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Article de couverture

Un plan de route pour la nouvelle génération

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de septembre 2005


Les signes sont sous nos yeux, même s’il est parfois difficile de les repérer. La nouvelle génération – celle des dix-huit-vingt ans – est animée par une véritable quête spirituelle et un sens du sacré. Elle se tourne vers Dieu, elle est ouverte aux autres et tient farouchement au principe de l’égalité. Mais alors que des enquêtes nous décrivent le scepticisme de ces jeunes à l’égard des religions institutionnelles, des jeunes dont la quête spirituelle les conduit souvent sur des chemins peu orthodoxes, il faut être bien perspicace pour savoir ce qui les attire vraiment et comment les aider à atteindre leur but.

Regardons les choses en face. La religion n’était pas destinée à être une fin en soi. Elle était censée être un pont menant à la spiritualité. Mais à un moment donné, de grandes structures institutionnelles se sont établies afin de se transmettre à chaque nouvelle génération. Or ils sont transmis à des gens qui ne sont pas particulièrement intéressés par cet héritage, à une génération qui tend de plus en plus à emprunter d’autres chemins.

Cela n’est pas forcément un mal. Bien des rites, des dogmes et des hypocrisies méritent d’être abandonnés. Si toute une génération de chercheurs spirituels entame aujourd’hui un voyage spirituel, beaucoup le font sans prendre la peine d’emporter de carte. L’Église et les services religieux occupent pourtant encore une place importante sur de nombreux itinéraires intérieurs. Ils permettent de croître spirituellement tant de façon individuelle que dans le cadre d’une communauté de gens qui s’emploient à la guérison du monde.

La Bible est un livre qui parle d’itinéraires spirituels, de traversées du désert et de victoires inégalées. Pour Mary Baker Eddy, la fondatrice de cette revue, la Bible était «la carte de la vie» qui indique la voie vers l’Esprit. Le voyageur d’aujourd’hui découvre, comme dans les temps bibliques, qu’il s’agit là d’une quête très intime, mais pas complètement personnelle.

Le monde a besoin de gens de foi, de visionnaires spirituels prêts à s’attaquer aux problèmes de la planète, qu’il s’agisse, par exemple, de la disparité entre pays riches et pays pauvres ou de la dévastation des forêts tropicales. Le monde a besoin de guérisseurs spirituels prêts à traiter les peines et les peurs individuelles. Si les rangs des praticiens de la guérison spirituelle, qui sont actuellement peu nombreux, sont appelés à grossir, les nouvelles recrues seront issues de cette nouvelle génération. Mais passer du statut de voyageur spirituel à celui de praticien de la guérison spirituelle, c’est dépasser les motivations et ambitions personnelles. C’est prendre modèle sur Moïse, Joseph et, surtout, sur Jésus le Christ. Chacun de ces personnages extraordinaires cheminait à la fois dans une sphère privée et pour l’intérét de la collectivité. Chacun d’eux a tracé un chemin de bienfaits et de guérisons, accesible à une plus grande partie de l’humanité, sans occulter pour autant leur identité et leurs buts individuels. Les praticiens sont d’autant plus nécessaires que les dangers semblent nombreux, même s’ils ne sont pas toujours visibles. En 1970, ceux qu’on a appelés les enfants du «baby-boom» déclaraient dans le cadre d’un sondage d’opinion, qu’ils voulaient avant tout que leurs enfants soient «heureux». Interrogés récemment sur la même question, ils insistaient cette fois sur le «sens moral». Pourquoi ce revirment ? Les jeunes adultes doivent traverser un terrain des plus incertains, car il est parsemé de mines – celles d’un matérialisme outrancier, celles d’une pandémie de maladies sexuellement transmissibles, ou celles des messages des médias, qui font sans cesse l’apologie d’un individualisme forcené au détriment de l’altruisme. Tous ces dangers justifient le besoin d’un plan de route pour la spiritualité, qui sera capable de donner à cette génération le pouvoir d’apporter la guérison à un monde assoiffé d’espoir.

Dans cette génération comme dans toutes les autres, chaque individu est divinement doué pour la spiritualité. Elle nous est innée. Nous provenons tous d’un Parent divin qui est l’Esprit pur, l’Amour qui comprend tout, la Vérité indestructible. Cela signifie qu’au plus profond de notre être, nous sommes spirituels, semblables à Dieu, nous ne sommes pas entravés par les limites du matérialisme ni même de la matière.

