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Article de couverture

L'ÉCHEC HORS DE QUESTION

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de mai 2006


L'idée de l'échec me terrifiait. J'avais souvent très peur de faire des erreurs, de ne pas être à la hauteur de ce qu'on attendait de moi ou même de faire des bêtises. Au début, cela se manifestait dans de petites choses: par exemple, je voulais à tout prix être sélectionné dans les équipes de sport de l'école, et une fois choisi, j'avais peur de ne pas être assez bon pour y rester. Finalement, cette attitude m'est devenue habituelle, et plus tard cela a profondément affecté mon comportement et ma réussite au travail. Par exemple, quand je me sentais prêt à progresser et à gravir un nouvel échelon, la peur de l'échec m'empêchait de faire les démarches nécessaires.

La situation est vraiment devenue un problème pour moi, il y a quelques années, quand, après avoir terminé une mission pour une agence d'aide internationale à l'étranger, j'ai refusé de revenir au bureau principal en Australie, car je craignais d'être promu à un poste de direction et de ne pas être capable d'accomplir ce qu'on attendrait de moi.

Alors, j'ai démissionné, j'ai terminé un doctorat en environnement et développement, et j'ai créé une petite entreprise de consultants dans ce domaine. Cependant, une fois encore, la peur de l'échec me freinait. Je redoutais de prendre contact avec de futurs clients ou d'avoir à réagir de manière constructive à leurs propositions. J'avais même une attitude négative avec mes associés. Finalement, je me suis retiré de l'entreprise et il m'a semblé que j'avais épuisé toutes les possibilités d'emploi.

J'étais alors totalement désorienté, ne sachant plus que faire. J'ai passé un an à me chercher, essayant de travailler comme consultant indépendant tout en posant ma candidature pour différents emplois, mais sans succès. D'un point de vue émotionnel aussi bien que financier, c'était très dur, car rien ne semblait réussir. J'étais effrayé à l'idée de me retrouver déjà au rebut.

Pour me réconforter, je me suis tourné vers les sources qui m'ont toujours aidé à résoudre mes problèmes. J'ai lu la Bible, les écrits de Mary Baker Eddy et les périodiques de la Christian Science. J'ai commencé par la découverte de Mary Baker Eddy, à savoir que Dieu est une présence qui peut tout, qui sait tout, qui est bonne, et qu'il ne peut exister d'autre réalité que Dieu. J'ai commencé à mieux comprendre que Dieu, comme le définit l'auteur, est « Entendement, Esprit, Ame, Principe, Vie, Vérité, Amour, incorporels, divins, suprêmes, infinis » (Science et Santé, p. 465).

L'idée que Dieu est Entendement est Entendement est ce qui m'a le plus aidé, parce que cela signifie que, non seulement toute bonne pensée vient de l'Entendement divin, mais que toute pensée de doute ou d'autodestruction n'a aucune origine réelle. Il me suffisait d'identifier les pensées bonnes et celles qui ne l'étaient pas. Si ce que je pensais à un moment donné était spirituel et harmonieux, alors cela provenait de l'Entendement divin. Mais quand des tentations de nature craintive ou destructrice me venaient, je me souvenais qu'elles n'émanaient pas de Dieu et que je ne devais pas les accepter comme faisant partie de ma pensée. Mon seul but, ai-je compris, était de refléter et d'exprimer ce que cet Entendement parfait savait de moi: j'étais créé aussi bon et capable que l'Entendement m'avait fait à l'origine. Je n'ai pas toujours trouvé facile de prier ainsi, mais les choses se sont améliorées lorsque j'ai commencé à le mettre en pratique.

Un jour, alors que je préparais mon curriculum vitae pour une énième demande d'emploi, l'idée m'est venue que mes talents, mes qualifications et mon expérience conviendraient davantage à un travail international sur l'environnement et développement et donc que je ferais mieux de présenter ma candidature à des organisations internationales, ce que j'ai fait. Aussitôt, ces organisations ont montré de l'intérêt et m'ont proposé des entrevues d'embauche.

Finalement, je suis retourné dans mon pays d'origine, l'Australie, où je travaille maintenant à l'agence gouvernementale qui m'avait employé auparavant. Seulement, cette fois, je n'ai pas peur d'échouer ou de ne pas être à la hauteur, parce que je sais que mon vrai but est de refléter et d'exprimer Dieu et que tout ce qui m'est nécessaire pour cela, c'est Lui qui me le fournit.

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