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Un vœu de fête des Pères

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de janvier 2006


J'adore emmener les enfants au parc. Récemment, nous y sommes allés juste après la pluie et il y avait des flaques d'eau. Souvent, nous mettons des bottes et nous jouons dans les flaques, mais ce jour-là, nous avions des chaussures. Et les enfants savent que dans ce cas il faut rester sur sol sec. Mais alors que nous passions devant une grosse flaque boueuse, ma fille s'est dirigée droit dessus. Je l'ai appelée, l'avertissant de ne pas y aller. Mais elle ne s'est pas arrêtée. J'ai appelé encore une fois. Elle s'est retournée brièvement vers moi, mais a continué quand même.

Je m'apprêtais à la saisir par le col. Mais j'ai été pris d'un autre désir: c'était comme une prière. Je voulais moins la voir rester sèche et propre que la voir exprimer l'obéissance naturelle que je savais être la sienne. Et je me suis mis à penser davantage à cette obéissance innée qu'à ce que je voulais tout de suite. Soudain, elle a changé de cap, est revenue vers nous et a pris ma main.

J'aime les moments comme celui-là. J'apprécie particulièrement de constater à quel point mon investissement en amour et en prière pour mes enfants peut me rapporter. La clef, c'est la discipline: ma propre discipline mentale. Je me demande sans arrêt: « Qu'est-ce que je m'attache à voir en eux: leur bonne nature ou leurs faux pas ? » Je fais aussi attention au type de « conscience » que je construis autour d'eux. En d'autres termes, quel est l'exemple que je leur donne par mes pensées et mes actions ? Je trouve que cela a un impact direct sur la façon dont ils se comportent. Et c'est davantage de cette discipline mentale que j'espère recevoir comme cadeau pour la fête des Pères.

J'aborde mon rôle de père en me basant sur des idées de Science et Santé. « Les enfants devraient obéir à leurs parents », écrit Mary Baker Eddy. Puis, sans discuter d'un plan à suivre si les enfants n'obéissent pas, elle ajoute que « l'insubordination est un mal qui flétrit les germes du gouvernement de soi-même ». (p.236) L'implication de ces mots s'accorde parfaitement avec notre expérience de la flaque d'eau, parce que, quand mes enfants ne se gouvernent pas eux-mêmes, c'est en général qu'il faut que je change ma propre pensée et mes propres actes. Je trouve que j'ai besoin de reconnaître plus clairement que Dieu est partout. Et que Ses qualités, comme l'ordre ou la compassion, sont actives même chez l'enfant le plus jeune, et ne peuvent pas être occultées. Alors, mes enfants ont tendance à se tenir mieux et à se gouverner eux-mêmes.

De plus, quand j'apprécie leur bon cœur naturel à sa juste valeur, je m'aperçois qu'ils sont plus satisfaits. Quand je reconnais par exemple que leur désir de sauter dans tout l'appartement s'exprime parce que ce sont de petits enfants, je peux mieux leur expliquer que, parfois, on peut sauter partout et que, d'autres fois, il ne faut pas. Pour moi, c'est là que le gouvernement de soi-même entre en jeu. Mais j'ai compris qu'on doit leur apprendre ce qui est possible et ce qui ne l'est pas, suivant les circonstances. Alors, ils s'épanouissent et se divertissent sans se gêner et sans chercher à faire des bêtises.

Bien sûr, cela demande des efforts et de la prière, que je sois avec eux ou non. Quand je considère mon rôle de papa en pensant que je dois avoir personnellement toutes les réponses, les choses ne se passent pas aussi bien que je le voudrais. Pourtant, si je suis conscient de la nature spirituelle et bonne de chacun – mes enfants et moi inclus – et que j'agis en conséquence, je m'aperçois que l'obéissance aux exigences du Père divin est naturelle.

C'est une question d'amour. Je sens que, dans mon rôle de père, me discipliner pour apprécier la vraie nature de mes enfants a bien plus de poids que les forcer à suivre mes instructions. De plus, je suis convaincu que le fait de spiritualiser ma pensée m'amène à leur donner de meilleurs ordres et fait qu'ils obéissent. Bien sûr, quand je suis confronté à un comportement inacceptable, je leur précise ce qu'ils ont à faire. Mais le plus important, c'est de reconnaître que Dieu et Ses idées sont présents pour leur parler, pendant que moi, je me consacre à estimer à sa juste valeur l'innocence naturelle de ces trois beaux enfants.

Je désire le meilleur pour mes enfants. Je souhaite aussi que les choses aillent sans heurts maintenant et tout le long de la route pour chacun d'entre nous. Je m'attends à de bons comportements, à peu de résistance si je dois les reprendre, et à aucune injustice de ma part. Après tout, nous travaillons à partir du modèle d'obéissance à notre Père divin. Et je chéris aussi tout ce que mon propre père m'a appris quand j'étais enfant.

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