Il y a quelques années, mon mari m’a demandé si je ne voulais vraiment pas retrouver un travail. Après la naissance de notre premier enfant, j’avais arrêté de travailler.
Puis il en est venu deux autres, et j’ai eu de quoi m’occuper. J’étais comblée et j’avais le sentiment d’utiliser tout mon potentiel.
Mais bien entendu, avec le temps, mon activité a diminué. Les aînés ont quitté la maison puis l’idée est venue de recommencer à faire autre chose. D’abord, je me suis montrée réticente, parce que ma profession, correspondante de presse en langue étrangère, anglais et français, avait beaucoup évolué. Après tout, cela faisait vingt-deux ans que je ne travaillais plus et je voulais m’y remettre à plus de 50 ans ! Même si j’étais restée en contact avec des magazines et quelques amis afin de ne pas perdre mon anglais, c’était malgré tout une situation inhabituelle.
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