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Simple comme Vérité

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de janvier 2006


Robert Holcomb a passé son enfance en Californie. Il habite aujourd'hui à Concord, dans le Massachusetts. C'est là que le père du transcendantalisme, Ralph Waldo Emerson, et le poète Henri David Thoreau ont médité sur la nature humaine. Praticien et professeur de la Christian Science, M. Holcomb s'intéresse à la nature spirituelle de la réalité et en démontre l'importance dans toutes sortes de situations. Très engagé dans la vie de sa commune, il est président de l'association municipale Clergé et Laïcité et coordonne des actions en faveur des jeunes de la ville. Il fait également partie d'un servie public chargé de résoudre des conflits entre victimes et délinquants. M. Holcomb pratique la guérison à plein temps depuis trente-quatre ans. Il enseigne la Christian Science depuis 1985. Il a également été membre du Conseil des conférences de la Christian Science pendant sept ans. C'est une guérison obtenue alors qu'il était étudiant qui l'a mis sur la voie de la pratique.

Vous m'avez dit que lorsque vos parents se sont séparés, le jugement du divorce précisait que vous deviez recevoir des soins médicaux. Mais quand vous avez eu dix-huit ans, vous vous êtes senti libre de vous appuyer sur la Christian Science, que vous aviez étudiée à l'école du dimanche. Que s'est-il passé ensuite ?

L'occasion s'était présentée pour les étudiants de mon université de chanter le Messie de Haendel. Je ne pensais pas avoir beaucoup de voix, mais j'ai fait un essai qui s'est avéré concluant. Or, je souffrais depuis toujours de crampes très douloureuses aux jambes. Pour que les douleurs disparaissent, il fallait que je me mette debout. Un jour, alors que nous étions assis en demi-cercle pour répéter l' « Alléluia », ces crampes sont revenues. Quand vous êtes étudiant en première année, vous n'avez pas envie de vous retrouver debout devant tout le monde. Baissant les yeux, j'ai lu les paroles que nous chantions: « Le royaume de ce monde est devenu le royaume de notre Seigneur et de son Christ... » Georg Friedrich Haendel, « Alléluia », Le Messie. J'ai pensé alors qu'aucune loi de la matière ne pouvait résister à la loi de Dieu. Toute prétendue loi de la matière devait forcément céder à la loi divine. J'ai été instantanément guéri et je n'ai plus jamais eu de crampes aux jambes.

Après cela, vous vous êtes entièrement appuyé sur la Christian Science ?

J'ai cessé de suivre tout traitement médical. Il est même arrivé que des personnes me demandent de les guérir par la prière, alors que j'étais encore à la faculté. C'est à ce moment que je me suis mis à étudier la Christian Science de façon très active, ce que je continue de faire. Je voulais vraiment comprendre cette Science et comprendre Dieu. J'ai donc attendu un certain temps avant de suivre le cours d'un professeur de la Christian Science. Dès la fin du cours, j'ai loué un bureau et, trois ans plus tard, je pratiquais la Christian Science à plein temps.

Les débuts ont-ils été difficiles ?

Je n'ai jamais pensé que la pratique était difficile, puisque c'était la réalisation de mes prières. J'ai loué un bureau dans un immeuble récemment construit de la ville, et j'y ai assuré une permanence le lundi soir et le samedi matin, tout en travaillant à plein temps à près de 80 km de là. Au début, je n'avais aucun patient.

A cette époque, je me demandais quel problème physique, ou maladie particulière, pourrait m'effrayer si un jour une personne franchissait le seuil de mon bureau pour me demander de l'aider à en guérir. Pour tout nom qui me venait à la pensée, je consultais le dictionnaire. Ensuite je cherchais dans les Concordances de la Bible et des œuvres de Mary Baker Eddy des passages en rapport avec le problème, qu'il s'agisse d'une tumeur, d'un cancer ou d'un autre mal susceptible de me faire peur. Je notais les références de ces passages sur de petites fiches, pour avoir un point de départ si je devais traiter ce genre de cas.

