Ces conférences ont pour but principal de présenter la Christian Science au public, et doivent être données dans des lieux conçus pour recevoir les gens. L13067, Conseil des conférences de la Christian Science, 29 juin 1903, exemplaire avec corrections de la main de Mary Baker Eddy, Collection Mary Baker Eddy. Extrait d'une brochure de 1903 du Conseil des conférences
Faites un bout de chemin avec eux, comme Jésus l'a fait, et laissez-les parler, puis écoutez ce qu'ils sont prêts à entendre. L03681, lettre de Mary Baker Eddy à Irving C. Tomlinson, 21 juin 1899, La Bibliothèque Mary Baker Eddy pour le progrès du genre humain, Collection Mary Baker Eddy.
Mary Baker Eddy
«Aujourd'hui, les gens cherchent dans la spiritualité des éléments qui peuvent leur être utiles dans leur vie quotidienne. Les membres du Conseil des conférences sont des orateurs et praticiens de la guérison spirituelle; ils répondent à cet appel au moyen de causeries et d'ateliers qui présentent les idées pratiques de Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy.»
Ce qui précède apparaît [en anglais] sur la page Web du site Internet de L'Église Mère consacrée au Conseil des conférences (www.churchofchristscientist.org/lectureplanning). Ce texte indique clairement que la disposition statutaire de Mary Baker Eddy donnant la possibilité de parler de la Christian Science directement au public est toujours en vigueur, plus de cent ans après la fondation de ce Conseil.
Sur la page d'accueil, l'introduction se poursuit ainsi: «Les églises filiales et les sociétés ont la possibilité d'organiser des ateliers, des tables rondes, des conférences sur Internet et des causeries interactives pour les habitants de leur ville. Cette page montre la grande diversité des lieux où les cinquante-quatre conférenciers nommés cette année sont allés à la rencontre des gens, là où ils sont: expositions, congrès, forums œcuméniques, salles de classe, écoles de médecine et hôpitaux, prisons, centres de désintoxication et cliniques où sont soignés les malades du SIDA. Ces conférenciers ont également donné des interviews pour la radio et la télévision et des causeries en direct sur le Net.
Ils rencontrent aussi les gens dans leurs villages, en Afrique (voir encadré, p. 37). Le site lui-même joue un rôle majeur en permettant à L'Église Mère et à ses filiales de travailler ensemble à l'organisation d'une conférence destinée à un public ou à un quartier particulier. Il fournit des liens donnant accès à des renseignements détaillés sur le calendrier des conférences déjà programmées et les conférenciers. Il permet d'accéder à Publicly Speaking, un bulletin que le Conseil des conférences fait paraître chaque mois, ainsi qu'à un guide complet sur l'organisation de conférences. Tout y est traité: comment définir le public, le sujet et le style de la conférence, choisir un conférencier, promouvoir, annoncer et assurer le suivi de la conférence, se faire aider par des consultants spécialistes des médias et de la publicité.
Une conférence, c'est un message
A un moment donné, le site Internet dit ceci: «Une conférence sur la Christian Science, c'est un message, un message d'espoir, de réconfort et de guérison. C'est un message qui montre à “ceux qui, en toute honnêteté, cherchent la Vérité”, comment on peut appliquer les idées que présente Mary Baker Eddy dans les pages de Science et Santé. Ainsi que le stipule le Manuel de L'Église (p. 93), les conférences donnent “une réponse exacte et juste aux propos avancés en public condamnant la Science Chrétienne”, et rétablissent la vérité sur la Découvreuse et Fondatrice de la Christian Science, Mary Baker Eddy.»
Le service du Conseil des conférences souligne combien ce message est universel, adapté à différentes sortes de publics, et de portée pratique. L'an dernier, 1448 conférences ont été données dans le monde entier, touchant plus de 38 000 nouveaux venus qui ont acheté ou reçu plus de 21 000 Science et Santé. Chaque conférence est unique en son genre. Le sujet, le lieu, l'âge et le nombre de personnes qui y assistent, le coût, le style, tous ces facteurs varient selon les circonstances et les besoins de la ville où elle est organisée. Ce qui répond aux besoins du public en Ouganda est différent de ce qui est adapté au Royaume-Uni. Mais quel que soit le lieu, quel que soit le continent, le message traite de la Christian Science. Et ce message a des effets bienfaisants et concrets sur l'existence des participants.
