Pendant toute cette période, j'ai eu le soutien d'une praticienne et il était important pour moi de savoir qu'elle m'écoutait et priait avec moi. Grâce à la Bible et à Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy, je trouvais toujours exactement les idées dont j'avais besoin. Je les notais et les plaçais sur ma table de travail bien en vue, et chaque matin quand je les lisais cela me donnait confiance pour la journée. Par exemple, je m'efforçais de voir la situation comme le Père la voit, c'est-à-dire parfaite. En m'appuyant sur le fait que « ... le progrès est la loi de Dieu » (voir Science et Santé, p. 233), je ne pouvais m'attendre qu'au bien. Je marchais avec l'assurance biblique que « notre capacité [...] vient de Dieu » (voir II Corinthiens 3:5). Puisque je suis en réalité l'enfant de Dieu, l'Esprit infini, créée à Son image, jamais séparée de mon Père-Mère aimant, je ne pouvais avoir de crainte, car la crainte est en fait une conscience erronée de l'absence de Dieu. Dans Science et Santé, Mary Baker Eddy parle du manque d'affection et elle conclut que « ce qui semble être un vide est déjà comblé par l'Amour divin » (p. 266). Pour moi, cette phrase signifiait que le sentiment de vide, fruit de la crainte et de la croyance à l'abandon et au manque, aussi bien d'argent que de travail, est déjà comblé par l'Amour divin. Cette nouvelle compréhension de l'Amour divin me donnait l'assurance que Dieu n'abandonne pas Ses enfants, aucun de Ses enfants.
J'étais certaine que Dieu dirigeait mes pas et qu'une solution allait apparaître, qu'elle soit dans mon ancienne activité ou ailleurs.
À ce moment-là, tout en continuant ma recherche d'un nouvel emploi en enterprise, j'ai senti que je ne devais peut-être pas m'obstiner dans cette direction et surtout ne pas me décourager. Alors j'ai été guidée vers une formation générale dans le domaine de la céramique d'art. Depuis un certain temps déjà, j'étais attirée par cette activité, dont j'avais quelques notions, et il m'a semblé que le moment était venu de confirmer ces notions dans un centre professionnel. J'ai donc suivi cette formation qui durait cinq mois. Après cela, et tout en continuant à prier pour être éclairée, j'ai pris la décision de me lancer plus spécifiquement dans la création de décors sur porcelaine. Une fois la décision prise, je suis passée à l'action: j'ai acquis un four et installé mon atelier au sous-sol de ma maison. J'ai aussi pu trouver une place dans un cours donné par un musée, pourtant très demandé, pour pouvoir approfondir et maîtriser une technique qui allait me servir dans ma future activité.
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