Six mois ont passé. Et puis un après-midi, ma femme m'a appelé pour me dire que je devais me rendre à l'hôpital militaire situé à proximité. Un homme avait besoin d'aide. Les médecins lui avaient dit qu'il allait mourir dans la nuit. Il souffrait d'une jaunisse due à une hépatite.

Quand je suis entré dans sa chambre, la situation faisait mal à voir. Mais je n'étais pas effrayé ! Nous avons parlé ensemble pendant une heure de la réalité de sa nature spirituelle et de la nature du lien qui l'unissait à Dieu. « Reviendrez-vous demain ? » m'a-t-il demandé. « Sans problème ! » ai-je répondu. Quand je suis revenu le lendemain, il était guéri.

Quelques mois plus tard, je lui ai demandé comment il avait entendu parler de moi. « Vous avez un bureau en ville, a-t-il dit. Un jour, j'étais dans la voiture avec la personne qui gère la laverie automatique, un peu plus loin, dans votre rue. Et je lui ai demandé: "Qui est ce jeune homme ?" "C'est un praticien de la Christian Science qui loue un bureau", m'a-t-elle répondu. » Il a alors demandé à cette femme de m'appeler si jamais il avait un problème. » Voilà comment j'ai eu mon premier appel. Et pour finir, je n'ai jamais utilisé aucune de ces fiches de références dont je vous ai parlé !

Vous aviez déjà une famille à charge à l'époque. Vos revenus étaient-ils suffisants ?

J'en suis venu peu à peu à mieux comprendre cet énoncé de Mary Baker Eddy: « L'Amour divin a toujours répondu à tout besoin humain et y répondra toujours. » (Science et Santé, p. 494) Il a fallu prier avec beaucoup d'humilité pour reconnaître que l'Amour divin répondait toujours à nos besoins. Nos ressources n'avaient jamais dépendu d'un salaire, de nos parents, d'un prêt bancaire ni d'un patient. Elles avaient toujours dépendu de l'Amour et elles dépendraient toujours de l'Amour. L'Amour divin dispense sans cesse le bien en abondance.

Après toutes ces années, nous demeurons reconnaissants de tout ce que Dieu nous donne avec amour. Savoir que Dieu est un Dieu d'abondance a représenté un grand pas pour moi. J'ai grandi durant les années de la grande Dépression. Il m'a fallu surmonter la croyance que la vie était par nature limitée. J'ai appris que je n'étais pas l'enfant de la dépression mais de Dieu. J'étais Son expression. J'incluais dans mon être l'abondance, et je l'exprimais, car j'étais l'image et la ressemblance d'un Dieu d'abondance. Naturellement, nous sommes tous l'image et la ressemblance de Dieu, comme le révèle la Bible.

Avez-vous déjà été déconcerté par un cas ?

Au cours des ans, j'ai pris l'habitude de me poser la question suivante: « Qu'est-ce que Dieu est en train de me révéler ? » Ce qui m'entraîne sur des chemins parsemés de découvertes merveilleuses. A ce propos, j'aimerais vous parler d'une jeune maman qui m'a appelé un matin. Elle était très inquiète. Elle a dit qu'elle avait une grosseur au bras qui lui coupait la circulation. Elle voulait savoir si elle devait aller à l'hôpital. Je lui ai recommandé de faire tout ce qui lui semblait juste. Mais sachant que la croissance est favorisée par une obéissance systématique au Principe, j'ai ajouté: « Étudiez-vous la Christian Science régulièrement, comme on vous l'a enseigné ? » « Avec des enfants, un mari et un foyer, je n'en ai pas le temps », m'a-t-elle répondu. Je lui ai dit alors que je serais très heureux de prier pour elle et je lui ai demandé de me rappeler le lendemain.

L'expérience m'a appris que, dans chaque demande de guérison, je dois traiter ce qui me trouble personnellement, et non pas ce que je pense être incorrect dans la pensée du patient, car l'Entendement divin est mon entendement, et celui de mon patient. Le problème n'est donc pas du côté du patient, mais dans ce qui me trouble, moi. En l'occurrence, je me souviens que cette personne avait toujours l'air soucieuse.

