Je dois bien l’admettre, j’ai mis quelque temps avant de comprendre la valeur et le but de l’Église. Je crois que cela était en partie dû au fait que j’y déplorais un manque de fraternité.
Quand j’étais plus jeune, j’avais l’impression que l’église était un lieu où l’on discutait de la couleur des murs (« Le blanc cassé est plus spirituel que le blanc coquille d’œuf ! ») ou de la structure matérielle et de la décoration intérieure de l’édifice et de la salle de lecture (« J’ai prié à ce sujet, et je suis sûr d’avoir raison ! »)
Rien d’étonnant à ce que je ne veuille pas faire partie de l’église, puisque je n’y trouvais aucune chaleur; de ce fait, je ne voyais vraiment pas en quoi elle pouvait être utile à mon existence ou à la société. Bien entendu, j’avais moi-même des progrès à faire. J’étais on ne peut plus heureux de rester à la maison le dimanche, afin de poursuivre tout seul mon étude spirituelle et mes réflexions. C’est ainsi que ces heures de paix et de prière que j’avais passées avec ceux qui assistaient aux services du dimanche s’étaient peu à peu transformées en moments de calme que je goûtais seul à la maison, avant d’en profiter finalement pour garder les yeux clos, la tête sur l’oreiller.
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