« J'espère qu'ils auront ce qu'ils méritent ! » Souvent, ce type de réaction semble justifié devant la mauvaise conduite d'autrui. Pourtant, une telle réponse n'exprime souvent rien d'autre qu'un sens de supériorité morale, et ne fait pas grand-chose pour favoriser les progrès de part et d'autre. Les chrétiens savent que le fait d'ignorer simplement le péché – le nôtre ou celui d'autrui – n'est pas réponse pour parvenir à le guérir. Comment, alors, doit-on prendre en compte la nécessité de surmonter le péché, tout en se gardant de porter un jugement sur ses semblables ?
Personne n'a jamais réussi aussi bien que Jésus à guérir le péché et à réformer le caractère. Alors qu'il était pleinement conscient de la nécessité, pour l'humanité, de vaincre le péché, Jésus a montré à de nombreuses reprises que juger la conduite d'autrui ne constitue pas un moyen de l'améliorer. Le commandement de Jésus: « Ne jugez point, afin que vous ne soyez point jugés » (Matthieu 7:1) démontre sa profonde compréhension de ce principe.
Jésus a souvent démontré que porter un jugement ne favorise pas la guérison du péché. Sa recontre avec un paralytique à la piscine de Béthesda en est un exemple. Bien que l'histoire raconte par la suite que l'homme était un pécheur, Jésus ne voit pas en cet endroit public l'occasion de poser le problème du péché. Au contraire, Jésus rétablit d'abord l'homme physiquement. Ce n'est que plus tard, lorsqu'il le voit seul, que Jésus lui fait cette recommandation: « Ne pèche plus, de peur qu'il ne t'arrive quelque chose de pire. » (cf. Jean 5:1-14)
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