Ce mois-ci, en poursuivant sa série sur le thème de la justice, le Héraut se penche sur le sort des femmes dans la société. Les articles qui suivent font ressortir les progrès accomplis, ainsi que différents aspects du sujet qui méritent nos réflexions et nos prières.
Les droits de la femme m’ont toujours intéressée tout particulièrement, d’abord parce que je suis une femme moi-même, mais aussi parce que les femmes congolaises (et africaines, en général) doivent faire face à de nombreux problèmes dès la naissance.
Ici, quand une famille a un bébéfille, elle se réjouit, mais quand elle a un bébé garçon, elle se réjouit encore plus. Le garçon est « l’héritier », celui qui va conserver le nom de la famille. Une des conséquences de cette situation, c’est que, dans une économie très pauvre, il y a une déperdition scolaire très élevée parmi les filles, puisque la famille doit choisir qui envoyer à l’école, et que la priorité est donnée aux garçons. Par ailleurs, il existe encore des cas de mariage précoce, de mariage forcé, et les veuves sont privées, de par la coutume, des biens de leur ménage, en faveur de la famille du défunt.
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