J'ai recherché l'origine du mot worry [se faire du souci, en anglais], et j'ai vu qu'il dérivait de termes qui signifient « tordre », « étrangler ». Je me suis dit que cela ne pouvait s'appliquer à la Vie divine qui coule sans cesse librement. La Bible parle du fleuve d'eau de la vie (voir par exemple, Apocalypse 22:1, 17), et ce bien ne cesse de couler. C'était là la vérité scientifique: ce courant est le cours incessant de l'éternité. Cette pensée m'a permis de surmonter mon trouble et de saisir une vérité qui me mettait en paix et que je comprenais bien.

La personne m'a rappelé le lendemain matin. « J'ai repensé à ce que vous m'avez dit hier, concernant l'étude de la Christian Science, m'a-t-elle déclaré. J'ai décidé de me lever plus tôt pour étudier. Dès que j'ai eu terminé, la grosseur s'est ouverte et s'est vidée. Je suis guérie, maintenant. » Il est intéressant de noter que l'air inquiet a également disparu de son visage.

Comment faites-vous pour maintenir un point de vue spirituel au cours de la journée ?

Je m'attache à garder à la pensée le message suivant: « Tout est Entendement et l'idée de l'Entendement. » (Science et Santé, p. 492) Je demeure très vigilant à ce sujet. Dès que je me réveille, le matin, je déclare quelque chose de ce genre: « L'Entendement divin est le seul Entendement, et c'est mon Entendement. Je suis une manifestation individuelle de cet unique Entendement. C'est de lui que proviennent mon activité, ma joie, ma santé, ma force, car je témoigne de l'activité de l'Entendement. » Cela m'apporte la paix. J'aime cet énoncé de Mary Baker Eddy: « Vivre de façon à maintenir la conscience humaine en relation constante avec le divin, le spirituel et l'éternel, c'est individualiser le pouvoir infini; et c'est cela la Science Chrétienne. » (The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany, p. 160)

Voilà comment je m'attache à un message, comment je prends mentalement position.

Pourriez-vous nous parler d'un concept spirituel qui vous est particulièrement cher ?

Depuis mes débuts dans la pratique, je m'attache à l'idée que mon identité est mon activité, que ma mission dans la vie consiste à exprimer ce que je suis. C'est tellement important ! Il n'y a qu'un seul endroit où Mary Baker Eddy utilise les termes « activité juste ». C'est dans The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany. Elle écrit: « L'infini ne sera pas enseveli dans le fini; la pensée vraie s'évade de l'introversion pour se tourner vers l'extérieur et c'est la seule activité juste, celle qui nous permet d'atteindre notre nature la plus noble. » (p. 159)

D'autre part, j'ai pris connaissance avec un grand intérêt de ces évangiles apocryphes découverts en Égypte, en 1945. Voici, par exemple, un énoncé de l'Évangile selon Thomas qui m'a fait beaucoup réfléchir. Thomas cite Jésus distant: « Si tu produis ce qui est en toi, ce qui est tien te sauvera. » Elaine Pagels, Beyond Belief: The Secret Gospel of Thomas (New York: Random House, Inc., 2003). p. 237 N'est-ce pas magnifique ?

J'aime penser que je suis un ensemble ordonné de qualités. Dans Science et Santé, Mary Baker Eddy parle du corps en ces termes: « L'homme, bien compris, au lieu de posséder un corps matériel sensible, a un corps insensible; et Dieu, l'Ame de l'homme et de toute existence, étant perpétuel dans l'individualité, l'harmonie et l'immortalité qui Lui sont propres, communique ces qualités à l'homme et les perpétue en lui par l'Entendement, non par la matière. » (p. 280) Mon activité consiste à faire preuve de ces qualités, ce qui me permet de rester tourné vers l'extérieur.

