L'idée de l'échec me terrifiait. J'avais souvent très peur de faire des erreurs, de ne pas être à la hauteur de ce qu'on attendait de moi ou même de faire des bêtises. Au début, cela se manifestait dans de petites choses: par exemple, je voulais à tout prix être sélectionné dans les équipes de sport de l'école, et une fois choisi, j'avais peur de ne pas être assez bon pour y rester. Finalement, cette attitude m'est devenue habituelle, et plus tard cela a profondément affecté mon comportement et ma réussite au travail. Par exemple, quand je me sentais prêt à progresser et à gravir un nouvel échelon, la peur de l'échec m'empêchait de faire les démarches nécessaires.
La situation est vraiment devenue un problème pour moi, il y a quelques années, quand, après avoir terminé une mission pour une agence d'aide internationale à l'étranger, j'ai refusé de revenir au bureau principal en Australie, car je craignais d'être promu à un poste de direction et de ne pas être capable d'accomplir ce qu'on attendrait de moi.
Alors, j'ai démissionné, j'ai terminé un doctorat en environnement et développement, et j'ai créé une petite entreprise de consultants dans ce domaine. Cependant, une fois encore, la peur de l'échec me freinait. Je redoutais de prendre contact avec de futurs clients ou d'avoir à réagir de manière constructive à leurs propositions. J'avais même une attitude négative avec mes associés. Finalement, je me suis retiré de l'entreprise et il m'a semblé que j'avais épuisé toutes les possibilités d'emploi.
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