Des effets concrets
Après avoir assisté à une conférence sur la Christian Science en Australie, une jeune femme confia: «Il se passe quelque chose en ce moment dans ma vie, et j'avais vraiment besoin de trouver la guérison à ce sujet. Ce que vous avez dit aujourd'hui m'a aidée à me débarrasser de la crainte. Je sais que je vais guérir.»
A peu de distance de là, en Nouvelle-Zélande, une femme qui dirigeait un groupe de soutien à des malades du cancer s'est levée et a remercié la conférencière pour l'atelier que celleci avait dirigé dans une ambiance décontractée: «Vous nous avez engagés à surveiller davantage notre pensée. Nous nous sommes laissés aller à oublier que nous pouvons prendre en charge ce que nous pensons, ainsi que notre bien-être. Nous avons besoin de mettre davantage en pratique ce que nous savons. Votre atelier nous a réveillés en nous incitant à nous attendre à la santé dans notre vie. Vous nous avez donné l'espoir.»
Et en Irlande, un jeune homme tout ému, qui n'avait pas cessé de sourire pendant tout l'atelier-conférence, a dit à la fin: «Je sens l'amour de Dieu qui m'entoure. Je ne me suis jamais senti autant aimé.»
Une conférence sur la Christian Science transforme l'existence des gens. Elle transforme leurs pensées, et en conséquence, transforme leur esprit et leur corps. Les idées énoncées lors d'une conférence sur la Christian Science guérissent. Au Zimbabwe, par exemple, un homme a acheté un Science et Santé après une conférence. Il a téléphoné au représentant de l'éditeur en disant: «Dès l'instant où j'ai eu le livre, j'ai totalement perdu l'envie de boire de l'alcool.»
Aller où la demande est la plus grande
David Stevens connaît bien les effets concrets que peut avoir une conférence de la Christian Science. La série d'ateliers qu'il a donnés l'année dernière, en Californie, a laissé une profonde impression.
David Stevens raconte: «Après une conférence du style atelier que j'avais donnée sur le thème “L'identité spirituelle et les ados”, à Redlands, en 2003, une femme est repartie dans sa ville, bien décidée à aider ceux qui étaient en difficulté à découvrir leur identité spirituelle. Au cours des mois qui ont suivi, elle s'est entretenue, à plusieurs reprises, avec le commissaire, et le juge de sa ville qui dirige le programme de lutte contre la drogue, sous les auspices du tribunal du comté; ce programme, mis en place au plan national, remplace une peine de prison et, avec amour mais fermeté, prépare les jeunes à la réinsertion.
«Il fallait respecter bien sûr la séparation de l'Église et de l'État, mais les responsables du programme ont reconnu la nécessité d'aborder le sujet de la spiritualité avec leurs participants. J'ai été invité à m'exprimer, et peu à peu ils ont été rassurés par le message que je voulais faire passer, message qui parlait de la bonté innée de tout individu, de la possibilité de réforme et du lien indestructible qui unit chacun à Dieu ou à «son pouvoir supérieur», pour reprendre l'expression utilisée par le programme.
Une série d'ateliers
«Ils ont organisé dix ateliers sur “la spiritualité et le respect de soi” destinés aux participants, au personnel et à un groupe de prisonniers en liberté conditionnelle. Nous nous sommes réunis dans une petite salle de classe et nous avons parlé de Dieu, de ce que cela signifiait d'être l'enfant de Dieu et d'avoir cette vision de nous-mêmes. Au cours de nos discussions franches, où j'ai lu des passages de la Bible et de Science et Santé, et où j'ai donné des exemples de vies transformées par l'amour de Dieu, j'ai vu des visages s'adoucir et des cœurs endurcis s'attendrir. A la fin de chaque séance, il y avait des remerciements sincères, et même des embrassades et des larmes.» Parmi les 180 personnes qui ont assisté aux ateliers, déclare David Stevens, environ 130 ont pris un Science et Santé, en payant de 0,50 à 5,00 dollars, argent qui a été reversé au fonds du tribunal pour l'aide aux victimes de la drogue. Un homme est revenu payer le livre plus tard, accompagné de son fils. Il a dit à David Stevens: «Maintenant je sais que je peux parler à Dieu et qu'Il ne me rejettera pas. Je ressens la même chose extraordinaire que quand on m'a accordé la garde de mon fils !»
