France
OTAGES ET PRIERE
En janvier dernier, plusieurs journaux et revues ont interviewé ou cité les deux journalistes ex-otages Christian Chesnot et Georges Malbrunot après leurs 124 jours de détention en Irak. L'hebdomadaire Famille chrétienne (No 1410, édition du 22 au 28 janvier) a notamment publié une longue interview de Christian Chesnot par Luc Adrian dans laquelle le journaliste de RFI affirmait que la prière, «notre étoile dans les ténèbres», leur avait sauvé la vie. « Vous savez, dans ces circonstances exceptionnelles, a-t-il dit, il ne reste plus que l'essentiel... Quand vous êtes au fond du trou, dans la détresse et l'angoisse, face à vous-même... et face à Dieu... La prière est devenue plus qu'un réconfort: une nécessité vitale.»
Cité dans le journal la Croix du 25 janvier 2005
États-Unis
LA DOYENNE DES CALIFORNIENNES À L'HONNEUR
Elle a connu la fin de la conquête de l'Ouest et les débuts de l'ère spatiale, tout au long d'une existence qui s'étend sur trois siècles.
Margaret «Madge» Russell, doyenne de la Californie, a fêté son 112e anniversaire, dimanche dernier, en compagnie d'un petit cercle d'élite composé de six autres centenaires. «Eh bien !» s'est exclamé Mme Russell. Ce sont les seules paroles qu'elle aura prononcées lors d'un repas léger servi en début de soirée, dans la maison de retraite de Solheim Luther Home, à Eagle Rock. La municipalité avait tenu à honorer les sept centenaires de l'établissement, en présence de leurs familles.
Née Margaret Culver, à Guthrie, dans l'Oklahoma, en 1892, Mme Russell est la septième personne la plus âgée des États-Unis et la vingt-et-unième au monde. Mais ce n'est pas son seul titre de gloire. Cette scientiste chrétienne fervente n'a vu un médecin qu'une seule fois dans sa vie. «Un jour, elle a perdu connaissance alors qu'elle était en train de donner un cours», explique son petit-neveu, Fred Bonn, 64 ans. Un médecin l'a examinée, ce qui ne lui était jamais arrivé avant, du fait de ses convictions religieuses. «Il lui a dit qu'elle avait le cœur en mauvais état, qu'elle devait se reposer...»
«J'aime tout le monde, et je fais de mon mieux pour être gentille avec les gens», déclarait alors celle qui fut tour à tour représentante, couturière, enseignante et propriétaire d'une pension de famille, avant de se retrancher la plupart du temps, depuis trois ans, dans le silence. «Plus on aime, plus on est heureux. On ne gagne rien à vivre avec la haine au cœur...» [...] Passionnée de musique avant l'invention du phonographe, elle a joué des airs patriotiques et des cantiques au piano pendant plus d'un siècle, en terminant invariablement par son cantique préféré: «La cité sainte».
Norma Heaton, la directrice de Solheim Lutheran Home, déclare que grâce à des soins attentifs, une alimentation saine et un environnement spirituel et affectueux, chaque pensionnaire passe ici de très belles années... «Elle n'a jamais pris de médicaments, pas un seul, et n'a subi aucune opération. C'est vraiment une femme étonnante !»
Extrait d'un article du Daily News, de Los Angeles, par Dana Bartholomew: «California's oldest gal: 112 and counting», le 31 octobre 2004
