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Article de couverture

Quand vous faites découvrir la foi à votre enfant...

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de septembre 2005

Concord Journal


Il me paraît utile d'ajouter quelques commentaires au discours actuel sur la dépression et le suicide des jeunes. Voyez-vous, j'ai été un adolescent perturbé. Mes parents ont divorcé quand je n'avais que quatre ans. Mon père battait ma mère et l'avait presque tuée. C'était une femme formidable, mais elle était elle-même très troublée. Son médecin lui prescrivait des somnifères et autres calmants. Parfois elle disait: «La seule raison pour laquelle je n'en prends pas une trop forte dose pour me suicider, c'est que je me sens responsable de vous, mes enfants.»

C'est ainsi que cette pensée a été semée en moi. Quand j'ai sombré dans des phases où j'avais l'impression de ne rien valoir, le suicide me semblait être une bonne solution: je savais comment, et le moyen était à ma portée.

Or, ma mère a fait une autre chose: elle a veillé à ce que j'aille chaque semaine à l'école du dimanche de sa confession. Méme si elle pensait qu'elle-même ne vivait pas ce à quoi elle croyait, elle voulait que je reçoive ce qu'il y avait de mieux. Selon sa conception de sa responsabilité parentale, il était crucial que j'apprenne les leçons bibliques de cette école. Et je les ai effectivement apprises. Un de mes récits favoris était celui de Joseph. Cet homme-là, en effet, avait toutes les raisons du monde de se sentir déprimé ! Ses frères jaloux l’avaient vendu comme esclave; la femme de son maître s’était mal conduite avec lui; on l’avait amené devant Pharaon et placé dans une position [la prison] où il avait toutes les chances de connaître l’êchec. Cependant il aimait toujours les autres et cherchait à faire le bien.

Cette histoire m’a beaucoup parlé. Même si personne ne savait que je souffrais de dépression et que je pensais au suicide, ce message était passé: faire du bien à autrui était la chose à faire. Et c’est ce qui a entraîné ma guérison. Quand je m’enfonçais dans la déprime, je me disais qu’une bonne action de ma part, une gentillesse non sollicitée, m’aiderait. Et ça marchait. Je me suis ainsi aperçu que je pouvais désherber le jardin d’un voisin, juste pour lui faire plaisir, ou préparer le gâteau préféré de ma mère, ou rendre un service à quelqu’un d’autre. Et voilà, envolée la dépression ! Ce procédé fonctionnait à chaque fois comme un charme. Ainsi, je me sentais libre, et non plus piégé par un sentiment de désespoir.

Mais il y a eu autre chose: mes sentiments de détresse recouvraient une soif de connaître ce que peut ressentir un enfant lorsqu'il se trouve avec son papa. Je souhaitais désespérément la compagnie d’un père qui dirait: «Bravo, Bob !», ou qui me prendrait dans ses bras, ou encore qui discuterait tout simplement avec moi et me parlerait de sa vie. Mais pour moi il n’y avait qu’un grand vide, parce que mon père avait fondé une nouvelle famille et avait un autre fils.

Je n’ai trouvé la solution à ce problème que bien des années plus tard, après avoir entendu la réponse d’une de mes connaissances à qui je disais que je lui raconterais un jour mes tourments d’adolescent. Elle m’avait répondu: «Mais tu es toujours si heureux !» Et elle avait raison, je le suis. Voici comment les choses ont fini par se résoudre pour moi. Je lisais Non et Oui, un ouvrage où Mary Baker Eddy expose sa compréhension de certains points théologiques profonds que le clergé soulevait alors au sujet de la Christian Science. Elle répondait entre autres à la question: «Y a-t-il une divinité personnelle ?» Une simple expression dans sa réponse a transformé ma vie: «Ce qu’est la personne de l’infini, nous l’ignorons; mais nous sommes conscients, avec gratitude et amour, de la tendresse paternelle de cet Être Suprême.» (p. 19) L’expression, «tendresse paternelle», me réconforta si profondément que je sus aussitôt que Dieu m’avait déjà donné toute l’approbation, tout l’amour et toutes les certitudes dont je pourrais avoir besoin. Il ne m’était plus nécessaire de les recevoir d’un père humain. Je savais avec certitude pour la première fois que Dieu était réellement mon Père, et le Père de tous.

Il est intéressant de signaler que, peu après, mon père et moi nous sommes retrouvés. Nous sommes allés à la pêche ensemble et sommes devenus amis. Il n’avait pas beaucoup changé, mais moi, oui, ce qui a fait toute la différence.

Ainsi, je me suis rendu compte que ma foi et ma relation à Dieu avaient constitué un moyen d’obtenir la guérison. Si vous voulez que votre enfant ait les meilleures chances de faire face aux problèmes de l’adolescence, la réponse peut venir simplement de votre religion. Les membres d’une association de notre ville pour le développement de la jeunesse soulignent qu’une bonne façon d'aider les jeunes consiste à leur permettre de participer à une activité religieuse une heure par semaine. Je vous assure que ça marche !

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