J'adore emmener les enfants au parc. Récemment, nous y sommes allés juste après la pluie et il y avait des flaques d'eau. Souvent, nous mettons des bottes et nous jouons dans les flaques, mais ce jour-là, nous avions des chaussures. Et les enfants savent que dans ce cas il faut rester sur sol sec. Mais alors que nous passions devant une grosse flaque boueuse, ma fille s'est dirigée droit dessus. Je l'ai appelée, l'avertissant de ne pas y aller. Mais elle ne s'est pas arrêtée. J'ai appelé encore une fois. Elle s'est retournée brièvement vers moi, mais a continué quand même.
Je m'apprêtais à la saisir par le col. Mais j'ai été pris d'un autre désir: c'était comme une prière. Je voulais moins la voir rester sèche et propre que la voir exprimer l'obéissance naturelle que je savais être la sienne. Et je me suis mis à penser davantage à cette obéissance innée qu'à ce que je voulais tout de suite. Soudain, elle a changé de cap, est revenue vers nous et a pris ma main.
J'aime les moments comme celui-là. J'apprécie particulièrement de constater à quel point mon investissement en amour et en prière pour mes enfants peut me rapporter. La clef, c'est la discipline: ma propre discipline mentale. Je me demande sans arrêt: « Qu'est-ce que je m'attache à voir en eux: leur bonne nature ou leurs faux pas ? » Je fais aussi attention au type de « conscience » que je construis autour d'eux. En d'autres termes, quel est l'exemple que je leur donne par mes pensées et mes actions ? Je trouve que cela a un impact direct sur la façon dont ils se comportent. Et c'est davantage de cette discipline mentale que j'espère recevoir comme cadeau pour la fête des Pères.
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