Original publié dans Der Christian Science Herold
Un dimanche, il y a presque un an, notre fils, qui habite en résidence universitaire, était parti faire un tour sur son vélo de course. Cet après-midi-là, il nous a appelés au téléphone. Il était à l'hôpital parce qu'il venait d'avoir un accident. Je lui ai demandé comment il se sentait. «Bien», me répondit-il. Il a ajouté qu'il voulait quitter la clinique et rentrer à la maison. Il s'est renseigné sur le nom de la clinique et nous nous y sommes rendus.
Étant scientistes chrétiens, nous avions eu l'habitude de nous appuyer sur Dieu pour la guérison et notre famille avait eu de nombreux exemples des bons effets de cette confiance. Je priai Dieu et les pensées affluèrent: c'était comme un fleuve d'espoir. Dieu était présent. Il n'y avait donc aucune raison d'être triste ou inquiet. C'était l'occasion pour nous d'être témoins de la toute-puissance et de la sollicitude aimante de Dieu. Toutes les merveilleuses pensées qui me vinrent à l'esprit confirmaient la sollicitude et la présence de Dieu.
Penser cela ne m'a pas vraiment pris beaucoup de temps, tout est allé très vite. L'une de ces idées m'a été particulièrement utile: «Les anges de la présence de Dieu sont dans la clinique, et ils remplissent tout l'espace. La loi de Dieu est la seule puissance et est toujours à l'oeuvre. Dieu est toujours actif et il S'exprime par chacun de nous.» De plus, un passage de Science et Santé m'est venu à l'esprit: «Les accidents sont inconnus à Dieu, l'Entendement immortel, et nous devons abandonner la base mortelle de la croyance et nous unir à l'unique Entendement, afin de remplacer la notion de hasard par le vrai sens de la direction infaillible de Dieu et faire ainsi paraître l'harmonie.» (p. 424)
Le médecin responsable nous dit que notre fils devrait rester en observation pendant au moins 48 heures car il était resté trop longtemps inconscient. Je lui répondis que je comprenais, et j'ai pensé: «Les docteurs ne pourront observer que la vérité.»
La police nous a expliqué que notre fils descendait une pente raide et que le feu était au vert pour lui quand une voiture qui tournait à gauche lui avait coupé la route. Il n'avait pu l'éviter. Il y avait des témoins qui pouvaient confirmer qu'il n'était pas en tort. Je me suis attachée à voir clairement les faits spirituels contredisant l'accident: Dieu gouverne toutes les fonctions et toutes les entités de Sa création. Tout comme un rayon de lumière ne peut pas briller de travers, il est impossible qu'un enfant de Dieu agisse de travers, ou qu'il fasse obstacle à un autre de Ses enfants.
Bientôt, on enleva la perfusion à mon fils. Par moments, il avait l'air quelque peu hébété. Répondant aux multiples questions, comme par exemple celles concernant les allergies qu'il pourrait avoir, je pensai de nouveau qu'il était totalement lié à Dieu et que de ce fait, rien ne pouvait le toucher ou lui faire du mal, quoi qu'il se soit passé pendant qu'il était encore inconscient.
Ce soir-là, quelques camarades étudiants sont venus le voir pendant un bon moment. Il devait commencer un stage de physique important trois jours plus tard et ne pouvait absolument pas le manquer. Il n'a pas douté un seul instant qu'il serait guéri.
Dans nos prières, nous avons réfléchi aux pensées suivantes: «Il n'y a pas d'état de choc, puisque la conscience de Dieu, que nous reflétons, est toujours équilibrée. La seule chose que nous puissions oublier, c'est ce qui n'appartient pas au royaume de l'Amour divin. Dieu est le chef, la loi, le Principe de notre existence, et Il est inébranlable.»
Le médecin en chef adjoint nous recommanda une opération pour les doigts de notre fils, parce qu'ils étaient fracturés. On lui avait mis un plâtre qu'il devait garder de six à huit semaines. Après avoir quitté la clinique, notre fils est retourné à l'université.
Ce mercredi-là, il commença son stage. Nous étions si heureux de cela. La semaine s'est passée et nous avons continué à prier et à rendre grâces à Dieu. Et nous nous sommes attachés à l'idée suivante: «La seule substance des os, c'est la pensée qui les forme.» (Science et Santé, p. 423) La substance spirituelle des os est faite de bien, de qualités divines qui ne sont jamais divisées ou cassées.
Quand nous avons rendu visite à notre fils, il pouvait manger avec une fourchette et un couteau, malgré le plâtre. Pendant la troisième semaine après l'accident, il a décidé qu'il en avait assez du plâtre et il a demandé à un orthopédiste de le lui enlever. Les doigts qui avaient été cassés étaient guéris et aucune opération chirurgicale n'a été nécessaire. Le médecin a même observé à ce moment-là qu'une autre fracture au bout du pouce avait également été guérie. Peu de temps après, notre fils s'est remis à jouer du piano.
C'est merveilleux de connaître la Christian Science et de la mettre en pratique. La Bible, les livres de Mary Baker Eddy, l'Hymnaire de la Christian Science, et les périodiques de la Christian Science, sont de merveilleux outils pour la prière. Nous nous sentons abondamment bénis. Je suis reconnaissante pour toutes les occasions que nous avons eues, au fil des ans, d'employer ces outils et pour toutes les bénédictions qui en ont découlé dans notre vie. Qu'une guérison soit immédiate ou qu'elle prenne un peu plus de temps n'a pas eu d'importance, elle a toujours débouché sur une bénédiction, et il y a toujours eu des progrès.
Schiffweiler, Allemagne.
    