Dans le même ordre d'idées, il est important d'acquérir une meilleure compréhension de ce que signifie une démonstration. L'énoncé suivant de Mary Baker Eddy est à la base de ma pratique: « Il vous suffit simplement de préserver un sens d'unité scientifique et positif avec votre source divine et d'en faire la démonstration quotidienne. » (Pulpit and Press, p. 4)

Ainsi, en utilisant le discernement qui dérive de l'Entendement, je démontre que je ne fais qu'un avec Dieu. En ressentant de l'affection pour les autres, je démontre que je ne fais qu'un avec l'Amour. Vivre les attributs divins constitue la démonstration. Le changement qui se produit dans l'état physique est un effet secondaire et non le but. Nous démontrons que Dieu est notre Père, et que nous sommes Ses enfants. La démonstration consiste à utiliser ce pouvoir divin.

Que pensez-vous de ces cas qui résistent longtemps, lorsque la guérison ne semble pas aller de soi ? Comment faites-vous pour garder des pensées inspirées ?

J'aime ce passage tiré des Lamentations: « Les bontés de l'Éternel ne sont pas épuisées, ses compassions ne sont pas à leur terme; elles se renouvellent chaque matin. » (Lam. 3:22, 23) Chaque appel que je reçois est une nouvelle révélation que Dieu me fait. Je prie tous les jours pour entretenir ma curiosité spirituelle, pour vouloir comprendre davantage, savoir toujours plus. C'est ce qui me donne de la joie et c'est ce qui continue de rendre la pratique vivante. Rien ne saurait mettre un terme à ce déroulement continuel. J'observe simplement l'apparition de la révélation. Je reconnais que Dieu va me révéler quelque chose de nouveau. Je suis particulièrement heureux quand, de temps en temps, on me dit: « Vous donnez toujours l'impression d'être heureux que je vous appelle. » Et je le suis !

Je considère chaque demande de traitement par la Christian Science comme un message de Dieu qu'il me faut mieux comprendre, comme le besoin d'en savoir davantage. Je peux échanger des idées avec le patient, et il nous arrive de rire. Mais je ne me sens pas tenu de corriger ou de critiquer qui que ce soit. Chacun est l'enfant de Dieu. Si un point a besoin d'être approfondi, je me réjouis de savoir que Dieu va me le révéler. Je ne veux pas pousser qui que ce soit à culpabiliser.

Supposons qu'une personne vous appelle et vous dise: J'aimerais vous demander un traitement, mais comment saurai-je que vous faites vraiment quelque chose pour moi ? »

Je commence toujours avec Dieu. Les patients peuvent saisir quelque chose de nouveau sur Dieu et y être réceptifs. Je vous donne un exemple. Un jeune homme m'a appelé un soir. Il avait entendu parler de la Christian Science, et souhaitait me voir.

Je lui ai proposé un rendez-vous.

« Non, j'aimerais venir maintenant », m'a-t-il dit. Il est arrivé un quart d'heure plus tard. Il était tout pâle, il avait l'air abattu, déprimé. Lorsqu'il est entré, j'ai pensé: « Tout ce qui est erroné est immérité, injuste. Voilà un brillant jeune homme. Ce qui cherche à le perturber n'est vraiment pas juste. » « On vient de me diagnostiquer un cancer du poumon, et je n'ai plus que trois mois à vivre, m'a-t-il dit. L'un de mes amis connaît la Christian Science et il m'a conseillé de vous appeler. »

« Vous savez, Dieu... », ai-je commencé. Il m'a coupé aussitôt: « N'utilisez pas le mot Dieu. Le simple fait de l'entendre me met en colère. »

« D'accord, ai-je répondu, parlons alors du système solaire. Toutes les planètes évoluent dans un bel ensemble. Elles ne se heurtent pas. Leurs positions les unes par rapport aux autres demeurent bien réglées. La façon harmonieuse dont les choses fonctionnent ensemble, j'appelle cela l'Amour. Et j'aime penser que Dieu est l'Amour. Vous savez, Dieu vous aime beaucoup. » Il s'est redressé sur son siège: « C'est vrai ? Dieu m'aime beaucoup ? » « Bien sûr ! » Après cela, j'ai gardé le silence un moment sans ressentir autre chose que beaucoup d'amour.

