Les signes sont sous nos yeux, même s’il est parfois difficile de les repérer. La nouvelle génération – celle des dix-huit-vingt ans – est animée par une véritable quête spirituelle et un sens du sacré. Elle se tourne vers Dieu, elle est ouverte aux autres et tient farouchement au principe de l’égalité. Mais alors que des enquêtes nous décrivent le scepticisme de ces jeunes à l’égard des religions institutionnelles, des jeunes dont la quête spirituelle les conduit souvent sur des chemins peu orthodoxes, il faut être bien perspicace pour savoir ce qui les attire vraiment et comment les aider à atteindre leur but.
Regardons les choses en face. La religion n’était pas destinée à être une fin en soi. Elle était censée être un pont menant à la spiritualité. Mais à un moment donné, de grandes structures institutionnelles se sont établies afin de se transmettre à chaque nouvelle génération. Or ils sont transmis à des gens qui ne sont pas particulièrement intéressés par cet héritage, à une génération qui tend de plus en plus à emprunter d’autres chemins.
Cela n’est pas forcément un mal. Bien des rites, des dogmes et des hypocrisies méritent d’être abandonnés. Si toute une génération de chercheurs spirituels entame aujourd’hui un voyage spirituel, beaucoup le font sans prendre la peine d’emporter de carte. L’Église et les services religieux occupent pourtant encore une place importante sur de nombreux itinéraires intérieurs. Ils permettent de croître spirituellement tant de façon individuelle que dans le cadre d’une communauté de gens qui s’emploient à la guérison du monde.
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