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J’ai Été Appelé sous les drapeaux...

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de novembre 1995


J’ai Été Appelé sous les drapeaux en mars 1943, pendant la seconde guerre mondiale. Lors de la visite médicale, le docteur m’a fait savoir que j’allais être réformé à cause d’une maladie des reins. Très déçu, j’ai demandé à subir un autre examen le lendemain matin, ce qui m’a été accordé.

J’ai téléphoné aussitôt chez moi pour demander à mon père, qui était Scientiste Chrétien, de prier pour moi. Il m’a assuré de la perfection de mon être, maintenant même, puisque j’étais l’image de Dieu, et il m’a demandé de penser à quelques faits spirituels bien précis. J’ai passé la journée sur mon lit de camp à lire Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy.

Le lendemain matin, le deuxième examen médical indiquait toujours le même problème, mais j’ai pu obtenir qu’on me donne encore une chance. J’ai appelé à nouveau mon père qui a réaffirmé que j’étais une idée pure de Dieu; en raison de ce fait spirituel, rien ne pouvait entraver mes progrès. J’avais la conviction que le désir de servir mon pays était un mobile honnête et légitime. J’ai passé encore cette journée-là à étudier et à prier.

Le lendemain matin, j’ai subi le troisième examen, et le docteur m’a trouvé en parfaite santé. Cette guérison, qui s’est avérée permanente, a été très importante pour moi. A l’armée, j’ai eu en effet la possibilité de terminer mes études supérieures, ce qui m’a permis de faire carrière dans les affaires.

Il y a plusieurs années, alors que je travaillais pour une société financière, la direction m’a informé qu’une nouvelle banque se montait dans un autre quartier de la ville et que je devais en être le directeur. J’en ai éprouvé de la gratitude, mais ce sentiment était mêlé d’appréhension, car je n’étais pas sûr de pouvoir assumer les responsabilités qui m’incomberaient.

Au cours des semaines qui ont précédé l’obtention des autorisations réglementaires, j'ai commencé à avoir du mal, chaque matin, à enfiler l'une de mes chaussures. J'ai prié à ce sujet, et me suis rendu compte que le problème était une manifestation de la crainte que j'éprouvais. Mais aucune amélioration ne s'est produite; en fait, j'ai fini par être obligé de porter une sandale de plage pour aller au travail, parce que je ne pouvais pas faire entrer mon pied dans une chaussure normale.

Comme approchait la date d'ouverture de la nouvelle banque, mon chef m'a appelé, un jour, pour m'expliquer qu'il avait remarqué mon pied et que, si je ne me faisais pas soigner, il se verrait dans l'obligation de nommer quelqu'un d'autre à ma place.

J'ai appelé aussitôt un praticien de la Science Chrétienne qui m'a convoqué dans son bureau, en centre-ville. Je ne me rappelle pas ce qu'il m'a dit, mais ses propos sur la réalité de mon être étaient si fermes que j'ai été guéri sur-le-champ. J'ai repris l'ascenseur jusqu'au rez-de-chaussée de l'immeuble, où se trouvait un magasin, et j'ai acheté une paire de chaussures de ville à ma pointure, qui m'allait parfaitement. Cette guérison a été permanente et mon nouveau travail a été très fructueux.

Quelques années plus tard, deux collègues sont venus me proposer de m’associer avec eux pour racheter notre banque. Nous avons convenu du mode de financement et, ne souhaitant pas voir notre projet s’ébruiter, nous avons choisi un tiers pour négocier avec le vendeur. Nous nous sommes mis d’accord sur un prix, mais les semaines passaient sans que les choses avancent; le vendeur ne semblait pas vouloir conclure la transaction.

Nous nous sommes réunis plusieurs fois pendant cette période, craignant d’être licenciés si la nouvelle de notre entreprise venait à filtrer. Je gardais à l’esprit cette phrase de Mary Baker Eddy: « Les bons motifs donnent des ailes à la pensée, de la force et de la liberté à la parole et à l’action » (Science et Santé, p. 454). Je sentais que cette entreprise était fondée sur de bons motifs.

J’ai appelé mon professeur de Science Chrétienne pour lui expliquer le problème. Il m’a cité la phrase suivante tirée de la Bible: « Il existe un sentier que l’oiseau de proie ne connaît pas, que l’oeil du vautour n’a point vu » (Job 28:7, d’après la version King James). Il m’est venu l’idée de renoncer à passer par le négociateur pour traiter directement avec le vendeur. Lorsque nous avons franchi le seuil du bureau de ce dernier, il s’est exclamé: « Pourquoi ne m’avez-vous pas dit qu’il s’agissait de vous trois ? » La vente s’est conclue rapidement et s’est avérée une bonne affaire au fil des ans. Je reconnais que c’est uniquement à la Science Chrétienne que je dois d’avoir maintenu un haut niveau de performance et résolue les problèmes qui se posaient.

L’étude de la Science Chrétienne m’a comblé de bien des façons, et je lui dois encore d’autres guérisons physiques. Au cours d’une vie professionnelle qui a couvert près d’un demi-siècle, je ne me suis absenté que quelques jours pour cause de maladie. Je peux dire avec le Psalmiste: « Oui, le bonheur et la grâce m’accompagneront tous les jours de ma vie, et j’habiterai dans la maison de l’Éternel pour toujours » (Ps. 23:6, d’après la version King James).


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