A la suite de cette série d'ateliers, les statistiques du tribunal ont indiqué une importante diminution des abandons en cours de programme et une augmentation notable de la fréquentation des services religieux. Suzanne Pastuchek, contrôleur judiciaire, fait la remarque suivante: «Pour la première fois en sept ans, je me suis aperçue que moins de participants ont rechuté pendant les fêtes de Noël.»
L'impact a été si fort que Madame Pastuchek a demandé à David Stevens de donner une autre série de conférences pour le programme de l'automne. «Tout cela grâce à l'inspiration d'une personne, à son esprit de bon Samaritain, à ses actions sur le terrain, qui l'ont conduite à secourir des gens qui sont trop souvent oubliés.»
Pour le public
Christine Driessen, directrice du Conseil des conférences, explique: «Depuis le début, les conférences n'ont pas pour but d'être des causeries métaphysiques pour les membres d'églises. Leur but est de faire connaître aux gens les idées de la Christian Science présentées dans Science et Santé et de leur montrer comment commencer à les mettre en pratique.»
Science et Santé a été écrit pour tout le monde, ajoute Christine Driessen, y compris pour les membres de la profession médicale, et c'est la raison pour laquelle le Conseil des conférences donne à présent de nombreuses causeries dans les hôpitaux et les écoles de médecine.
Christine Driessen poursuit: «Les professionnels de la santé aiment beaucoup ce livre. Il leur montre comment faire face à la peur et au désespoir. Il leur offre une autre manière d'aborder l'incurabilité. Et c'est ce qu'ils recherchent. Certains m'ont fait observer qu'un traitement basé sur la matière aura toujours une nature double.
Même s'il apporte un soulagement, il aura toujours des effets secondaires, tandis que la médecine que Mary Baker Eddy présente dans Science et Santé est la médecine de l'Entendement, et elle ne s'accompagne pas d'effets secondaires. Je constate que la profession médicale prend conscience de ce fait et veut en savoir davantage.»
Des ateliers et des salons
Christine Driessen souligne le pouvoir qu'a un atelier de créer un contact avec les gens de façon concrète. «Il y a beaucoup de salons — sur le thème âme/corps/esprit et sur les médecines alternatives — qui font venir des orateurs du monde entier et proposent une grande variété d'ateliers aux visiteurs, qui sont eux-mêmes des gens qui guérissent ou qui recherchent la guérison, explique-t-elle. A ces salons, les églises filiales ont souvent des tables où leurs membres ont installé des Science et Santé et proposent des ateliers sur le livre.
«Dans le cadre de l'un de ces salons, se souvient-elle, il y avait environ soixante-dix personnes qui assistaient à un atelier. Pratiquement aucune ne connaissait le livre. Lors des ateliers, nous donnons la possibilité aux gens de commencer à étudier Science et Santé. Par exemple, Mary Baker Eddy y donne la définition de l'homme, définition qui s'applique à chacun. Toute personne qui vient assister à un atelier/conférence reçoit un Science et Santé et un surligneur. Alors, quand nous parlons de notre identité, afin de leur donner une idée de qui ils sont suite page 40 vraiment, nous ouvrons le livre à la page 258. Il m'arrive de leur suggérer: “Choisissez un paragraphe et remplacez le mot 'homme' par votre nom, le nom d'un proche ou d'un patient. Ou peut-être même remplacez-le par le nom de quelqu'un que vous n'appréciez pas trop. Puis lisez ainsi ce paragraphe et voyez si cela ne change pas ce que vous pensez de cette personne”.»
En quoi cela me concerne
L'une de ces personnes, un psychologue clinicien, fit le commentaire suivant à la fin de la séance: «Quand vous avez demandé de remplacer "homme" par le nom d'un patient, j'ai choisi un patient avec lequel je travaille depuis longtemps et que je n'ai jamais réussi à aider. Mais cette foisci, quand je me suis servi de son nom, je l'ai soudain perçu sous un jour totalement nouveau. Cet exercice a complètement changé la façon dont je le voyais. Et j'ai compris ce qui n'allait pas dans mon approche. Je suis impatient de rentrer et d'essayer les idées du livre sur mes patients.» Et il en a acheté un autre pour un collègue.
Aucune arrière-pensée ... «Faites un bout de chemin avec eux»
En accord avec la vision originelle de Mary Baker Eddy, les organisateurs de conférences ne se perçoivent plus comme essayant de «faire venir les gens à l'église», mais comme s'efforçant de «répondre aux besoins des habitants de la ville». Ce changement indique un intérêt pour cette question essentielle: Comment cette conférence peut-elle servir les intérêts des gens en transmettant les idées puissantes de Science et Santé ?
