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L’homme n’est pas séparé de Dieu, le bien

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de novembre 1995


A La Suite de mon divorce, les services religieux du dimanche auxquels j’ai assisté dans une église de la Science Chrétienne m’ont apporté un soutien extraordinaire. Je n’avais certes pas souhaité me séparer de ma femme. Une phrase entendue au service me revenait sans cesse à l’esprit: « ... qui n’est point séparé de la vérité. »

Ces mots tirés du Livret trimestriel de la Science Chrétienne font partie de la notice explicative écrite par notre Leader. Cette notice est lue par le Premier Lecteur avant la lecture de la Leçon-Sermon hebdomadaire composée de passages de la Bible et du livre d’étude de la Science Chrétienne de Mary Baker Eddy. Voici la phrase entière: « Les écrits canoniques, joints à la parole de notre livre d’étude, qui corroborent et expliquent les versets de la Bible en faisant ressortir leur portée spirituelle et leur application dans tous les âges — passé, présent et futur — constituent un sermon qui n’est point séparé de la vérité, qui n’est ni contaminé ni entravé par des hypothèses humaines, et qui est divinement autorisé. » Livret trimestriel de la Science Chrétienne, p. 2.

En écoutant la Leçon, je pensais au caractère sublime d’un sermon « qui n’est point séparé de la vérité ». Il me semblait naturel de considérer que, moi-même, je n’étais « point séparé de la vérité », c’est-à-dire point séparé de mon identité véritable d’enfant de Dieu, et point séparé de Dieu, la Vérité, l’Amour et la Vie.

J’ai compris que ni moi ni personne ne pouvions jamais être séparés du bien, de ce qui constitue l’identité que Dieu donne à l’homme. Celui-ci ne peut cesser d’être l’image de Dieu, la Vérité — Son expression spirituelle qui ne manifeste que des qualités d’origine divine — et le témoin de l’amour infini de Dieu. La Vérité soutient sans cesse son image, l’homme, ressemblance toujours bien-aimée et toujours aimante de l’amour infini. Je savais donc qu’il me fallait aller de l’avant en comprenant et en démontrant que, image de l’Amour, je ne pouvais être séparé de la joie.

Cette inspiration m’a donné une nouvelle raison d’être. J’étais sûr de pouvoir encore apporter une contribution efficace à mon église et à ma ville. Je me suis aussi efforcé de corriger les imperfections que la dissolution de mon mariage avait fait ressortir dans mes pensées et dans mes actes. Cela m’a permis de surmonter le sentiment d’être inutile et mal aimé.

Un article intitulé « Prévention et traitement du divorce », de Mary Baker Eddy, m’a beaucoup aidé. Cet article est reproduit dans son livre The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany. J’ai aussi médité la réponse de Jésus à une question que lui avaient soumise certains juifs: « Ceux qui seront trouvés dignes d’avoir part au siècle à venir et à la résurrection des morts ne prendront ni femmes ni maris. » Luc 20:35.

Le mariage en lui-même ne nous donne ni importance ni substance, car ces attributs sont entièrement spirituels. Le mariage ne nous apporte pas non plus la plénitude ni la perfection. Ce sont là des qualités spirituelles inhérentes à l’homme, image et ressemblance de Dieu. Elles ne nous viennent pas du monde, et le monde ne saurait nous en priver.

J’ai réussi à reconnaître que le mariage, à lui seul, n’avait pas ajouté la moindre qualité spirituelle à mon existence, aussi la séparation ne m’avait-elle privé d’aucune qualité. Cependant, il me fallait faire un travail pour être aussi heureux seul que je l’avais été en famille. J’ai dû notamment revendiquer mes droits spirituels d’homme créé par Dieu: j’étais complet, parfait, aimé et béni. J’étais l’enfant parfait de Dieu, pur et innocent. Je l’étais véritablement, comme nous le sommes tous en vérité.

Tandis que je priais, j’ai senti qu’il me fallait aller de l’avant et faire partager ma vie et mes joies à une autre personne. Je pourrais ainsi continuer à manifester les qualités d’époux que je m’étais efforcé d’exprimer auparavant. Mais, cette fois, j’étais conscient d’avoir quelque chose à donner dans le cadre d’un mariage: la joie et l’amour, par exemple. Je ne cherchais ni à combler un vide ni à obtenir quelque chose en me mariant.

Peu après, j’ai rencontré une personne qui appréciait ce que j’avais à donner, de même que j’appréciais ses qualités. Nous n’avons pas tardé à nous marier. Dans cette union, je me suis efforcé d’être plus patient, plus affectueux et plus tendre, c’est-à-dire d’exprimer davantage les qualités de l’Amour divin qui préservent et consolident les affections. Cela fait dix-sept ans que nous sommes mariés, et heureux. Notre union s’est révélée être une source de bienfaits non seulement pour nous, mais pour tous ceux qui, dans notre ville, ont pu profiter du travail utile que nous avons accompli ensemble. Ces années ont été fructueuses pour ma femme comme pour moi.

A travers ce que j’ai vécu, j’ai eu la preuve que, comme le déclare la Bible, « toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein » Rom. 8:28.. Il se passe rarement un jour sans que je sois conscient de cette vérité. Par la grâce de Dieu, nous sommes capables de transformer une situation et d’en tirer profit, tout en continuant de travailler à notre salut pour comprendre qu’aucun mal ne peut nous atteindre, et que nous ne saurions être séparés de notre Père-Mère Dieu, l’Amour. Dans l’omniprésence de l’Amour, l’homme n’est jamais séparé de la Vie, de la Vérité et de l’Amour infinis. Aussi avons-nous l’autorité divine de nier et de surmonter tout sentiment de séparation, non seulement pour nous-mêmes, mais aussi pour les autres. De cette façon, nous contribuons tous à la disparition du divorce dans le monde entier, conformément à la loi de l’Amour omniprésent, omniscient et omnipotent.

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