Cela peut coûter beaucoup, d'un point de vue émotionnel, que de laisser son pays derrière soi. De plus, les immigrants peuvent être confrontés, dans leur terre d'accueil, à des problèmes financiers, des soucis d'emploi, des difficultés de logement, des barrières culturelles, aussi bien qu'aux nombreux ajustements quotidiens nécessaires pour vivre dans un milieu nouveau.
Jean Joseph Bouiti Makaya savait qu'il aurait de multiples obstacles à franchir pour partir s'installer en Belgique. Cependant, en considérant les choses dans une perspective spirituelle, il a compris qu'il «n'existe pas de frontière, pas de barrières, dans l'Entendement divin», terme qu'il utilise, comme d'autres scientistes chrétiens, pour désigner Dieu. Il a découvert que les ressources spirituelles l'ont grandement aidé à s'adapter avec succès à son nouveau pays.
Il raconte la suspicion dont il a été l'objet à son arrivée. Les agents de l'immigration l'ont longuement questionné sur ses capacités à subvenir à ses besoins, bien qu'il ait travaillé comme ingénieur en télécommunications à Brazzaville, capitale de la République du Congo. Pendant son «interrogatoire», il a «pensé aux agents [de l'immigration] comme à des enfants de Dieu. Bien sûr, il existe des frontières physiques à franchir, mais la frontière mentale est bien plus conséquente: c'est la notion qu'il existe plusieurs entendements, plutôt que des individus tous gouvernés par le même Entendement.»
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