Voici de quelle manière l’Amour divin a pourvu à mon besoin de protection lorsque les rebelles sont arrivés dans la province du Bas-Congo, en République démocratique du Congo, aux mois d’août et de septembre 1998.
Après que l’armée gouvernementale eut récupéré une base militaire importante dans la région, et que les rebelles n'eurent pas réussi à s’emparer de l'aéroport de Kinshasa, ces derniers ont commencé à fuir dans tous les sens. Une troupe de plus de 300 militaires a pris la route nationale N 16 qui passe par mon village, pour s’échapper soit en Angola, soit dans l'arrière-pays. Ils pillaient véhicules, argent, habits... tout ce qu'ils trouvaient sur leur passage.
Le lundi 7 septembre, mon village était presque désert. Seules étaient restées quelques personnes qu'on pouvait compter sur les doigts. Mon épouse et ma fille étaient à Kinshasa. Moi, j’étais en mission de service dans mon propre village. Les premiers véhicules des rebelles étaient arrivés à un autre village, chef-lieu du territoire, situé à 25 km de chez nous. Les responsables administratifs du territoire, qui étaient présents dans cet autre village, avaient dépêché quelqu'un pour informer la population de fuir au-delà de 60 km du chef-lieu du territoire. Non seulement nous étions menacés par ces rebelles qui commettaient des vols et des viols, mais nous savions qu’une autre troupe, celle-ci fidèle au gouvernement, se trouvait à l’autre bout du territoire, et une bataille entre les deux pouvait avoir lieu à tout moment dans notre village.
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