En d'autres termes: aucune arrièrepensée.
Une conférence sur la Christian Science est une expression de l'esprit du bon Samaritain, de l'amour du prochain que Jésus incitait ses disciples à manifester. Cet esprit n'espère rien en retour, mais il est simplement désireux de répondre aux besoins des gens, et d'être fidèle à l'esprit du conseil que donna Mary Baker Eddy: «Faites un bout de chemin avec eux, comme Jésus l'a fait, et laissez-les parler puis écoutez ce qu'ils sont prêts à entendre. Ibid.
Suivi de la conférence
Ceci dit, «aucune arrière-pensée» ne signifie pas ne rien faire quand il s'agit du suivi de la conférence. En effet, une conférence n'est pas un événement isolé. Elle est un élément du dialogue continuel et de la réponse à apporter au besoin de solutions spirituelles des gens qui nous entourent.
De nombreuses personnes sortent d'une conférence en se demandant comment se servir de ce qu'elles ont appris, et quelle peut être la prochaine étape. A mesure que le nombre de lecteurs de Science et Santé augmente, ces nouveaux lecteurs souhaitent naturellement entrer en contact avec d'autres lecteurs qui approfondissent aussi ces idées.
Dans ce but, des églises filiales organisent des groupes de discussion pour les nouveaux lecteurs, à la salle de lecture. Un échange d'e-mails avec ceux qui ont assisté à la conférence ou un déjeuner pris ensemble peuvent être l'occasion d'apporter un soutien. Le suivi d'une conférence peut inclure en premier lieu la prière, ainsi que des renseignements donnés sur les services religieux, les revues (The Christian Science Journal, le Christian Science Sentinel et Le Héraut de la Christian Science) que les assistants peuvent lire et auxquels ils peuvent s'abonner, sur le cours de Christian Science (cours de guérison spirituelle donné par un professeur de Christian Science agréé) et sur spirituality.com, communauté en ligne [en anglais] à laquelle ils peuvent se joindre vingt-quatre heures sur vingt-quatre.
Éliminer les obstacles
Une conférence dégage la voie pour le chercheur, déclare Karyn Mandan, ancienne directrice du Conseil des conférences. «J'avais l'habitude de penser en termes défensifs à la clause de Mary Baker Eddy sur les conférences qui recommande d'apporter "une réponse exacte et juste aux propos avancés en public condamnant la Science Chrétienne" (voir Manuel de L'Église Mère, art. XXXI, sect. 2), nous dit-elle. Mais à présent je me rends compte que c'est en fait une manière généreuse de prendre soin du chercheur, en l'aidant à trouver des réponses à ses questions, à éliminer les obstacles sur son chemin.»
Et lorsque cet accès est ouvert et que les malentendus concernant la Christian Science et sa Fondatrice sont dissipés, le résultat est certain: Une ambiance qui revivifie et guérit, qui donne une nouvelle orientation au cheminement spirituel des gens, ainsi qu'en ont fait l'expérience les innombrables personnes ayant assisté à une conférence au cours des cent dernières années.
«Les gens sont affamés»
Éliminer les obstacles sur le chemin du chercheur spirituel était essentiel dans la mission de l'Église de Mary Baker Eddy. Et le Conseil des conférences est un élément fondamental de cette mission.
Les gens sont en train de prendre conscience du potentiel de Science et Santé, ainsi qu'en témoigne le nombre de groupes divers qui demandent une causerie. Quelquefois, il s'agit d'autres groupes religieux. Quelquefois, ce sont des centres de traitement contre la toxicomanie et l'alcoolisme, des centres de réinsertion, des foyers pour femmes battues et enfants maltraités, des centres de détention et des prisons pour mineurs, des associations et des entreprises. Tous sont à la recherche d'une approche spirituelle permettant de faire face au stress et aux difficultés de la vie.
Mary Baker Eddy avait prédit un monde «ayant faim d'une plus grande connaissance de la Christian Science V01631, lettre de Mary Baker Eddy à George Tomkins, 3 janvier 1899, Collection Mary Baker Eddy., un monde ayant faim de comprendre la Christian Science avec exactitude. Les conférences apaisent cette faim. Et elles permettent également de comprendre avec exactitude celle qui découvrit la Christian Science.
