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Article de couverture

PAS DE PLUS GRANDE AMBITION

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’avril 2010


Dans le Sermon sur la montagne, Jésus a donné à ses disciples une béatitude très importante qu’il leur a demandé de respecter: « Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront ressasiés ! » (Matth. 5:6)

Avec les années, je me suis rendu compte que « avoir faim et soif » étaient en général des termes qui décrivaient l’ambition. Et, avec toutes les connotations négatives que ce mot implique, il était agréable d'y découvrir quelque chose de positif. Dans ce cas précis, il est clair que Jésus disait à ses disciples qu’ils ne devraient avoir qu’un seul but: servir Dieu et chercher Sa justice.

Alors, cette question se pose: Quelqu’un peut-il être à la fois tourné vers le spirituel et ambitieux ? En priant à ce sujet, je suis arrivée à la conclusion qu’un engagement pour la justice (peut-être l’ambition de vivre une vie centrée sur le bien) est la base sur laquelle nous accueillons les bénédictions de Dieu dans notre vie. De ce point de vue, l’ambition est normale et naturelle.

Mais j’ai appris que I’ambition n’est utile que si elle est tournée vers Dieu. Si nous n’avons pas faim des choses de Dieu, et que l’égoïsme prend le dessus, l’ambition empêche le progrès.

Je l’ai compris quand j’ai dû affronter une compétition intense à l’intérieur d’une association charitable, dans l’une des écoles de nos enfants. Les buts et les ambitions personnels au sein de cette association semblaient détruire le travail que nous faisions pour réunir des fonds.

À ce moment-là, je venais juste de me mettre à l’étude de la Science Chrétienne, aussi je purifiais et j’examinais constamment ma pensée, ainsi que mes mobiles pour participer à chacune de mes activités. Cette compétition féroce ne convenait pas à ma nouvelle façon de vivre. C’était en conflit total avec tout ce que j’apprenais sur mon identité spirituelle. J’ai pensé démissionner. Mais cela ne semblait pas juste non plus.

Mon but avait toujours été de contribuer à cette association et j’ai vu que cela valait la peine de faire face à ce problème et de rechercher une guérison immédiate. J’avais appris que si je relevais un défi et qu’il était surmonté, cette expérience resterait « sur mon étagère » comme une médaille d’or pour la sagesse que j’aurais acquise.

Alors, j’ai décidé de rester silencieuse pendant les réunions agitées à l’école de mes enfants et de faire place à des idées-Christ pour qu’elles occupent ma conscience.

En assistant à ces réunions, je priais ainsi: l’activité du Christ, le message d’amour de Dieu, que Jésus personifiait si clairement, est à l’intérieur de la conscience. Je pouvais silencieusement rendre témoignage de ces messages d’amour et reconnaître le bien seul, avec gratitude. J’affirmais que le message-Christ est notre professeur, notre mentor et notre ami. Et nous étions tous l’expression d’un seul Entendement divin infini. Cet Entendement se manifestait par des pensées justes, des mobiles purs et des idées intelligentes.

J’en suis également arrivée à percevoir que Mary Baker Eddy parle positivement de l’ambition. C’est dans Science et Santé avec la clef des Écritures: « L’ambition désintéressée, de nobles mobiles de vie et la pureté — ces éléments de la pensée, se confondant — constituent individuellement et collectivement le véritable bonheur, la force et la constance. » (p. 58) Au prochain dîner de charité, je me suis portée volontaire pour faire la plonge. Évidemment, ce n’était pas un rôle très reluisant ni ambitieux ! Mais personne d’autre ne voulait la faire et nous n’avions pas assez d’argent pour payer quelqu’un. Ce soir-là, j’ai lavé 400 assiettes, verres, couverts et beaucoup de casseroles. À chaque assiette, je remerciais Dieu pour sa sollicitude envers l’école. À chaque minute de ce travail, je pensais aux qualités qui étaient si bien exprimées par les enfants de l’école.

À la fin de la soirée, tout le comité était en paix et profondément satisfait. Depuis ce jour-là, la nature entière de notre travail a changé et nous sommes devenus une équipe dont les mobiles étaient de plus en plus désintéressés pour servir notre communauté. Mon rôle au comité s’achevait cette année-là, mais j’ai pu témoigner du bien qui est survenu quand la justice de Dieu a rempli chaque aspect de notre travail pour l’école.

Revenons au Sermon sur la montagne. Il me semble intéressant qu'il soit question d’avoir faim et soif de la justice, plutôt que de posséder cette justice. Cela m’amène à conclure que notre faim et notre soif de spiritualité ne devraient jamais diminuer. C’est une ambition intense et gratifiante qui ne connaît pas de fin.

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