« Louis Sacchetti a vu son existence transformée 19 ans après son incarcération pour traffic de drogue. “Un soir, je suis tombé à genoux et j’ai prié, explique-t-il. Je demandais la mort.” Le lendemain matin, il s’est réveillé en se sentant en paix et en désirant lire la Bible. Aujourd’hui, l'ancien détenu est un membre à part entière de la communauté. “C’est le pouvoir de Diue”, dit Sacchetti, 48 ans. Cet habitant de Bellmawr, [ville des États-Unis], a donné un témoignage sur sa conversion lors d’une table ronde traitant de la spiritualité et de l’effet qu’elle a dans les prisons et sur le taux de récidivisme. Cette réunion ouverte au public s’est tenue dans Cathedral Hall, à Camden, et était organisée en partie par le bureau du procureur général du comté de Camden. Parmi les participants, on comptait de hauts responsables chargés de faire respecter la loi ainsi que Devon Brown, commissaire du Service cor rectionnel du New Jersey.
« Il y a 28 000 détenus dans les prisons gérées par l’État fédéral, déclare Brown. 52 aumôniers et environ 2000 bénévoles venus d’églises, de mosquées et de synagogues répondent aux besoins spirituels des prisonniers. La spiritualité donne aux anciens détenus une fondation morale et augmente leurs chances de se faire une place dans la société. C’est essentiel, parce que les prisons de l’État fédéral libèrent chaque année 14 000 prisonniers. Au niveau national, au moins 90 % des détenus finiront par être libérés, explique le Marshall James Plousis. Environ 40 % d’entre eux retournent en prison. Il faut davantage de moyens pour résoudre le problème, affirme Brown. »
“Faith can help inmates” [La foi peut aider les détenus] Courier-Post (Cherry Hill, New Jersey) 10 décembre 2003
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