Une histoire en Grande-Bretagne
Dans une conférence publique, rien ne rassemble plus les gens qu'une histoire. Les histoires constituent un moyen universel de répondre directement à un individu ou à un groupe. C'était vrai au temps de Jésus. C'est encore vrai aujourd'hui.
Conférencière de la Christian Science, Marta Greenwood connaît le pouvoir des histoires, des vraies histoires de guérison. «Ma vie ne fut qu'une série de calamités, de mon enfance jusqu'à l'âge adulte. Quand on m'a donné Science et Santé, tout a changé.»
L'affichette qui présentait l'atelier-conférence intitulé «A la découverte de la guérison spirituelle», que Marta Greenwood a donné l'an dernier à Canterbury, dans le Kent, mettait son histoire en avant: «Ancienne infirmière et sage-femme, Marta Greenwood dirigera un atelier à Canterbury, afin d'explorer le rôle que joue la spiritualité dans la guérison. L'atelier présente des idées concrètes dont chacun peut se servir.
«Marta Greenwood raconte comment les membres de sa famille et elle-même ont trouvé une solution à des problèmes de chômage, de ressources, et ont été complètement guéris de graves problèmes de santé en étudiant le livre Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy. Elle explique ce que ce livre représente pour elle aujourd'hui. “J'ai reçu ce bienfait, et je ne peux le refuser à autrui”, déclare-t-elle.»
Marta Greenwood a relaté son histoire aux soixante-dix personnes venues assister à l'atelier qui se tenait au foyer municipal. Cinquante d'entre elles ouvraient Science et Santé pour la première fois. La conférence était organisée par la Société de la Christian Science de Canterbury.
Marta Greenwood attribue l'assistance nombreuse à l'importance de la publicité qui a été faite.
Et elle attribue le succès de l'atelier à son effet pratique sur les participants. En voici un exemple: A la fin de la séance, une femme lui a expliqué que «toute sa vie elle s'était détestée parce que son frère la détestait. L'atelier lui a fait comprendre qu'elle avait un choix. Elle était capable de penser par elle-même. Et pour la première fois depuis des années, elle s'est rendu compte que ce qui était important, c'était de s'aimer elle-même, non de se demander si quelqu'un d'autre l'aimait. Elle était totalement libérée de ses pensées auto-destructrices.
«J'ai une histoire à raconter, et quelque part mon histoire croise le parcours de quelqu'un. Cette personne se retrouve dans ma quête de guérison et de réponses. Elle se sent concernée par l'histoire de ma vie comme si c'était la sienne, et quand elle se rend compte que je dois ce que j'ai pu faire à mon étude de Science et Santé, elle se sent alors remplie d'inspiration et pleine d'enthousiasme pour prendre le livre et l'appliquer à sa vie.»
L'Église Mère apporte un solide soutien, y compris sur internet
Par l'intermédiaire du Conseil des conférences, plus de 2000 églises filiales, sociétés, groupes et organisations à l'université, parrainent des conférences dans une centaine de pays. L'Église Mère apporte son soutien à l'organisation des conférences en proposant une grande variété de services, afin que les organisateurs puissent offrir des conférences efficaces aux habitants de leur ville. Ces services comprennent:
Planning en ligne d'une conférence: www.churchofchristscientist.org/lectureplanning. Ce site comprend une liste complète des conférenciers, avec leurs biographies, qui peuvent être distribuées, un calendrier international des conférences, un organigramme avec des conseils, des exemples et des informations touchant à tous les aspects de l'organisation d'une conférence; le site offre une assistance pour planifier toutes sortes de conférences, notamment des conférences sur Internet, des ateliers, des tables rondes, etc., ainsi qu'un accès à Publicly Speaking, le bulletin électronique mensuel du Conseil des conférences qui publie les rapports des églises filiales sur des conférences réussies.
Conseillère en publicité: La conseillère fournit une assistance pour commencer à planifier une conférence, donne des idées permettant d'entrer en contact avec les différents publics de la ville, aide à l'élaboration des affichettes et de la publicité sur papier. Appeler Mary Helen Black, numéro gratuit [pour les U.S.A. et le Canada seulement]: 0 888 755 3450 ou envoyez-lui un e-mail à blackm@thebol.com.
Consultante en médias: la consultante fournit une assistance pour des interviews à la radio, des interventions à la télévision et la publicité sur les ondes. Appeler Debrah Dubay au 00 1 617 450 3687 ou envoyer un e-mail à dubayd@thebol.com.
