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« Examinés A La lumière de la...

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de novembre 1995


« Examinés A La lumière de la Science divine, les mortels présentent plus qu’on ne discerne à la surface, puisque les pensées inverties et les croyances erronées sont forcément des contrefaçons de la Vérité. La pensée est empruntée à une source plus élevée que la matière, et, inversées, les erreurs servent de poteaux indicateurs guidant vers l’unique Entendement, où toute erreur disparaît dans la Vérité céleste » (Science et Santé, p. 267).

Comme je suis reconnaissante de tous les poteaux indicateurs guidant vers Dieu ! Ce qui est remarquable avec la prière, c’est que la vérité qui guérit est toujours prête à se révéler, au moment où on en a besoin. Le souvenir de la magnifique guérison d’une fracture de l’os malaire, qui s’est produite alors que j’approchais de mes vingt ans, m’a fortifiée et m’a convaincue que je pouvais à nouveau m’appuyer sur la sollicitude omnipotente de Dieu lorsque je me suis blessée il y a deux ans.

La première guérison a eu lieu à la suite d’un accident de voiture. Pendant qu’on retirait les voitures de la route, j’ai réussi à téléphoner à une praticienne de la Science Chrétienne pour lui demander de m’aider par la prière. Elle m’a cité un passage de Science et Santé: « Les accidents sont inconnus à Dieu, l’Entendement immortel, et nous devons abandonner la base mortelle de la croyance et nous unir à l’unique Entendement, afin de remplacer la notion de hasard par le vrai sens de la direction infaillible de Dieu et faire ainsi paraître l’harmonie » (p.424). Je me souviens avoir pensé que si Dieu ne connaissait pas les accidents, je ne pouvais pas les connaître non plus, puisque je reflétais l’Entendement divin. J’ai rejoint mes amis et, en attendant les secours, nous nous sommes assis sur le bas-côté en chantant nos cantiques préférés tirés de l’Hymnaire de la Science Chrétienne. Je n’ai éprouvé aucune douleur, mais je sentais au contraire que j’étais entourée de la sollicitude pleine d’amour de Dieu.

Lorsque je suis arrivée à la maison, papa, qui n’était pas Scientiste Chrétien, a tenu à me conduire au service de traumatologie de l’hôpital local pour me faire faire une radio. Celle-ci a montré que j’avais une fracture de l’os malaire gauche devant être réduite. On m’a avertie que, sinon, mon visage resterait aplati de ce côté. Papa a fait les arrangements nécessaires pour que je revienne le lendemain matin afin de subir l’opération.

La première chose que j’ai faite en arrivant à la maison a été de rappeler la praticienne pour lui raconter ce qui s’était passé. Elle m’a demandé de ne pas m’inquiéter pour le lendemain matin mais de simplement penser que la cause et l’effet appartiennent à Dieu. Elle m’a demandé de prier avec deux phrases de Science et Santé dont je me souviens encore: « Le point de départ de la Science divine est que Dieu, l’Esprit, est Tout-en-tout, et qu’il n’y a pas d’autre puissance ni d’autre Entendement — que Dieu est Amour, et par conséquent Il est Principe divin » (p. 275). Et plus bas sur la même page: « Toute substance, toute intelligence, toute sagesse, tout être, toute immortalité, toute cause et tout effet appartiennent à Dieu. » Je parvins à comprendre que si Dieu est tout et qu’Il est le bien, il ne pouvait y avoir aucune place ni pour les accidents ni pour leurs conséquences dans cette perfection. Toute crainte au sujet des prédictions du chirurgien a alors disparu et, le lendemain matin, j’ai demandé à mon père l’autorisation d’annuler l’opération et de m’en remettre à la Science Chrétienne pour la guérison. Ma mère, qui étudiait la Science Chrétienne avec une constance qui m’a toujours stimulée, a soutenu ma requête avec douceur. A ma surprise et à ma grande joie, il a accepté et, grâce à nos prières, mon visage a retrouvé un aspect normal en deux jours, et toute marque de blessure avait disparu.

Il y a deux ans, le souvenir de cette guérison m’a été d’un grand réconfort, lorsque j’ai fait une chute en sortant de la baignoire. Je suis tombée de telle façon que la violence du choc s’est portée sur le côté droit de mon visage et sur ma main droite. La première chose qui m’est venue à l’esprit a été le début de l’« exposé scientifique l’être » de notre livre d’étude: « Il n’y a ni vie, ni vérité, ni intelligence, ni substance dans la matière » (ibid., p. 468). Ont aussitôt suivi ces paroles du cantique 134 de l’Hymnaire de la Science Chrétienne: « De Ton amour environné, / J’ai Ta loi pour soutien. » Couchée sur le sol, j’ai pensé à la loi de Dieu qui est entièrement bonne, toute-puissante et toujours à l’œuvre. Je ne pouvais jamais tomber hors du champ d’action de cette loi du bien et, environnée de l’amour de Dieu, j’ai senti que je pouvais me lever et commencer ma journée qui s’annonçait bien remplie.

L’image que m’a renvoyée le miroir de la salle de bain n’était pas belle: mon visage était tuméfié. Je devais aller travailler ce jour-là, car j’avais beaucoup à faire et il n’y avait personne à qui j’aurais pu faire appel pour me remplacer. J’ai prié avec ferveur pour savoir que les personnes chez lesquelles je devais me rendre dans la journée ne verraient que la perfection de l’homme créé par Dieu.

Lorsque j’ai pris le volant et que j’ai exercé une pression sur ma main, j’ai constaté qu’elle était aussi blessée. Comme mon travail consistait à aider d’autres personnes à domicile, j’ai téléphoné à une praticienne pour lui demander de l’aide. Ensemble nous avons pensé une nouvelle fois à la totalité de Dieu et à l’inviolabilité de Sa loi du bien, que personne ne peut jamais briser, de même que je ne pouvais pas être brisée. Nous avons aussi parlé de la nécessité de détruire tout reproche que je me faisais au sujet de la chute. En arrivant chez la première personne que je devais visiter, j’utilisais ma main sans aucune contrainte. La journée s’est passée dans la joie, et personne n’a fait le moindre commentaire sur mon aspect. Plus tard, dans la soirée, j’ai constaté que mon visage avait repris des proportions normales et que les ecchymoses autour de mes yeux avaient commencé de disparaître. La preuve inébranlable de la puissance de Dieu que j’avais eue dans mon adolescence, accompagnée de bien d’autres depuis, m’avait permis d’affronter cette situation avec confiance, sans crainte, pleine d’espoir, et d’être à nouveau tout à fait guérie en très peu de temps.

Pour tous ces poteaux indicateurs guidant vers Dieu, pour l’abondance dont Il comble chacun de Ses enfants, je chante le coeur plein de gratitude: « Ma joie est infinie, / ... Car Tu m’as racheté » (Ibid., Cantique no 153).



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