J’ai rencontré la Science Chrétienne par le canal de mon papa. Lorsque j’ai été blessé au tibia, un jour, mon père m’a présenté le livre de Mary Baker Eddy, Science et Santé avec la Clef des Écritures, et il m’a demandé de lire à la page 468 « l’exposé scientifique de l’être ». J’ai lu et médité cet exposé, et saisi quelque peu le fait que Dieu, l’Entendement infini, non la matière, constituait mon être. Au bout d’une semaine, la plaie était complètement cicatrisée.
Après avoir été guéri, j’ai désiré approfondir l’enseignement de la Science Chrétienne pour mieux comprendre son système de guérison qui opère uniquement par des moyens spirituels.
Je me suis donc plongé dans l’étude de cette Science, et ma soif d’avancer spirituellement m’a conduit à trouver les moyens d’aller suivre le cours de Science Chrétienne [un cours de deux semaines donné par un professeur autorisé de la Science Chrétienne].
Après le cours, j’ai continué à prier pour demander à Dieu ce que je devais faire dans la vie. L’inspiration spirituelle m’est venue que je devais chérir et suivre la pratique de la Science Chrétienne, c’est-à-dire me consacrer à plein temps à aider par la prière les gens qui me le demanderaient. J’avais la certitude que Dieu m’indiquait cette voie et je priais pour soutenir cette idée. Mais quand j’ai commencé dans la pratique, je n’avais pas d’argent pour subvenir aux besoins de mon foyer. Je suis père de quatre enfants. J’avais des patients, mais la plupart ne pouvaient pas régler les honoraires.
En priant à ce sujet, il m’est apparu que les problèmes de limitation, de manque, de carence dans mon foyer n’étaient que des mensonges au sujet de ma relation à Dieu. Un enfant de Dieu pouvait-il manquer de quelque chose ? Je devais continuer à cultiver cette relation. Je savais que Dieu est la Vie et que cette Vie inclut tout en elle. Rien ne pouvait manquer. Je m’appuyais sur cette déclaration de Jésus dans la Bible: « Ne vous inquiétez donc point, et ne dites pas: Que mangerons-nous ? que boirons-nous ? de quoi serons-nous vêtus ? Car toutes ces choses, ce sont les païens qui les recherchent. Votre Père céleste sait que vous en avez besoin. Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu; et toutes ces choses vous seront données pardessus. » (Matthieu 6:31-33) Je me suis demandé ce que signifiait « chercher le royaume de Dieu ». Cette idée m’est venue: quand je reçois un patient, je n’ai pas à penser que c’est lui qui doit me donner l’argent, je suis au service de Dieu et c’est Dieu qui va prendre soin de moi. J’ai aussi pensé à l’image de quelqu’un qui se jette dans l’eau et qui en ressort tout mouillé. Eh bien quand vous vous plongez dans l’inspiration spirituelle de la prière, dont les qualités sont l’abondance, la prospérité, la joie, la paix, l’harmonie, la force, etc., vous en ressortez avec toutes ces qualités. Et cela se voit.
Quand j’ai compris ces vérités, l’argent a commencé à venir et j’ai pu résoudre mes problèmes financiers. Dieu seul est notre Vie, tout est en Lui et nous ne pouvons rien craindre, Dieu a tout ce qui est nécessaire pour chacun de Ses enfants.
Cette compréhension spirituelle m’a aussi beaucoup aidé par la suite. Il y a environ cinq ans de cela, j’ai commencé à ressentir des douleurs dans la région du cœur. À certains moments, j’avais l’impression que mon cœur allait s’arrêter. Cela est arrivé, un jour où j’étais à table avec des amis. Je devais manger très lentement et je refusais mentalement ce problème en affirmant que Dieu est Esprit et que Sa création est spirituelle. Rien n’était matière et je n’étais pas composé d’éléments matériels qui me faisaient souffrir. J’étais l’enfant parfait de Dieu et rien ne pouvait nuire à ma santé. Je savais que la santé est divine, harmonieuse, infinie, c’est la conscience spirituelle donnée par Dieu, si bien qu’à aucun moment, je ne pouvais être touché par le mal.
La guérison n’est pas venue immédiatement. Il y a eu une accalmie, mais après un certain temps, la difficulté a repris, et la situation semblait empirer. Je ne me suis pas découragé. J’ai continué à reconnaître mon identité spirituelle qui était imperméable au mal.
Dans Science et Santé, j’ai trouvé cette réponse à la question « Qu’est-ce que l’homme ? »: « L’homme n’est pas matière; il n’est pas composé de cerveau, de sang, d’os et d’autres éléments matériels. Les Écritures nous apprennent que l’homme est fait à l’image et à la ressemblance de Dieu. La matière n’est pas cette ressemblance. La ressemblance de l’Esprit ne peut être si dissemblable à l’Esprit. L’homme est spirituel et parfait, et, parce qu’il est spirituel et parfait, il faut le comprendre ainsi en Science Chrétienne. L’homme est idée, l’image, de l’Amour; il n’est pas physique. » (p. 475) Ce passage m’a réconforté et m’a aidé à comprendre que je n’étais pas matériel, parce que j’étais l’idée parfaite de Dieu, créée à l’image et à la ressemblance de Dieu. Je ne devais pas me percevoir matériellement, mais considérer uniquement mon identité spirituelle. Or je sais que le matériel ne peut jamais toucher le spirituel. Ce travail d’étude et de prière m’a beaucoup aidé jusqu’au moment où j’ai complètement oublié que j’avais un problème de santé.
Après deux ans de ce travail, le problème au cœur a été résolu. Je suis à présent en bonne santé. Je respire bien. Je mange bien. Mon cœur fonctionne normalement.
C’est avec ce sentiment de gratitude et d’amour pour Dieu que je donne ce récit de guérison attestant que la Vérité, telle que nous l’enseigne la Science Chrétienne, est vraiment un don précieux.
Bruxelles, Belgique
