Je sortais tout juste d'une église où nous avions terminé une longue répétition de chants sacrés pour la période de Noël. Pensive et silencieuse, j'avais le cœur rempli d'allégresse pour la beauté que nous venions d'exprimer, et toute la joie et l'amitié partagées.
Dehors, il faisait bon mais les trottoirs étaient glissants et il avait neigé. Debout à un coin de rue, j'attendais que le feu de circulation passe au vert pour traverser. Lorsque le feu changea, je m'engageai sur la chaussée.
Soudainement, un autobus, filant à bonne allure, fit un rapide virage dans ma direction. Je n'eus que le temps de reculer sur le trottoir glacé pour éviter de glisser sous le véhicule. Puis je finis par traverser enfin la rue pour prendre l'autre bus qui devait me ramener chez moi. Comme je courais pour ne pas le manquer, je fis une chute sur le trottoir, me tordant une cheville. Une dame passa près de moi et demanda si elle pouvait m'aider. Non, merci Madame, répondis-je, je vais bien. Je me relevai et courus vers l'arrêt d'autobus. Enfin installée bien au chaud, la paix m'ayant de nouveau envahie, je glorifiai Dieu pour Sa protection omniprésente dans ma vie et affirmai silencieusement que rien d'inharmonieux n'avait pu toucher mon être créé par Dieu. Le fait d'être une idée spirituelle, le pur reflet de Dieu, me donnait la maîtrise sur le corps. En fait, dans la réalité spirituelle, je ne vis pas dans un corps physique.
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