Skip to main content Skip to search Skip to header Skip to footer

LA SANTÉ: APPRENEZ À LA CONNAÎTRE ET VOUS NE TOMBEREZ PAS MALADE

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de novembre 2007


Avant d'émigrer au Canada au début des années 90, qui est né dans ce qui était alors l'Union soviétique, était un neurologue réputé qui possèdait des cabinets en Russie et dans le reste de l'Europe. Or, grâce à ses prières, il avait commencé à percevoir le pouvoir d'une foi chrétienne en Dieu. Au Canada, il a trouvé le livre Science et Santé avec la Clef des Écritures écrit par Mary Baker Eddy, et donc la Science Chrétienne. Aujourd'hui, il est inscrit comme praticien dans Le Christian Science Journal. Voici l'entretien qu'il a eu avec rédactrice au Christian Science Sentinel.

Jeune homme, vous avez eu des doutes sur la logique de ce qu'on vous enseignait dans votre confession chrétienne. Pouvez-vous nous en parler?

J'aimerais tout d'abord exprimer ma gratitude. L'église de mon enfance en Russie m'a enseigné des valeurs et beaucoup de choses positives, surtout au sujet de l'existence du Christ. Je ne comprenais pas vraiment la mission du Christ, mais le fait qu'on m'ait enseigné qu'il existe était déjà une bonne chose en soi.

Cependant, par la suite, je m'étais fait la remarque que d'un côté Jésus était venu, disait-on, offrir sa vie en sacrifice pour nous libérer du péché et pour que Dieu nous accepte. Et d'un autre côté, j'entendais dire que nous sommes des pécheurs, que nous sommes souillés et qu'il faut que nous nous purifiions chaque semaine pour gérer en quelque sorte la situation, pour la rendre supportable. Ce raisonnement me semblait douteux: si en effet, Jésus était venu, et c'est le cas, alors nous sommes propres, purs et acceptables aux yeux de Dieu. Nous devons bien sûr examiner notre conscience chaque jour, mais pour Dieu, nous sommes déjà propres et purs.

J'ai lu également dans la Bible, et notamment dans le Nouveau Testament, qu'il existait alors une pratique de la guérison: Jésus guérissait les gens de maux physiques. J'ai constaté que l'Église ne pratiquait pas la guérison, ce qui me dérangeait beaucoup. Je me demandais pourquoi la pratique de la guérison avait été abandonnée et pourquoi personne ne l'exerçait.

Comme je trouvais encourageante la promesse de guérison contenue dans la Bible, j'étais sans cesse à la recherche de personnes qui connaîtraient le sens de cette promesse et pourraient la mettre en œuvre, des gens capables de prier efficacement en vue de la guérison physique.

On m'avait fait cadeau d'un exemplaire du Nouveau Testament et d'un Livre des Psaumes en russe et j'ai commencé à lire ce dernier: j'ai trouvé étrange et magnifique de comprendre ce que je lisais, bien que, chose bizarre à mes yeux, les textes dataient pour la plupart de cinq mille ans. Mon étude a démarré ainsi et s'est poursuivie jusqu'à ce que finalement ma recherche aboutisse à étudier la guérison par la Science chrétienne.

Lorsque vous pratiquiez la médecine et que vous étiez neurologue, quand et pourquoi vous est venue l'idée qu'une guérison pouvait avoir lieu sans moyen médical?

Un jour que j'étais à l'hôpital et que je faisais une pause de cinq à dix minutes, je me trouvais en face d'une étagère remplie de gros livres de médecine, et tout à coup il m'est venu une idée étrange: j'avais lu d'un bout à l'autre certains de ces quelque mille cinq cents livres et j'en avais étudié beaucoup d'autres, mais je me suis rendu compte qu'aucun ne contenait un savoir au sujet de la santé, ils traitaient tous de maladies. Comment pouvais-je promettre à quelqu'un la santé ou la lui donner si je ne l'avais jamais étudiée ? Je n'avais en effet toujours examiné que des cadavres ou des malades. C'était une révélation, très dérangeante d'ailleurs, car je me rendais compte que je n'étais pas en mesure de donner la santé à quiconque puisque je ne l'avais jamais étudiée et n'avais aucune idée de ce que c'était.