Un forum [en anglais] sur le site de L'Église Mère: www.churchofchristscientist.org/community. Cliquer sur «Visit the Discussion boards» dans la fenêtre «Join the Discussion», puis faire défiler jusqu'à «Lectures, talks and workshops».
Pour les questions d'ordre général, appeler le 00 1 617 450 3669 ou envoyer un e-mail à lecture@thebol.com.
Les conférences sur Internet font le tout du monde
Aujourd'hui, il existe un tout nouveau lieu où donner des conférences sur la Christian Science: le Web, où une manifestation peut toucher le monde entier.
Juste après le 11 septembre 2001, spirituality.com a commencé à organiser des conférences en direct et en ligne menées par des membres du Conseil des conférences, qui approfondissaient les idées pratiques, sources de guérison, qu'on trouve dans Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy. Ces manifestations ont fait connaître la Christian Science à un tout nouveau public. La formule des questions-réponses permet aux visiteurs du site de communiquer directement avec le conférencier en lui envoyant leurs questions.
La première conférence, donnée par Evan Mehlenbacher, a réconforté et rassuré après les attentats terroristes perpétrés le 11 septembre 2001, aux États-Unis. Plusieurs centaines de personnes y ont participé en ligne. Depuis, le calendrier des événements du site s'est développé et comprend plusieurs conférences chaque mois. Une transcription de ces conférences est généralement disponible en ligne dans la semaine qui suit.
Lors d'une conférence sur la paix dans le monde, donnée sur spirituality.com, la conférencière, Marta Greenwood — Iranienne d'origine qui vit en Grande-Bretagne — fit part de sa façon de voir les choses. Des gens du monde entier lui ont posé des questions. Marta Greenwood a invité son auditoire à «conclure un pacte» d'abandon du ressentiment, lequel nuit à la paix.
Au cours de la conférence, Marta Greenwood avait transmis de nombreuses idées tirées de Science et Santé et permettant de desserrer l'étau du ressentiment et d'exprimer davantage d'amour. Le débat se poursuit en ligne, à mesure que les gens qui lisent la transcription de la conférence font part de leurs commentaires et posent des questions. Environ un mois après la conférence en direct, un internaute a répondu ceci à l'une des recommandations de Marta Greenwood: «Je continue à prier trois minutes par jour pour la paix. Je me sens tellement mieux.» (Vous trouverez la transcription [en anglais] de ce débat en tapant «Marta peace» dans la fenêtre «rechercher» de la page d'accueil de spirituality.com.
«J'aime la souplesse et l'accessibilité des conférences sur Internet, déclare Mario Tosto. Elles repoussent les limites du temps et de l'espace. Je peux en donner une, n'importe quand, pratiquement n'importe où, et je sais que je transmets le message de la Christian Science à un public mondial.» Il espère voir «davantage d'églises filiales profiter de cette formidable possibilité» en collaborant avec le Conseil des conférences et spirituality.com. M. Tosto fournit des statistiques extrêmement intéressantes concernant Internet et les personnes qui recherchent la spiritualité:
Depuis l'an 2000, le nombre d'Américains qui utilisent Internet dans un but religieux ou spirituel est passé de 18 millions à près de 82 millions. Ce chiffre représente 64 % du nombre total d'internautes aux U.S.A.
Pour savoir quand aura lieu la prochaine conférence sur spituality.com, consultez le calendrier sur la page d'accueil du site, en haut, à droite, ou bien visitez www.spirituality.com/events.
En Afrique, on danse... et on trouve Science et Santé
En mars 2004, plus de 2000 personnes sont venues écouter une causerie que donnait Chris O'Riordan-Adjah, dans un village situé près de Kampala, en Ouganda. C'est dans ce village qu'habite un certain Lamech Katamba. Un grand nombre de gens sont également venus des six villages voisins, et 72 Science et Santé ont été achetés sur place. On aurait pu en fournir davantage, mais les membres de la Société de la Christian Science de Kampala ne pouvaient pas en mettre plus dans la voiture qu'ils avaient louée pour se rendre au village.
Parmi les gens qui ont assisté à la conférence, beaucoup ont demandé à M. Katamba de revenir dans leur village plus tard. Deux cents exemplaires ont été commandés.
