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L’aspect pratique de la Science Chrétienne dans la guérison des enfants

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de novembre 1995


Ces Dernières Années, on m’a souvent interrogée sur les soins que l’on donne aux enfants dans la Science Chrétienne. Les questions étaient parfois suscitées par le doute et la crainte de ceux qui pensent que la seule façon de soigner les enfants (et les adultes) consiste à employer des remèdes matériels. Avant de connaître la Science Chrétienne et sa méthode de guérison par la prière, je partageais cette opinion. Je me rappelle notamment des heures passées dans la salle d’attente de l’hôpital pendant qu’on soignait mon enfant.

L’arrivée de la Science Chrétienne dans notre foyer a transformé notre façon de vivre; lorsque j’ai commencé à étudier cette Science et à en mettre chaque jour les enseignements en application, j’en ai découvert l’aspect pratique. En apprenant à avoir recours à Dieu dans les moments difficiles, et non à des personnes ou à des remèdes matériels, je me suis aperçue que le secours était tout proche. (La guérison était parfois instantanée.) Mes enfants étaient moins souvent malades, et, d’une manière générale, ils étaient en meilleure forme et plus heureux. Il s’agit pas, bien sûr, de critiquer ceux qui font choix d’autres méthodes, mais, en élevant mes trois enfants, j’ai pu constater l’efficacité de la Science Chrétienne.

La Science Chrétienne est sûre parce qu’elle est fondée sur les enseignements (et les oeuvres) de Christ Jésus. Jésus a incontestablement prouvé qu'il est efficace de s'appuyer sur l'Esprit ! Parlant de l'opposition entre l'Esprit et la matière, Mary Baker Eddy écrit dans le livre d'étude de la Science Chrétienne, Science et Santé: « Jésus raisonnait pratiquement sur ce sujet, et par sa spiritualité il dominait la maladie, le péché et la mort. Comprenant le néant des choses matérielles, il parlait de la chair et de l'Esprit comme des deux opposés, c'est-à-dire comme de l'erreur et de la Vérité, qui ne contribuent en aucune façon à leur bonheur et à leur existence réciproques. Jésus savait que “c'est l'esprit qui vivifie; la chair ne sert de rien” » Science et Santé, p. 356..

Nous avons toutes les raisons d'être reconnaissants de ce que Christ Jésus ait accompli des œuvres aussi puissantes ! Il a rendu la vue aux aveugles et l'ouïe aux sourds, il a guéri un boiteux de naissance. Il a même ressuscité des morts, dont une petite fille. Répondre aux besoins humains n'était pas une tâche difficile. C'était le Christ, sa nature divine, qui effectuait la guérison. En outre, Jésus aimait tout particulièrement les petits enfants. Il dit un jour: « Laissez venir à moi les petits enfants, et ne les en empêchez pas; car le royaume de Dieu est pour ceux qui leur ressemblent. » Marc 10:14.

La mission terrestre de Jésus fut courte, mais son exemple demeure pour tous ceux qui choisissent de le suivre. Aux yeux des Scientistes Chrétiens, la Science Chrétienne n'est pas simplement une autre méthode permettant de garder les enfants en bonne santé. C'est un style de vie qui se fonde sur l'exemple du Maître. Par nature, les enfants sont réceptifs au bien et à la loi divine d'harmonie et de santé. A mesure que ses parents lui font comprendre qu'il est en réalité l'enfant parfait d'un Père-Mère Dieu plein d'amour, l'enfant a de plus en plus confiance en Dieu et comprend que, grâce aux lois divines, il peut surmonter toutes les difficultés qui se présentent.

Pour commencer, le meilleur moyen d’apprendre aux enfants qu’ils sont unis à Dieu, c’est de leur montrer comment prier. Mary Baker Eddy, qui aimait beaucoup les petits enfants, leur a donné une prière très simple que même un tout-petit peut réciter:

Père-Mère Dieu,
Toi qui m’aimes —
Grade-moi quand je dors ;
Guide mes petits pas
Jusqu’à Toi. Écrits divers, p. 400.

L’enfant qui prie ainsi acquiert la certitude d’être toujours aimé, guidé et protégé par Dieu. Apprendre aux enfants à prier (et prier avec eux), constitue une base solide pour leurs futures démonstrations, qui les aidera à prouver que Dieu leur donne la domination sur toutes les suggestions de l’entendement charnel. Sachant que la santé et le bonheur ont leur origine dans l’Esprit, non dans la matière, c’est en toute sérénité que les parents Scientistes Chrétiens confient leurs enfants à Dieu et au Christ guérisseur, toujours présent pour les aider à prendre de bonnes décisions en ce qui concerne les soins à donner à leurs enfants.

