Il y a à peu près une vingtaine d'années, j'ai commencé à ressentir des douleurs dans le sein droit. Cela m'a inquiétée, car des membres de ma famille étaient décédés à la suite de problèmes similaires.
Sans en parler à qui que ce soit, j'ai décidé de prier aussi fidèlement et aussi profondément que possible afin d'avoir la victoire sur ces douleurs. Très vite, je suis tombée sur une citation dans Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy, p. 425, qui est devenue la base de mes raisonnements et de mes affirmations de la vérité spirituelle me concernant: « Si vous avez des poumons sains et bien développés et si vous voulez les conserver en bon état, soyez toujours prêt à protester mentalement contre la croyance opposée, la croyance à l'hérédité. »
Tout au début, je me sentais bien peu capable face à l'ordre d'être « toujours prêt à protester mentalement contre la croyance opposée... » Or, presque aussitôt, la pensée m'est venue: S'il nous est demandé d'être toujours prêt, je peux y arriver, car Dieu, le Bien, ne nous demande rien d'impossible. Je me suis donc attelée à la tâche, en n'ayant qu'une seule règle: ne jamais me coucher le soir avec un sentiment de crainte.
Mes prières m'ont conduite à comprendre que des parties du corps, poumons ou seins, en bonne santé ou en mauvaise santé faisaient finalement partie d'une certaine conception de mon identité, une identité basée sur un moi matériel. Mais mon identité était-elle vraiment matérielle ? Ne valait-il pas mieux comprendre et maintenir dans ma pensée que mon identité ne dépendait pas de l'hérédité ou d'un « entendement dans la matière », comme dit Mary Baker Eddy à la page 178 du même livre ?
J'ai accepté alors avec joie tout ce que la Christian Science nous apprend sur l'hérédité, à savoir que ce n'est qu'un faux concept qui s'érige contre la vérité sublime que Dieu, l'Esprit, est le seul Créateur et que toute la création de Dieu est spirituelle, totalement spirituelle. Et j'ai bien compris que moi-même je faisais partie de Sa création.
J'ai poursuivi cette étude pendant peut-être deux ans, reconnaissante des vues nouvelles de Dieu et de moi-même que je saisissais, certaine que les douleurs et la crainte allaient disparaître face aux vérités que je découvrais et maintenais lors de mon étude. Cela me devenait facile d'être toujours prête à protester mentalement, lorsque j'étais tentée de pencher tant soit peu vers une vue fausse et limitée de mon être spirituel et immortel.
Finalement, un jour, j'ai constaté avec joie que je n'avais plus peur de ce problème, et peu de temps après les douleurs ont cessé pour ne jamais revenir.
J'ai retenu d'importantes leçons de cette expérience: d'abord, que la Christian Science, étant une Science, peut être pratiquée avec succès; et ensuite, que nous possédons, par réflexion divine, la capacité de trouver et de suivre l'inspiration et la discipline nécessaires pour obtenir la guérison.
Je suis très reconnaissante pour l'aspect pratique de la Christian Science. Je trouve que c'est un mode de vie éminemment satisfaisant, qui mène vers le progrès et offre d'infinies perspectives.
Paris, France