Avant que M. O'Riordan-Adjah ne commence sa conférence, des élèves de l'école locale ont présenté un spectacle de musique et de danse. Un résumé de la conférence a été donné en luganda, langue parlée au village. Après la conférence, le chef du conseil a fait un discours dans lequel il a mentionné Science et Santé, qu'il lisait depuis deux ans. Les chefs des six villages voisins ont tous demandé que Science et Santé soit disponible dans leur village.
Une lueur d'espoir en Ukraine
L'vov, ville d'Ukraine, n'a pas de groupe de scientistes chrétiens, mais elle a une lectrice passionnée de Science et Santé qui, à elle seule, est parvenue à y organiser une conférence. Dariya Vladimirovna est un médecin qui a entendu parler pour la première fois de la Christian Science dans une émission de radio sur ondes courtes du Héraut russe. Elle étudie Science et Santé deuis deux ans et a été guérie à plusieurs reprises. Elle désirait organiser une conférence.
Alors, l'année dernière, en avril, Hildegard Arnesen, conférencière, a dirigé un atelier-conférence qui avait pour thème «La guérison chrétienne: médecine de l'avenir», dans l'amphithéâtre de l'Université de médecine. L'atelier était organisé par L'Église Mère, qui a pris en charge tous les frais. Cinquante et une personnes y ont assisté, aucune d'elles ne connaissait Science et Santé.
«Ils ont accueilli les idées avec chaleur et semblaient très désireux de les appliquer à leurs difficultés personnelles, familiales et professionnelles», explique Hildegard Arnesen. Une femme l'a particulièrement émue: elle n'avait pas quitté son domicile depuis deux ans en raison d'un problème de santé. Elle avait tant envie de venir qu'elle a pris sur elle-même pour faire le trajet.
Après l'atelier de l'après-midi, Hildegard Arnesen a eu des entretiens privés avec un certain nombre de personnes, la plupart membres du corps médical. «Les habitants de la ville de L'vov vivent encore, en quelque sorte, sous le nuage de l'accident nucléaire de 1986 survenu à Tchernobyl et ont de nombreuses histoires personnelles à raconter en relation avec cette tragédie nationale, dit H. Arnesen. Pour beaucoup, ce fut un moment décisif où, pour la première fois de leur vie, ils se sont tournés vers Dieu. Outre les problèmes physiques, beaucoup de personnes parmi celles qui m'ont demandé un entretien m'ont parlé de mésententes familiales ou de membres de leur famille qui sont alcooliques. Un nombre important ont aussi l'impression d'être sous l'emprise d'une malédiction ou de manipulation mentale exercée par des sorciers et des magiciens. Tous ces gens sont repartis avec une lueur d'espoir: ils voient la possibilité de s'en sortir et d'aider leurs proches à s'en sortir grâce à la prière, telle qu'elle est expliquée dans Science et Santé.»
Des rencontres cœur à cœur dans les ateliers-conférences
Lorsque les églises filiales entretiennent de bonnes relations avec les groupes de leur ville, cela conduit souvent à des conférences réussies. Le président du comité des conférences de la Société de la Christian Science de Merrill, dans le Wisconsin, David Jackson, l'a constaté quand il a organisé un atelier-conférence dirigé par Cynthia Neely, membre du Conseil des conférences, et Présidente de L'Église Mère.
«Il y a deux ans, un conférencier m'a parlé de la possibilité de donner une conférence sous forme d'atelier, et du fait que cette formule permettrait à notre église de toucher un public plus large dans notre ville. Nos membres se sont montrés intéressés, et notre secrétaire a suggéré d'organiser un atelier pour HAVEN (Household Abuse Victims Emergency Network) [service d'urgence pour les victimes de violences conjugales]», explique D. Jackson.
Prendre contact avec HAVEN ne fut pas difficile, dit David Jackson, parce que l'église fait des dons à cette organisation depuis des années. «Les responsables de HAVEN se sont montrés enthousiastes à l'idée d'organiser une causerie en collaboration avec la société de la Christian Science de Merrill, quand je leur ai mentionné le thème: “Refermer les blessures” et que je leur ai parlé de la conférencière.»
D. Jackson et un travailleur social, membre de HAVEN, ont été interviewés par une radio locale. «Une demi-heure après être rentré chez moi, relate D. Jackson, la directrice de la banque alimentaire et du centre pour personnes âgées de la ville m'a appelé. Elle m'a demandé s'il était possible d'organiser un deuxième programme pour les gens qui ne pourraient pas se libérer pour assister à celui qui était déjà prévu. Elle était si enthousiaste ! Nous savions que nous devions le faire. Alors nous avons organisé un autre atelier la veille de celui que nous avions planifié.