C’est pourquoi le désir de connaître une vraie spiritualité et de la vivre dans des guérisons quotidiennes ne nous est jamais étranger. C’est toujours naturel, toujours inné. Il se peut que ces faits spirituels, qui concernent notre origine et notre inclination naturelle, soient niés, mais on ne peut les détruire, même si la dénégation prend parfois la forme d’arguments avancés par les chercheurs des neurosciences, selon lesquels les tendances spirituelles seraient liées à l’hérédité et à l’évolution.

D’une certaine façon, ces arguments réducteurs s’inscrivent dans un contexte plus large qui n’a pas échappé à Mary Baker Eddy. Elle écrit dans son ouvrage principal, Science et Santé avec la Clef des Écritures: «La détermination de tenir l’Esprit dans l’étreinte de la matière persécute la Vérité et l’Amour.» (p. 28) Ces termes qui commencent par une majuscule, Esprit, Vérité, Amour, sont des synonymes bibliques pour Dieu. Mary Baker Eddy les emploie pour donner au genre humain un meilleur aperçu de la nature du Divin. Si tenace soit-elle, la détermination dont elle parle est vouée à l’échec.

C’est l’étreinte de l’Esprit, non celle de la matière, qui est indéfectible. C’est l’étreinte de l’Esprit autour de chaque personne, de chaque génération, qui nous ramène sur le chemin, même si nous nous en sommes collectivement éloignés.

Pour dire les choses autrement, notre quête n’est pas unilatérale. Dieu va à la rencontre de cette génération de chercheurs spirituels. Selon le prophète Ézéchiel, Dieu déclare, parlant de Ses «brebis»: «Je chercherai celle qui était perdue, je ramènerai celle qui était égarée, je panserai celle qui est blessée, et je fortifierai celle qui est malade.» (Ézéchiel 34:16)

Lorsque les chercheurs spirituels rencontrent l’Amour divin qui vient aussi les chercher, le chemin devient davantage praticable. Les pas du voyageur s’affermissent. Le besoin de guérisseurs spirituels commence à être comblé. Le monde est en voie d’amélioration.

Cette nouvelle génération arrive dans une société qui est, à bien des égards, inculte spirituellement. C’est pourquoi la «carte de la vie», la Sainte Bible – et notamment les évangiles qui rendent compte du ministère de guérison de Jésus et de son enseignement – est plus nécessaire que jamais. Selon certaines observations, on est en train de la redécouvrir. Après avoir connu un déclin dans la fin des années 80 et le début des années 90, la lecture de la Bible a augmenté de 7 % parmi la nouvelle génération, au cours des six dernières années.

Fermement ancré dans les Écritures, Science et Santé déclare: «Moins vous inquiéter “pour votre vie, de ce que vous mangerez ou de ce que vous boirez”; moins vous inquiéter “pour votre corps de quoi vous serez vêtus”, cela fera, pour la santé de la nouvelle génération, beaucoup plus que vous ne le pensez. Les enfants devraient rester enfants quant aux connaissances, et ne devenir des hommes et des femmes qu’en développant leur compréhension de la nature plus élevée de l’homme.» (p. 62) Cette nature plus élevée s’acquiert plus sûrement quand les efforts que l’on accomplit pour s’éduquer spirituellement s’appuient sur la compréhension de ce qui est à l’œuvre. C'est le Divin qui est à l’œuvre dans tous les cœurs humains. Le Père-Mère est à l’œuvre, il secoue, réveille, informe, éclaire toute une génération, sur une base individuelle.

Jésus déclare: «Nul ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire.» (Jean 6:44) Notre Parent céleste attire chacun, chacune, au Christ, à l’Esprit d’amour si essentiel pour accomplir des guérisons, au pouvoir et à la présence du Divin. Lorque cette génération lit la carte et en suit les directives au cours de son cheminement spirituel, c’est toujours de concert avec l’attraction exercée par le Père-Mère, jamais pour la remplacer. Heureusement, Dieu ne laisse jamais aucun d’entre nous dans le désert du matérialisme ou de l’égocentrisme. Il donne à chaque voyageur le moyen de discerner et d’accomplir la promesse qui est en lui. C’est la raison pour laquelle les décennies qui sont devant nous pourraient bien être celles de découvertes et de guérisons spirituelles sans précédent.

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