Ma guérison
Pendant les vacances d’été, je suis allé à Sargenroth (Allemagne) dans un camp de vacances scientiste chrétien.
Une fois, on avait prévu de faire une randonnée de deux jours. On devait marcher jusqu’à une ferme et y passer la nuit. Le jour du départ, j’ai commencé à avoir très mal au ventre. Et je n’ai pas pu partir.
Une monitrice est restée avec moi. Elle s’appelait Kai. Elle m’a lu des passages de la Bible et du livre Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy. Nous avons prié ensemble. Après, j’ai appelé un praticien de la Christian Science. Il m’a dit que je vivais dans la source de la vie. Puis j’ai pensé: « Je suis l’enfant de Dieu et il n’y a pas de place pour quelque chose de mauvais en moi. » Le soir, j’allais déjà mieux, et Kai m’a emmené en voiture jusqu’à la ferme pour retrouver le reste du groupe.
Le lendemain, nous avons marché jusqu’au camp. En chemin, nous nous sommes arrêtés à une piscine. Je me sentais tellement bien que j’ai pu sauter du plongeoir de 3 m.
Essligen, Allemagne
J’ai arrêté de mentir
Un jour, je suis allé à l’école comme d’habitude, mais j’avais un gros problème: j’avais perdu mon cahier. La maîtresse m’a appelé et m’a demandé: « Christian, où est ton cahier ? » Et comme je ne voulais pas qu’elle écrive une note à mes parents, je lui ai dit que je n’avais plus de pages pour écrire.
A partir de là, j’ai commencé à lui mentir. Pour ne pas être en classe, je trouvais des excuses pour aller à l’infirmerie. Ce n’est pas arrivé seulement une ou deux fois. C’est arrivé plein de fois. Je n’aimais pas la façon dont la maîtresse nous parlait et je trouvais qu’elle était très sévère avec nous.
Chaque fois que j’allais à l’infirmerie, l’école envoyait une note à ma mère. Alors elle a commencé à se demander ce qui se passait. Et puis je lui ai parlé de la maîtresse.
Ma mère m’a expliqué qu’il vaut mieux ne pas mentir et dire toujours les choses telles qu’elles sont vraiment. Ce qu’elle m’a dit m’a fait penser que les mensonges sont comme des flèches mentales. Et il fallait que je me protège avec de bonnes pensées. J’ai gardé cette idée à l’esprit et je l’ai mise en pratique très sérieusement. Et j’ai tout de suite compris ce qui se passait: Je mentais parce que j’avais peur d’être puni. Et j’avais peur que la maîtresse ne me laisse pas participer aux autres activités avec les autres élèves.
J’ai réussi à résister aux pensées qui me poussaient à mentir. Et j’ai arrêté de mentir. Aujourd’hui, je suis content que tout soit redevenu normal à l’école. Et aussi, j’aime mieux ma maîtresse.
Bogota, Colombie
