Quelquefois, les parents qui travaillent peuvent presque visualiser leur lutte intérieure. Il y d’une part les exigences parentales, des obligations qui sont chères aux parents et les incitent à couvrir leurs enfants d’attentions. Et d’autre part les exigences du monde du travail, travail qui produit des biens dont la famille ne peut se passer: nourriture, vêtement et toit. Ainsi, les parents se sentent parfois tiraillés entre les deux, et perdent patience.
Au cours de ces années où j’étais une maman qui travaille, j’ai appris que ce sentiment peut découler de suppositions qui ne sont pas vraiment valables. Comme celle qui veut que les occupations maternelles et paternelles soient, à la base, brouillées avec le monde du travail. Ou encore celle qui considère le fait de prendre soin des enfants, et celui d’assumer des responsabilités professionnelles, comme une suite de devoirs essentiellement physiques.
Il existe pourtant une façon de voir la vie, chez soi et au travail, comme formant un tout cohérent. Ce point de vue est spirituel. Il se base sur la qualité de l’ensemble, plutôt que sur la tâche elle-même. Il valorise ce que vous faites, à la fois en tant que parent, et en tant que travailleur, à partir des qualités spirituelles que vous entretenez en vous-même et chez les autres, qualités comme l’intelligence, l’amour, la sérénité, l’harmonie. Des qualités, en fin de compte, qui viennent de Dieu.
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