du Secrétaire, Nathan Talbot, a donné brièvement le bilan financier de l’année écoulée: 97 millions de dollars ont été dépensés (moins que prévu), et l’ensemble des fonds de l’Église s’élève à 361 millions de dollars, dont 66 dans le Fonds général.
Quelles sont les forces mentales qui constituent l’ordre financier? Pour M. Odegaard, l’une d’elles est l’obéissance au Manuel de L’Église Mère, qui accroît la spiritualité, fortifie la capacité de guérir et maintient «la dignité et la défense de notre Cause. (voir Écrits divers, p. 148) Une autre force est le fait de chérir les membres, d’apprécier leurs prières pour l’église, leurs efforts pour s’abonner aux périodiques et pour donner à L’Église Mère au moins un dollar par an.
ENTRETIEN DU CONSEIL DES DIRECTEURS
L’amour pour les membres a été aussi un leitmotiv pour les cinq Directeurs lors des voyages qu’ils ont effectués cette année dans tous les États-Unis et dans quelques autres pays, amour ancré dans une reconnaissance commune de la «majesté» de la révélation de la Christian Science. Ce fut l’occasion d’englober les «millions d’esprits sans préjugés» (voir Science et Santé, p. 570) dans l’Amour divin. À cet égard, il est à noter que pour la première fois, cette année, des ressortissants de Chine se sont affiliés à L’Église Mère.
Dans leur entretien, les Directeurs ont développé trois points.
• Le premier: l’énorme importance pour le monde de cette révélation qu’est la Christian Science. Mary Baker Eddy elle-même en parle comme de «la grande révélation» et explique que «la Science Chrétienne révèle Dieu comme étant le Tout et l’Unique» (Rétrospection et Introspection, p. 60). Cette révélation n’est pas abstraite, elle se traduit en termes concrets par la guérison, d’où l’importance de toutes les guérisons par la Christian Science qui sont rapportées dans le monde. Elles attestent de cette révélation, du Christ, le message de Dieu «parlant à la conscience humaine». (voir Science et Santé, p. 332)
• Le deuxième point concerne la vigilance nécessaire des scientistes chrétiens à l’égard de l’opposition que rencontre cette révélation. Parfois nous luttons dans notre vie quotidienne et nous ignorons ce qui nous a fait accepter les pensées négatives qui viennent à la conscience. C’est ce que Mary Baker Eddy appelle le «magnétisme animal». Nous devons être en garde contre cette influence, la pensée matérialiste opposée à la Vérité. Mary Baker Eddy «sentait les vagues de la critique battre contre ce roc, mais le pouvoir de l’Amour descendant vers l’humanité était plus fort que cette marée de haine montante, et la renversait.» (Mary Baker Eddy: Her Mission and Triumph, Julia Johnston) Elle a dit aussi que ce «magnétisme animal» n’est qu’une impression faite sur les sens, et devant être démasquée. S’il ne faut pas ignorer le mal, il ne s’agit pas non plus d’avoir une attitude obsessive ; l’approche doit être équilibrée.
• Dans le troisième point, le conseil des Directeurs a examiné l’importance d’avoir une juste appréciation de Mary Baker Eddy. «Ceux qui me cherchent en tant que personne, ou ailleurs que dans mes écrits, me perdent au lieu de me trouver», a écrit Mary Baker Eddy. (Miscellany, p. 120) Plutôt que la personnalité, les objets et les lieux, ce sont les idées qui comptent. Trouver notre Leader, c’est comprendre ses idées et suivre le Christ comme elle le faisait. Pour illustrer ce point, Victor Westberg a raconté qu’une nuit, à trois heures du matin, il a été guéri d’un mal physique qu’il avait depuis dix-huit ans par une parole de Mary Baker Eddy, écrite dans Science et Santé.
L’assemblée s’est terminée par le chant de la Doxologie (n° I de l’Hymnaire de la Christian Science)
