Il Y A peu, je suis retournée voir l’endroit où j’avais été élevée. La maison que mon père avait construite au bord d’une route de campagne avait disparu, bien que certains des jeunes arbres qu’il avait plantés mesurent maintenant plus de quinze mètres. Je dois avouer que j’ai pleuré en repensant à tout ce que cette maison avait représenté pour notre petite famille: un abri contre les tempêtes hivernales et les pluies estivales, le centre de la vie familiale, des travaux et des apprentissages, des affections, des joies et des peines. J’ai revu l’emplacement où ma mère avait planté un massif d’iris, celui où mon père avait entretenu le jardin, à présent envahi par les mauvaises herbes. J’ai repensé aux espoirs et aux rêves que mes parents avaient partagés, aux efforts qu’ils faisaient pour parvenir à joindre les deux bouts, à la prière de gratitude que nous récitions avant chaque repas.
Je suppose qu’il est fréquent d’évoquer le « bon vieux temps » en se demandant si les années qui se sont écoulées ont apporté des progrès ou n’ont fait que tout compliquer. Cependant, même si l’on espère toujours que les choses vont s’améliorer, ce que mes parents ont certainement fait, apprécions-nous toujours à sa juste valeur le bien déjà présent, y voyons-nous la manifestation de la perfection que Dieu fait régner ici et maintenant ?
Que nous en soyons conscients ou pas, nous aspirons tous à trouver notre foyer. Mais le véritable foyer n’est pas un lieu matériel. C’est un état de conscience céleste, ce que le Psalmiste a appelé la « maison de l’Éternel » Ps. 23:6.. Mary Baker Eddy interprète ainsi la fin du Psaume 23 pour y faire ressortir le sens spirituel de la Divinité: « ... j’habiterai dans la maison [la conscience] de [L’AMOUR] pour toujours. » Science et Santé, p. 578.
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