«Nous avons utilisé la même salle de conférence pour les deux, avec des tables installées pour accueillir vingt-huit personnes. Au deuxième atelier, nous avons eu quarante-sept personnes. Dix-huit seulement venaient de notre église ou des Églises du Christ, Scientistes, avoisinantes.
«Depuis quarante-cinq ans que j'habite à Merrill, nous n'avions jamais approché un résultat aussi positif. La formule décontractée et interactive était formidable. Et le courant est très bien passé entre Cindy Neely et les gens. J'ai vu quelques larmes pendant le premier atelier, et trois dames lui ont longuement parlé à la fin.»
Mme Neely ne fait pas de prosélytisme, et c'est important, poursuit D. Jackson. Elle est simplement là pour aider. «Et c'est le cas pour chaque conférence, où que j'aille, explique-t-elle. J'aide les gens à voir qu'ils ont une spiritualité, que leur spiritualité inclut la guérison et que Science et Santé leur donne des idées utiles pour guérir.
«Je leur demande: “De quoi voudriez-vous vous débarrasser aujourd'hui ?” et “Qu'est-ce qui vous empêche d'être totalement libre ?” Ce sont des questions profondes. Ils me font confiance, parce qu'ils désirent vraiment qu'on les aide. Alors, quand je leur montre un passage de Science et Santé qui les aidera à surmonter les choses avec lesquelles ils se débattent, ils sont touchés. Ils veulent être libres.»
CSO: Science et Santé sur le campus
La mission qu'assigna Mary Baker Eddy à son église englobait les établissements d'enseignement supérieur. En 1904, elle a permis la formation d'organisations de la Christian Science dans les universités [CSO], et son Manuel de L'Église autorise ces CSO à organiser des conférences données par des membres du Conseil des conférences (voir art. XXIII, section 8).
Aujourd'hui, les CSO découvrent divers moyens créatifs et efficaces d'appliquer cette clause, en présentant à de jeunes penseurs spirituels les concepts exposés par Mary Baker Eddy dans Science et Santé. Dès le début de l'année scolaire passée, plus de vingt conférences ont été organisées par des CSO. Par exemple, à l'Université de Southern Maine, trois conférences ont eu lieu en une seule journée et plus de 190 Science et Santé ont été offerts aux participants intéressés. Et à une table d'accueil pour les nouveaux élèves du College of William and Mary, en Virginie, 140 Science et Santé ont été offerts.
Une élève de cette faculté, Erin Dyerle, confie que les contacts qu'elle a eus avec d'autres élèves dans le cadre de ces activités «rendent encore plus évident qu'auparavant le fait que tout le monde devrait connaître les idées de ce livre. Quand je pense à ces 140 personnes qui maintenant en ont un exemplaire prêt à les aider quand elles en ont besoin, et peut-être quand elles s'y attendent le moins, cela me touche beaucoup, parce que je sais qu'il peut les aider.»
Les tables rondes sont également de plus en plus appréciées. Il y a deux ans environ, David Stevens, conférencier, a participé à deux d'entre elles organisées par des CSO, l'une ayant pour thème «Science et théologie», à la Southwest Missouri State University, et l'autre, «Spiritualité et sexualité», à l'University of Michigan. Dans les deux cas, se souvient David Stevens, la salle était «remplie d'étudiants et de professeurs impatients de débattre des possibilités offertes par la spiritualité. La discussion a dépassé le stade de la lutte intellectuelle. On voyait des gens réfléchir profondément à des réponses données du point de vue de la Christian Science: la totalité de Dieu et l'homme créé à la ressemblance de l'Esprit.»
Les conférences données dans le cadre d'un cours précis ont un impact non seulement sur les élèves, mais aussi sur les professeurs. «A la fin d'une causerie donnée devant deux classes d'histoire du christianisme, à l'Indiana University of Pennsylvania, le professeur m'a remercié en disant qu'il se rendait compte à présent combien il est important d'intégrer la Christian Science au programme. Il a dit que c'était ce qu'il allait faire à l'avenir et a demandé une copie de la vidéo sur Mary Baker Eddy. La CSO a été en mesure de la lui fournir», explique David Stevens. (Cette série consacrera un volet aux CSO dans un prochain numéro du Héraut.)
