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VICTOIRE SUR LA PEUR

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de novembre 2007


Mary Baker Eddy, qui a découvert et fondé la Science Chrétienne, explique: « Pour réussir dans l'œuvre de guérison, il vous faut vaincre vos propres craintes aussi bien que celles de vos patients, et parvenir à un état de conscience plus élevé et plus saint ». (Science et Santé, p. 419) Elle dit aussi dans le même ouvrage que pour chasser le mal et la crainte, « le seul moyen est de prendre l’offensive contre tout ce qui s’oppose à la santé, à la sainteté et à l’harmonie de l’homme, l’image de Dieu ». (p. 392) Un jour où je parlais avec un ami scientiste chrétien de la façon de lutter contre la peur ou la crainte lorsque des évidences matérielles de maladie ou de discordance semblent s’imposer à notre conscience, il m’a suggéré cet anagramme astucieux du mot p.e.u.r.: pensées erronées usurpant la réalité.

L’étude et la mise en pratique de la Science Chrétienne m’ont appris en effet qu’une meilleure connaissance de Dieu et de notre identité spirituelle inattaquable nous aide à percevoir que les discordances présentées par les sens matériels sont en réalité des illusions, et à nous libérer de la crainte qu’elles produisent. La vérité concernant Dieu et l’homme parfait qu’Il a créé, maintenue dans notre conscience, agit comme une loi irrésistible qui détruit les évidences de dégâts physiques qui nous paraissaient si réels. Nous ne sommes pas « de faibles victimes » (voir Science et Santé, p. 420), à la merci de suggestions qui nous manipulent et qui nous emprisonnent dans la souffrance.

La compréhension de ces vérités m’a permis de rester absolument calme lors d’un accident survenu il y a quelques années dans ma cuisine.

Une de mes amies avait proposé de m’apprendre à préparer le « sakasaka », un plat congolais à base de feuilles de manioc. Ce jour-là, elle est arrivée chez moi avec tous les ingrédients nécessaires et nous nous sommes mises au travail dans la bonne humeur. Mon amie découpait les oignons tandis que je hachais les feuilles de manioc à l’aide d'un mixer. Les feuilles étaient très résistantes; elles se coinçaient systématiquement, bloquant les lames du mixer. Je devais donc chaque fois les retirer: je dégageais les feuilles avec l’index de la main gauche tout en tenant le bloc-moteur dans la main droite, et en gardant le doigt posé sur le bouton marchearrêt. À un moment, j’ai relâché ma vigilance et j’ai appuyé sur le bouton alors que j’avais encore le doigt entre les lames.

J’ai poussé un grand cri et, sous la douleur, j’ai lâché l’appareil. Mon sang a giclé un peu partout. Ma réaction a tout de suite été d’entourer de mon autre main le doigt blessé afin de ne pas me laisser intimider par son apparence et d’affirmer, à plusieurs reprises, haut et fort, « l’exposé scientifique de l’être » qui me permettait de maintenir dans ma conscience l’impossibilité d’un accident dans la création divine et la toute présence de Dieu. [Science et Santé, p. 468. Cet exposé commence ainsi: «Il n’y a ni vie, ni vérité, ni intelligence, ni substance dans la matière. Tout est Entendement infini et sa manifestation infinie, car Dieu est Tout-en-tout. »] La douleur a très vite cessé; j’ai ensuite enveloppé mon doigt d’un mouchoir et rassuré mon amie. Le sang s’est arrêté de couler peu après, et nous avons repris notre travail comme si rien ne s’était passé. Cela ne nous a nullement empêchées de nous régaler, un peu plus tard, avec son fameux sakasaka !

Ce soir-là et les jours suivants, j’ai continué à prier pour garder la vision spirituelle de mon être, affirmant que « la Science divine de l’homme forme un seul tissu d’harmonie sans couture ni déchirure ». (Science et Santé, p. 242) Cette idée de la structure à jamais intacte de l’homme réel spirituel chassait toute vision d’un doigt déchiqueté qui tentait parfois de s’insinuer dans ma pensée, et annulait efficacement le faux concept d’une réalité matérielle discordante.

Lorsque je changeais le pansement chaque matin, je détournais le regard pour ne pas voir l’état de mon doigt et éviter de me laisser impressionner par l’apparence physique. Je faisais simplement couler l’eau du robinet sur mon doigt, pour nettoyer la blessure, et c’est le seul soin que j’y ai apporté. J’ai également refusé de donner des explications à quiconque m’en demandait, répondant seulement à ceux qui m’interrogeaient: « C’est un petit accident de cuisine. »

À aucun moment, la crainte d’une infection ne m’a effleurée. Je m’attendais joyeusement à la guérison, avec une confiance absolue dans le pouvoir qu’avait la Vérité de me guérir. Le doigt s’est refermé en deux semaines en laissant une peau sèche et craquelée qui a cédé la place à une peau neuve au bout de quelques jours.

Quand je repense à cet incident, il me vient à la pensée ces paroles du Psaume 16: « J’ai constamment l’Éternel sous mes yeux; quand il est à ma droite, je ne chancelle pas. Aussi mon cœur est dans la joie, mon esprit dans l’allégresse, et mon corps repose en sécurité. » (versets 8 et 9)


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