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Une nouvelle entreprise prospère... ... Après un investissement dans l’Esprit

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de novembre 2007


Je n’ai jamais désiré être mon propre chef. J’étais toujours heureux de travailler pour de grandes organisations solidement établies sur le marché. Pour moi, c’était plus simple de ne pas avoir à me faire de souci pour le salaire du mois suivant.

Mais en 1991, j’ai perdu mon travail. Financièrement, je me trouvais au niveau zéro et me demandais quelles démarches entreprendre. J’aurais pu chercher un autre emploi mais, du fait que mon licenciement avait eu un certain retentissement dans la cité suisse où j’habitais, j’ai estimé que la meilleure formule était de créer ma propre entreprise. Des anciens clients de mon ex-employeur m’ont encouragé à le faire, allant même jusqu’à m’offrir leur appui.

Au fil de mon étude de la Bible et des œuvres de Mary Baker Eddy, j’ai appris à faire confiance à Dieu. Dans son œuvre principale, Science et Santé avec la Clef des Écritures, Mary Baker Eddy a écrit ceci: « Les épreuves font voir la sollicitude de Dieu » (p. 66) et « L’Âme a des ressources infinies pour bénir l’humanité » (p. 60) Cela m’a beaucoup inspiré.

Une aventure divine commençait et je mettais ma confiance dans le fait que Dieu pourvoirait à tous mes besoins. Toutefois j’étais curieux de savoir comment les choses allaient se dérouler. Comment trouverions-nous des clients ? Où trouverais-je les ressources nécessaires pour effectuer le travail ?

J’ai compris qu’il était important de surmonter ces défis. J’ai alors prié pour acquérir un meilleur sens de la domination dont Dieu a doué l’homme (homme étant pris ici dans le sens le plus large et incluant hommes, femmes et enfants), domination dont parle le premier chapitre de la Genèse (voir Gen. l: 28). Mes prières consistaient à affirmer que Dieu m’aimait. En plus, j’ai compris que j’aurais les moyens pour faire face à une telle situation.

Certainement, les ressources divines nécessaires pour m’acquitter de mes responsabilités devaient exister. Parmi ces ressources, il y avait l’intelligence, qui trouve son origine dans l’Entendement divin; la force et l’énergie de la Vie divine; l’honnêteté de la Vérité divine; la tendresse de l’Amour divin. J’ai affirmé que, malgré tous les défis qui pouvaient se présenter, Dieu était toujours présent, prêt à me guider; et je pouvais être le témoin d’une telle présence. Bien qu’ayant l’impression de ne pas être prêt pour une telle étape, je ne devais pas m’inquiéter. Je savais que j’exprimais des qualités divines, et cela d’une manière qui devait bénir toutes les personnes concernées par cette nouvelle entreprise.

Curieusement, un matin je me suis réveillé avec le mot « adéquat » tournant dans mes pensées. Il me semblait important de bien comprendre le sens de ce mot, donc je me suis plongé dans mon dictionnaire. J’ai découvert que le mot avait une origine latine et voulait dire « créé égal à ». J’avais toujours pensé que son sens était « suffisant ou juste assez pour ».

À ce moment-là, il m’est devenu clair que, caché au fond de ma conscience, se trouvait le sentiment d’être inadéquat. Ce sens limité se manifestait dans mon expérience par un manque de clients, un manque de talent pour faire mon travail et une insuffisance de personnel pour m’aider. Avec ce constat, un verset de la Bible, tiré de l’épître aux Philippiens me vint en mémoire, dans lequel l’apôtre Paul parle de Jésus de la manière suivante: « Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ, lequel, existant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à arracher d’être égal avec Dieu. » (Philippiens 2: 5,6)

J’ai vu que Jésus n’a jamais eu l’impression d’être inadéquat. Il savait qu’il était créé par Dieu, à Sa propre image.

J’ai compris que Jésus ne s’était jamais senti séparé de Dieu. Il se voyait l’expression même de Dieu, totalement uni à Lui (un avec Lui). Il a gardé ce sens de la toute présence de Dieu, même dans des situations bien plus périlleuses que les circonstances de ma vie professionnelle.

Ainsi, la solution de mes problèmes au travail ne consistait pas à trouver des clients, ou des collaborateurs compétents, mais à me séparer du sentiment d'être inadéquat. Ce point découvert, il était facile de m'en débarrasser.

À ce moment, un événement se produisit – et c'était un résultat immédiat de la compréhension de ma plénitude spirituelle. Le matin même de cette découverte spirituelle, j'ai reçu un appel du gérant d'une compagnie d'opéra en Suède. Ma femme (à qui je servais d'agent) avait un contrat avec cette compagnie pour chanter « Turandot » mais, selon le directeur, la situation financière de cet établissement n'allait pas permettre de monter la production. J'ai écouté les nouvelles presque sans commentaires. Mais à cause de l'inspiration reçue ce matin-là au sujet de la nature adéquate de la création divine, je me suis rendu compte que chaque objet de cette création avait les ressources pour atteindre son but.

La compagnie d'opéra était incluse dans la création divine. C'était une idée divine, non conçue pour échouer. J'ai ressenti la conviction que Dieu voyait les choses de cette manière. La perception humaine de la situation importait peu. Il ne m'a même pas semblé nécessaire d'informer ma femme des détails de l'appel. Ma conviction était totale.

Dans la semaine, je reçus un fax de la compagnie suédoise annonçant que les fonds nécessaires pour monter la production et honorer le contrat de ma femme avaient été trouvés. Cette expérience m'a convaincu que j'étais sur la bonne voie en ce qui concernait ma propre entreprise. Sur le plan spirituel, mon entreprise, comme moi-même, faisions partie de la création divine. Elle était assujettie aux mêmes lois spirituelles et aux mêmes soins de Dieu que chaque autre composante de cette création.

À une autre occasion, mon associé et moi avons reçu une invitation à nous rendre à un séminaire en Italie, à Turin. À première vue il ne semblait pas logique d'y assister car les organisateurs étaient nos concurrents et nous n'avions pas d'intérêt à utiliser leurs services. Mais j'avais une conviction inexplicable: je devais y aller. Il semblait qu'une directive divine m'incitait à faire le voyage, en dehors de toute logique. Pendant la conférence, nous avons rencontré le représentant d'un cabinet d'avocats international. Dès la fin de la conférence il a commencé à travailler avec nous et nous a envoyé des clients.

Il n'y avait pas d'explication à un tel déroulement. Nous étions une petite entreprise, pas connue, avec peu de capital et n'ayant pas plus de talents que les autres participants à la conférence. Néanmoins, il me semblait juste qu'au fur et à mesure que nous cultivions les qualités divines telles que l'honnêteté et la gentillesse, les personnes qui seraient le mieux servies par nos talents seraient attirées par les services que nous avions à offrir. Et ce fut bien le cas.

Explorer l'amour profond de Dieu et son expression tangible apporte une réelle satisfaction. Nous pouvons effectivement faire l'expérience de cette promesse divine selon laquelle « votre Père a trouvé bon de vous donner le royaume » (voir Luc 12:32).

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