Il y a bien des siècles, dans ce que
beaucoup considérent comme
le discours le plus fréquemment
cité au monde, Jésus de Nazareth
incita son auditoire à ne pas
s'inquiéter au sujet du corps. (voir
Matthieu 6:25)
Or la société moderne, très soucieuse du corps, voit dans le physique le cœur même de l'identitê. Elle nous exhorte à prendre soin de notre corps, à l'exhiber, à l'examiner et à y obéir. Qu'il s'agisse de soins médicaux ou d'une mise en valeur de l'image corporelle, cette industrie mondiale florissante braque sans cesse l'attention des gens sur les formes et les fonctions corporelles. Dans une société qui semble vouer un culte au corps, les paroles de Jésus paraîtraient-elles irréalistes, voire dangereuses, pour la pensée contemporaine ?
Considérons le contexte dans lequel Jésus s'exprimait. Lors de ce que l'on appelle désormais le « Sermon sur la montagne », il demandait en fait à tous ceux qui l'écoutaient de réfléchir à leurs priorités. Élément essentiel de son ministère et modèle de vie, ce sermon exhortait les gens à « cherch[er] premièrement le royaume et la justice de Dieu » (Matthieu 6:33) afin que, par voie de conséquence, leurs besoins humains soient comblés. Le résultat naturel de cette recherche du royaume de Dieu illustre la coïncidence, ou accord spirituel, du divin et de l'humain. C'est un processus d'éveil qui spiritualise la pensée puis le vécu, et met l'un et l'autre en conformité avec les faits divins. Comme l'a démontré Jésus dans son ministère de guérison, le fait de fixer ses pensées sur la vérité spirituelle agit comme une loi dans l'expérience humaine, loi qui, conformément à la réalité divine, est mise en évidence dans la guérison. En fait, ce concept de la coïncidence du divin et de l'humain est à la base de toute guérison spirituelle.
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