Mais la vraie révélation s'est imposée lorsque ma foi chrétienne m'a en fait démontré que je ne l'utilisais pas dans toute sa plénitude. Alors que je pratiquais encore la médecine, j'ai vu de mes propres yeux une patiente guérie instantanément par la prière des séquelles d'une crise cardiaque qui avait eu lieu trois ans auparavant.

Comme j'avais prié pendant près de deux heures avant de commencer ma journée de travail, ma conscience s'en trouvait élevée et je me sentais rempli de joie. Après avoir fait mon travail de médecin, j'avais demandé à la patiente si elle croyait en Dieu. Sa réponse étant affirmative, je lui avais demandé si elle voulait que je prie avec elle, ce qu'elle avait accepté avec plaisir. Tout se déroulait de façon très spontanée. Au début nous avons lu le Notre Père, puis nous avons simplement prié silencieusement. Après environ dix minutes, elle a tout à coup levé la main, qui jusque-là avait été complètement inerte, et elle en a retrouvé l'usage total. J'étais vraiment impressionné. Je me suis repris et j'ai fait semblant de trouver que c'était normal et que nous devions nous y attendre. Son mari, plus qu'étonné, est tombé à terre, évanoui !

Ce cas m'a fait comprendre que je n'utilisais pas le potentiel réel de ma foi chrétienne. J'avais juste eu un aperçu, merveilleux, et plutôt fort !, que cette foi est une foi qui guérit. J'ai pris conscience que je devais l'explorer davantage et en déverrouiller le potentiel.

Plus tard cette année-là, j'ai eu une nouvelle preuve de la puissance de la prière. Je suis tombé moi-même malade et j'ai essayé toutes les méthodes, traditionnelles ou non, pour me rétablir, mais sans succès. J'avais beaucoup de fièvre et je devais rester alité. Au bout du troisième jour, l'idée suivante m'est venue à la pensée, exactement en ces termes: « Tu as oublié la chose la plus importante, c'est que tu es chrétien. Tu as oublié de prier. »

C'était vraiment étrange d'entendre ces mots, mais je me suis mis immédiatement à prier. À mon grand étonnement, ma température a baissé et après deux heures environ j'étais complètement guéri. Le lendemain matin, j'ai pu revenir au travail. C'est ainsi que j'ai compris que tous les médicaments réunis avaient moins de pouvoir qu'une seule prière, qu'une prière de dix minutes. C'était très étonnant pour moi.

Alors c'est à ce moment-là que vous avez compris que la prière peut guérir la maladie ! Et lorsque vous avez émigré au Canada, quelques années plus tard, vous avez entendu parler de la Science Chrétienne. Maintenant que vous pratiquez la guérison par cette Science, comment répondezvous à la question suivante: Est-il possible de mener une vie libre de toute maladie?

Tandis que j'étais encore dans le monde de la médecine, j'ai commencé à voir qu'il existe une autre possibilité, la possibilité que le lent déclin du corps ne soit pas inéluctable. Maintenant, de par ma pratique de la Science Chrétienne, je vois qu'il n'y en a aucune nécessité: 0 %. À l'époque, l'observation m'avait inspiré l'idée que les gens dont la santé ne se détériorait pas possédaient une tournure d'esprit différente: ils étaient plus calmes, plus gentils; ils étaient aussi plus doux et ne s'imposaient pas. Je me suis aussi aperçu que pour la plupart, ils croyaient en Dieu.

Ce que je viens de dire provient de mon expérience de médecin. J'avais pris conscience que l'état de santé était de quelque manière lié à la spiritualité, tandis que maintenant je comprends qu'il existe un lien direct entre la santé et la spiritualité. Je ne faisais alors que de petites observations en pointillé, et la ligne ténue que formaient ces pointillés me montrait qu'il existait quelque lien entre les points et que je devrais bien commencer à m'y intéresser. Je me suis demandé quelle était cette relation entre la santé et la spiritualité et comment la spiritualité pouvait bien faire apparaître la santé.

