J’ai reçu de multiples bénédictions de mon étude de la Science Chrétienne et d’abord la santé. Deux ans après en avoir entendu parler pour la première fois, j’ai pu obtenir l’ouvrage de Mary Baker Eddy, Science et Santé avec la Clef des Écritures. Dès le début, j’ai constaté que la lecture de ce livre m’a fait oublier des maux dont je souffrais périodiquement, comme le rhume de cerveau. Plusieurs années plus tard, je me suis en effet rendu compte que je ne souffrais plus du rhume de cerveau à chaque changement de saison. Avant de connaître la Science Chrétienne, si je mangeais des aliments avec de riz mélangé au pili-pili (poivre), c’était un calvaire pour mon estomac. Mais ce n’est que cinq à six ans plus tard que je me suis rendu compte que ces désagréments avaient aussi disparu.
Je voudrais parler ici d’une guérison fantastique. En 1993, un beau matin, je me suis réveillé et après avoir rejeté du sang à trois reprises, j’ai commencé à m’affaiblir. Ce jour-là, on parlait déjà de la diarrhée rouge dans notre localité. C’était les débuts d’une épidémie. Cette maladie se caractérise par les symptômes que je venais de manifester et produit en général une déshydratation qui entraîne la mort.
J’ai senti que Dieu m’invitait à prier pour la localité et pour moi-même. Je me suis donc mis à prier. Dans le premier chapitre de la Genèse, il est dit que l’homme a été créé à l’image et à la ressemblance de Dieu. Ma prière était basée sur cette vérité biblique. Je devais reconnaître qu’en tant qu’image et ressemblance de Dieu, j’étais l’enfant chéri de Dieu. Pour que le mal quel qu’il soit (péché ou maladie) puisse m’atteindre, il aurait fallu qu’il affecte en premier lieu l’origine de mon être, Dieu. Or, la Science Chrétienne m’a appris que Dieu est l’Esprit infini, qu’Il est parfait et que l’Esprit ne produit que ce qui Lui est semblable. Dans ma prière, j’ai donc reconnu que j’étais un être spirituel, non pas un être physique, matériel et mortel. Puisque Dieu est parfait, moi aussi, en tant que reflet de Dieu, je manifestais, j’exprimais, la perfection de mon Dieu qui est mon Père-Mère.
Après ma prière, le premier jour, mon état s’est beaucoup amélioré, mais la faiblesse physique continuait à se manifester. Néanmoins, j’ai persisté à comprendre que Dieu ne pouvait pas être malade, et que par conséquent, moi non plus, je n’étais pas malade. Mes forces commencèrent à revenir.
Le lendemain matin, cependant, je n’ai pas pu me rendre au travail. C’est alors que j’ai reçu la visite de la délégation syndicale de l’aéroport, où je travaillais. Comme les agents avaient appris que j’étais malade et que je n’étais pas allé à l’hôpital pour me faire soigner, ils ont demandé à la délégation syndicale de venir me voir, soit pour me convaincre d’aller à l’hôpital soit pour que je puisse leur donner une décharge. J’ai refusé de me rendre à l’hôpital et je leur ai expliqué que, depuis plusieurs années, je me soignais uniquement par la prière. Les membres de la délégation ont compris qu’ils ne pourraient pas me convaincre, et que j’étais responsable de mes actes.
Le matin suivant, je suis allé au travail normalement. J’étais complètement guéri. Dans Science et Santé, Mary Baker Eddy a donné un commentaire du verset 31 du premier chapitre de la Genèse: « Dieu vit tout ce qu’il avait fait; et voici, cela était très bon. » En commentant ce passage, elle dit ceci: « L’Entendement insondable est exprimé. La profondeur, l’étendue, la hauteur, la puissance, la majesté et la gloire de l’Amour infini remplissent tout l’espace. » (p. 520) Pour moi, ce passage résume, en quelque sorte, toute mon expérience. Malgré les apparences physiques, je savais que cette maladie, ainsi que ses symptômes matériels n’avaient aucun pouvoir parce que l’Entendement remplissait tout l’espace: aussi bien ma conscience, que mon environnement, que ma localité et même tout l’univers.
Ma prière pour la localité avait consisté en une reconnaissance de la perfection de l’amour de Dieu pour ses enfants, ce qui incluait tous les habitants de la ville. Un cantique de l’Hymnaire de la Science Chrétienne (n° 374) m’avait fourni ces paroles inspirées:
Nous te louons, ô Père,
Qui prouves chaque jour,
De toutes les manières,
Que ton nom est Amour !
Et cet Amour n’envoie
Ni fardeau, ni chagrins.
Ô merveilleuse joie:
Rien n’est vrai que le bien !
J’avais reconnu fermement et avec constance que la diarrhée rouge, comme n’importe quelle maladie ne venait pas de Dieu, donc qu’elle était sans créateur. J’ai affirmé dans ma prière que la localité et les environs étaient exempts de tous « fardeaux ou chagrins » parce que inclus dans la perfection de l’Amour, Dieu le bien. Finalement, cette maladie qui était réputée si dangereuse n’a fait aucune victime et a été rapidement stoppée.
Kinshasa,
République démocratique du Congo
