Ann Wagner Pendleton est consultante pour les médias à Los Angeles, en Californie. Dans cet article, elle décrit son parcours spirituel et la façon dont Science et Santé répond aux nombreuses questions qu'elle s'est posées au sujet de la spiritualité depuis qu'elle était enfant.
Aussi loin que je me souvienne, j'avais envie de vraiment connaître Dieu — de me sentir proche de Dieu et de comprendre ce qui me relie à Lui. J'ai passé mes années d'école et de lycée dans des institutions religieuses, douze ans en tout. Même toute jeune, j'étais un chercheur spirituel. Je participais à la plupart des activités religieuses de l'église chrétienne traditionnelle à laquelle appartenait ma famille, et j'assistais régulièrement aux services. J'aimais la liturgie et le rituel.
A douze ans, ma famille et moi avons célébré ma communion, un rite chrétien important pour les jeunes de mon église. Cette cérémonie religieuse impliquait de répondre à quelques questions théologiques ardues. J'ai étudié dur pour y arriver et j'ai donné des réponses correctes. J'étais très fière de moi ! Je me suis même prise à rêver de devenir un jour membre du clergé de mon église. Malheureusement, à cette époque, les possibilités étaient limitées pour les femmes.
Lors de ma dernière année de lycée, j'ai eu une mauvaise note à un contrôle de fin d'année portant sur l'utilisation des médias pour la diffusion des services religieux dominicaux à la télévision. Il me semblait que les personnes isolées, celles habitant dans des régions lointaines, les patients dans les hôpitaux, ou tous ceux qui ont un besoin spirituel quelconque devaient pouvoir être en contact avec Dieu, même s'ils ne pouvaient pas se rendre physiquement à l'église pour prier. Cette idée a été alors considérée comme très radicale et non conformiste.
A l'université, quand la plupart de mes amis ont cessé d'aller à l'église et se sont engagés dans des associations d'étudiants, ma propre recherche spirituelle s'est accrue. Je suis allée voir un prêtre plein de bienveillance pour lui demander de me guider afin que je sois plus proche de Dieu et que je trouve une réponse à cette faim spirituelle que je ressentais. Je voulais savoir ce que lui savait ! «Est-ce que vous ne pourriez pas me donner à lire quelque chose qui réponde à mes questions ?» lui ai-je demandé. Il m'a donné un livre qui ne s'est pas révélé très utile, mais qui a suscité en moi de nouvelles questions sur Dieu, sur ma vie, et sur ma place dans le monde. Ma recherche continuait.
Quelques années ont passé. Un jour, une relation professionnelle m'a donné un exemplaire de Science et Santé de Mary Baker Eddy. Elle l'a fait plutôt discrètement et sans me le présenter vraiment. Elle respectait beaucoup mes croyances religieuses. Elle m'a dit qu'elle avait elle-même étudié ce livre et trouvé qu'il avait transformé sa façon de se percevoir et de percevoir Dieu; il contenait également beaucoup de conseils pratiques pour vivre une vie chrétienne. C'est à ce moment qu'une autre étape de mon voyage spirituel a débuté.
J'ai commencé à étudier le livre. Il semblait me parler directement, même si je ne comprenais pas tout ce que je lisais. Mais plus je lisais et plus j'essayais de mettre en pratique de mon mieux les idées contenues dans ce livre, plus je semblais apte à comprendre ce que je lisais. Je pense que c'était le livre que j'avais cherché des années auparavant, lorsque j'avais demandé à ce prêtre plein de bonté de me donner quelque chose qui m'éclairerait sur Dieu et sur la spiritualité. Le titre complet de Science et Santé inclut les mots avec la Clef des Écritures, et cela s'est révélé parfaitement exact. Le livre a ouvert la porte à des idées et il continue de me fournir une clef pour tout ce qui me paraît confus dans les textes bibliques.
J'ai commencé à avoir presque immédiatement des réponses aux questions que je me posais concernant Dieu. Par exemple, c'était comme si le tout premier chapitre, «La prière», me mettait directement en contact avec Dieu pour la première fois. Science et Santé affirme: «La prière qui réforme les pécheurs et guérit les malades est une foi absolue dans le fait que tout est possible à Dieu — une compréhension spirituelle de Dieu, un amour détaché de soi-même.» (Science et Santé, p. 1) J'étais en train d'apprendre une nouvelle façon de prier et d'être reliée à Dieu, chose que j'avais ardemment désirée toute ma vie.
Je me suis mise à réaliser que Dieu est Amour, qu'il prend soin de moi à chaque instant, et que L'implorer de m'aider n'était pas la condition requise pour communier avec Dieu, qui est réellement mon Père et Mère. J'aimais cette affirmation de Mary Baker Eddy: «Les pensées inexprimées ne sont pas inconnues à l'Entendement divin.» (Science et Santé, p. 1) Ce nouveau concept de la prière, en tant que façon de penser spirituelle, a également éliminé le sentiment affreux que c'était la volonté de Dieu que les gens souffrent, et Sa volonté qu'ils meurent.
Au tout début de mon étude de Science et Santé, l'interprétation spirituelle que donne Mary Baker Eddy de la Prière du Seigneur, à la fin du chapitre sur «La prière», m'a donné le sentiment que j'avais l'autorisation de prier n'importe où et n'importe quand, et de ressentir réconfort et guérison au moment même où j'en avais besoin. Puis, une personne proche est décédée subitement. Les condoléances de ma famille et de mes amis ne m'ont été d'aucune aide. En fait, mon chagrin s'est accentué et a duré longtemps. Les questions habituelles, pourquoi et comment, ont resurgi. «Pourquoi une chose pareille est-elle arrivée à quelqu'un d'aussi jeune ?» «Comment Dieu a-t-Il pu permettre qu'une telle chose arrive ?» C'était difficile tout d'abord de ne pas se sentir en colère contre Dieu. Mais, grâce à l'étude continue et à une prière assidue basée sur la Prière du Seigneur, j'ai réalisé un jour que j'étais libérée du chagrin et de la peine. Il y a des moments où je pense que Mary Baker Eddy a écrit Science et Santé juste pour moi ! Mais je sais que ce livre a le potentiel d'aider quiconque l'a en main. C'est vraiment un livre pour toute l'humanité. Mary Baker Eddy avait une vision incroyable de la façon dont les enseignements de Christ Jésus pouvaient répondre aux besoins des gens, et de la façon dont Jésus vivait et guérissait les malades de maux de toutes sortes. Le plus surprenant pour moi, c'est la façon dont Mary Baker Eddy a été capable, malgré les oppositions et un climat social particulièrement difficile pour les femmes, d'atteindre son but, à savoir aider l'humanité. Quel modèle ! Je l'apprécie de plus en plus au fur et à mesure que j'étudie ses écrits. J'ai eu personnellement des guérisons, d'entorses, de brûlures, de grippe, d'infection de la gorge, de gingivite, et d'une blessure au genou que je m'étais faite en jouant au tennis.
L'influence de Mary Baker Eddy et le don qu'elle a fait au monde continuent d'avoir une résonance dans ma propre vie. Ils continuent de transformer la vie de ceux qui, dans le monde entier, cherchent des réponses au cours de leurs propres parcours spirituels.
Lorsque toutes les réponses humaines étaient erronées ou inexistantes — lorsque je ne recevais pas de réponses de la part d'hommes et de femmes, d'amis ou de membres de la famille — j'ai trouvé les réponses dans Science et Santé avec la Clef des Écritures.