En ce temps-là, je n'avais pas vraiment d'idée sur la Science Chrétienne ou sur le Cours de Science Chrétienne. J'avais juste un livre que j'avais acheté dans une salle de lecture, Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy. Dans cet ouvrage, la première chose que j'avais lue c'est que l'homme est libre et qu'il a le droit d'être libre de toute maladie et de toute souffrance.

Mais il faut que nous abordions le sujet de Dieu, sinon nous ne pourrons pas expliquer comment se produit la guérison. L'élément le plus précieux que j'aie probablement appris grâce à la Science Chrétienne, c'est que la divinité tient constamment dans ses bras l'humanité, que l'Amour divin protège les êtres humains de toutes sortes de problèmes, et ce pour toujours. Ce que nous avons à faire, c'est cesser d'y résister. Lorsque nous n'y résistons plus, nous allons très bien, nous sommes en bonne santé et nous traversons moins de souffrances parce que nous sommes des êtres spirituels. Cette prise de conscience est essentielle. Il est important de savoir quel modèle de vie on a dans la pensée. Si dans votre modèle vous êtes un corps physique, alors vous allez probablement être soumis à de grandes souffrances et traverser des difficultés, notamment en ce qui concerne votre santé.

Puis, en vous élevant à un autre niveau, vous vous voyez comme un corps physique comprenant quelques fonctions spirituelles, selon la croyance que nous sommes des corps matériels sur lesquels vient se rattacher une sorte d'âme. Ce concept n'est pas inintéressant, loin de là, mais il en existe un bien meilleur, c'est-à-dire que nous sommes complètement, à 100 %, des êtres spirituels. Cette idée est la plus profitable pour la santé.

Dans ma pratique de guérison par la Science Chrétienne, je constate chaque jour que cette dernière conception selon laquelle l'homme est complètement spirituel, soulage et libère les gens de multiples situations, dont la maladie physique.

De nos jours, on dit souvent aux gens, surtout s'ils ont un cancer ou une maladie cardiaque ou bien du diabète, que leur maladie est gérable médicalement mais qu'ils doivent apprendre à « vivre avec ». Quelle réponse faites-vous à cela?

Si les gens veulent se libérer complètement de la maladie, ils doivent prendre conscience qu'ils sont des êtres spirituels créés par Dieu. Grâce à la prière, cette connaissance libère de la maladie.

Vous voulez dire qu'en Science Chrétienne, il ne s'agit pas de gérer simplement la maladie, mais de voir avant tout que la maladie ne fait pas partie de nous?

Oui, c'est effectivement le contraire qu'il faut faire: en Science Chrétienne, il s'agit de gérer la santé comme une réalité spirituelle.

Dans la guérison par la Science Chrétienne, on se connecte à la vie, mais «connecter» n'est peut-être pas le bon verbe?

C'est exactement le bon terme. Lorsque j'ai commencé à étudier Science et Santé après mon arrivée au Canada, l'idée de base que j'ai saisie, c'est que les êtres humains ne sont pas obligés de passer par l'expérience de la maladie; la science médicale, de façon diamétralement opposée, nous dit que la maladie est inéluctable, que vous pouvez vous y soustraire dans certains cas ou vous en arranger d'une manière ou d'une autre, mais que vous ne pouvez pas la faire disparaître totalement. La Science Chrétienne, qui s'oppose à cette idée, apporte la liberté en affirmant qu'il n'existe aucune obligation de tomber malade. Vous pouvez être complètement libre de toute maladie.

Et ce droit est accordé par Dieu.

Pour découvrir plus de contenu comme celui-ci, vous êtes invité à vous inscrire aux notifications hebdomadaires du Héraut. Vous recevrez des articles, des enregistrements audio et des annonces directement par WhatsApp ou par e-mail. 

S’inscrire

Plus DANS CE NUMÉRO / novembre 2007

La mission du Héraut

« ... proclamer l’activité et l’accessibilité universelles de la Vérité toujours disponible... »

                                                                                                                                 Mary Baker Eddy

En savoir plus sur le Héraut et sa mission.