Quelques instants plus tard, il m'a dit: « J'ai l'impression de me vider de toutes sortes de haines. Je détestais un garçon à l'école. Je n'ai plus rien contre lui. » « Vous êtes composé d'amour, lui ai-je répondu. L'amour est votre substance. » Il est demeuré assis tranquillement, un moment encore. Puis il a dit: « Je crois que je peux m'en aller maintenant. » Il s'est levé. Son visage avait repris des couleurs, il se tenait bien droit, l'air assuré. Il m'a rappelé deux jours plus tard. On lui avait fait une biopsie qui n'avait révélé aucune trace de cancer du poumon.

Mais le plus intéressant, c'est qu'il a mis de l'ordre dans sa vie. Il a compris que l'Amour fait fonctionner toutes choses ensemble de façon harmonieuse. Pour revenir à la question de savoir si les patients savent ce que l'on fait pour eux, je pense qu'ils sont réceptifs à une certaine idée de la vérité, et qu'ils savent que l'on fait quelque chose, ne serait-ce qu'élever leur vision et les réconforter dans un sentiment d'amour. Oui, ils le sentent.

Vous utilisez énormément la Bible et Science et Santé dans votre étude et votre pratique. Comment se faitil que ces deux livres aient toujours quelque chose à vous apprendre ?

C'est la Parole de Dieu. Une Parole qui se renouvelle chaque jour car elle nous permet de comprendre Dieu. Dans « Science Chrétienne contre panthéisme », Mary Baker Eddy parle de l'œuvre de guérison de la Christian Science: « Toutes ces choses s'accomplissent par la grâce de Dieu – l'effet de ce que Dieu est compris » (Quatre messages à L'Église Mère, Science Chrétienne contre panthéisme, p. 10). Ainsi la Bible nous donne l'occasion de comprendre Dieu, tandis que Science et Santé nous permet de comprendre comment cette connaissance plus profonde de ce que Dieu est, et accomplit, peut à tout moment changer notre façon de penser. La Parole de Dieu n'est jamais obsolète. Ce n'est pas difficile d'aider les autres à voir combien le message est moderne, merveilleux, vivant. Mais il est essentiel de commencer avec Dieu. Ces deux livres commencent bel et bien avec Dieu.

Quelle est la plus grande leçon que la pratique vous a enseignée ?

La confiance en Dieu. A mettre Dieu en premier dans un traitement comme dans ma vie. A Le laisser diriger et savoir qu'Il guide effectivement. A ne pas se laisser aller aux conjectures, à ne pas faire opposition ni à se fier aux opinions humaines. A commencer avec Dieu. A raisonner, à réfléchir à partir de Son point de vue. A ne pas tenter de s'élever vers Lui, mais à s'exprimer à partir de Lui.

Quel conseil donneriez-vous à celui ou celle qui envisage de pratiquer la guérison spirituelle ?

Examinez-vous en profondeur pour savoir si vous aimez vraiment aider les autres. Vous devez aimer les aider avec joie, de façon à ce que chaque appel soit une réponse à ce désir d'aider. Aimez Dieu, respectez-Le, soyez-Lui reconnaissant de ce qu'il est et de ce qu'il fait, et sachez que cela vous rendra capable d'aider les autres. Ceux qui sont dans la pratique me disent souvent: « C'est vraiment simple, n'est-ce pas ! » Oui, c'est simple.

Y a-t-il une recette pour prier ?

La Christian Science donne à la prière une dimension que le monde n'a pas encore perçue. Tout le monde connaît la prière de demande: « Mon Dieu, aide-moi ! » Nous connaissons la prière d'affirmation: « Je sais que Dieu m'aide. » Mais il y a également la prière de démonstration. On demande: « Mon Dieu, rends-moi aimant » et on affirme: « Je suis plein d'amour. » Mais vient ensuite la nécessité d'aller vers les autres et de les aimer. Démontrer que l'on fait un avec Dieu constitue la prière. C'est là la prière incessante dont parle Mary Baker Eddy. C'est se vivre enfant de Dieu.

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