Une praticienne de la Science Chrétienne a reçu un jour un appel d’un homme dont le petit-fils de trois ans venait d’être renversé par une voiture. Le chauffeur du véhicule, craignant que l’accident ne coûte la vie à l’enfant, l’avait fait transporter d’urgence à l’hôpital le plus proche. Comme le grand-père étudiait la Science Chrétienne, il a eu tout de suite recours à la prière. Lorsque la praticienne est arrivée à l’hôpital, on lui a permis de rester seule avec le grand-père et le petit garçon le tableau était sombre, et le diagnostic du médecin ne l’était pas moins: lésions internes, lésions cérébrales et contusions multiples. Il n’était pas certain que l’enfant reprenne connaissance et qu’il survive. Sur le plan médical, il n’y avait rien à faire, et aucun traitement n’avait été administré.

Le grand-père et la praticienne ont dit ensemble, à haute voix, la Prière du Seigneur, puis ils ont prié en silence afin de percevoir la perfection de Dieu et de Sa création là même où semblait se trouver un enfant malade, sans connaissance. Le petit est revenu à l’espace d’un instant, donnant l’impression, par ses réactions, qu’il avait reconnu son grand-père. Quinze jours plus tard, alors qu’il ne s’était produit aucune autre amélioration, les médecins ont autorisé l’enfant à sortir de l’hôpital en précisant qu’on ne pouvait plus rien pour lui.

Comme son grand-père avait la garde du petit garçon et qu’il l’élevait seul tout en travillant pour assurer sa subsistance, il lui fallait trouver quelqu’un qui puisse s’en occuper. Ses moyens ne lui permettaient cependant pas de payer les services d’une infirmière. Il a fait part de ses inquiétudes à la praticienne, qui lui a répondu qu’ils allaient prier. Elle savait avec certitude que c’est dans la nature de l’Amour toujours présent de fournir le nécessaire dans toute situation humaine. Le récit de la naissance de Jésus lui est aussitôt venu à l’esprit. Il n’y avait pas de place dans l’hôtellerie; pourtant, une modeste crèche a répondu au besoin. Il y avait certainement un lieu où ce petit pourrait, lui aussi, poser sa tête.

Ce jour-là, une amie, elle-même mère de famille nombreuse, a proposé de prendre le petit garçon. Une semaine ou deux plus tard, quand il ne lui a plus été possible de s’occuper de l’enfant, c’est une autre femme qui s’en est chargée. La praticienne continuait de prier pour la guérison. Elle percevait en ce petit l’enfant de Dieu, la manifestation de l’Amour vivant, indemne, jamais destiné à mourir, bien à l’abri dans l’amour du père. En priant, elle le voyait bien au-dessus de toute lutte pour la survie, au-dessus du cruel verdict selon lequel son cas était désespéré, au-dessus de croyance erronée en un petit mortel impuissant soumis à la loi mortelle. Il lui a fallu réfuter le terrible diagnostic selon lequel le cerveau était atteint en s’appuyant sur le fait que Dieu est l’Entendement de l’homme et que la vraie consience est la conscience du Christ toujours présent, à jamais préservée de toute détérioration mortelle. Puisque Dieu est la seule cause et qu’Il n’engendre que le bien, il ne pouvait se produire d’accident susceptible de porter atteinte à une activité normale. Puisque Dieu est la Vie éternelle et que l’homme est l’expression de la Vie, la praticienne a affirmé que ce n’était nullement la volonté de Dieu que cet enfant meure, mais qu’il devait vivre pour glorifier son divin Père.

Un jour, la praticienne est revenue voir le petit garçon. Il était maintenant tout à fait conscient, mais il ne pouvait toujours ni marcher ni parler. Elle a demandé qu’on le fasse asseoir sur une petite chaise, et, s’agenouillant à deux ou trois mètres de lui, elle lui a tendu les bras. Le petit garçon s’est levé, il s’est dirigé vers elle et lui a mis les bras autour du cou en disant: « Je t’aime beaucoup. » Comme le chantait le Psalmiste, c’est Dieu « qui guérit toutes tes maladies; c’est lui qui délivre ta vie de la fosse, qui te couronne de bonté et de miséricorde » Ps. 103:3, 4.. Ce fut la fin des difficultés de cet enfant. Lorsque la praticienne est retournée le voir la fois suivante, il était en pleine forme et jouait au ballon dehors avec d’autres enfants.

Qu’est-ce qui a provoqué cette magnifique guérison ? Elle ne s’est pas produite grâce à des suppliques adressées à Dieu, mais grâce à une prière humble et sincère qui a affirmé que l’enfant était pour toujours inséparable de la Vie, de la Vérité et de l’Amour, et qui niait le faux témoignage des sens matériels, témoignage qui ne correspondait pas à la tendresse dont Dieu entoure les Siens.

La Bible est riche en promesses divines. Dans le Second livre des Rois, nous lisons celle-ci: « Ainsi parle l’Éternel... J’ai entendu ta prière, j’ai vu tes larmes. Voici, je te guérirai. » II Rois 20:5. Les parents qui ont recours à la Science Chrétienne constatent que Dieu tient Ses promesses. C’est pourquoi ils s’en remettent à Lui en toutes circonstances, y compris pour soigner leurs enfants.

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