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Résoudre les conflits autrement

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’avril 2010


Il semble que les conflits dans le monde ne s'arrêtent jamais. Regardez les violents affrontements sectaires entre les forces de sécurité et les militants dans la ville de Bauchi, au Nigéria. La stratégie de la corde raide et la rhétorique agressive qui entourent les essais d'armes nucléaires en Corée du Nord. Les luttes qui subsistent dans les rangs du gouvernement unifié du Zimbabwe, et celles endurées par Aung San Suu Kyi au Myanmar.

L'histoire relate depuis des siècles de tels affrontements, qu'ils aient lieu à un niveau international, national ou au sein de la communauté ou de la famille. Certains d'entre eux sont décrits de façon vivante dans les pages de la Bible, où de nombreuses personnes ont prouvé la supériorité du pouvoir spirituel sur ce même type de force physique ou politique qui essaye aujourd'hui encore de s'imposer dans le monde.

De l'aveu général, il y a ceux qui paraissent s'épanouir dans les conflits et d'autres qui les évitent, en prenant leurs distances et en espérant que le problème s'éloignera. Mais seul l'Amour de Dieu restaure l'harmonie et la paix. Et du point de vue de la prière, un autre type de confrontation est nécessaire dans le but de guérir.

En affrontant Goliath, David, le berger, n'était pas préparé à laisser les forces du mal (ou la domination du Roi Saül, souverain oint mais affligé de graves défauts) lui dicter sa façon de penser ou d'agir. (voir I Sam. Chapitre 17)

Mais, nous semble-t-il, personne n'a affronté plus de défis que Jésus. Il a offert des conseils utiles pour gérer les conflits, comme lorsque la foule a tenté de le précipiter du haut d'une falaise parce qu'elle se sentait menacée par ses enseignements. Calmement, Jésus « passant au milieu d'eux, s'en alla » (voir Luc 4:28-30).

Mary Baker Eddy, dans Science et Santé avec la Clef des Écritures, se réfère à ses « humbles prières » comme à « des affirmations profondes et consciencieuses de la Vérité » (p. 12).

Il y a eu également sa confrontation avec le diable, qui a proposé à Jésus de satisfaire ses besoins physiques, émotionnels et psychologiques, si celui-ci se prosternait devant lui et l'adorait (voir Matth. 4:1-11). Sa réponse catégorique: « Retire-toi, Satan! » a été sans équivoque.

La Science Chrétienne, basée sur les enseignements et l'exemple de Jésus, fait une distinction claire entre la personne et les mauvaises actions ou les comportements que l'on pourrait lui imputer. Dans la réalité spirituelle, nous ne sommes ni entourés d'un ensemble de personnalités difficiles, ni opposés à celles-ci mais, au contraire, nous pouvons voir les autres comme Dieu les voit, bénis par Sa nature patiente, compréhensive et pleine d'amour.

Cette vision n'occulte en aucune manière le problème à résoudre, mais elle reconnaît au contraire que l'affrontement n'a finalement lieu qu'avec le mal impersonnel, et non avec les personnes qui incitent à la colère et parfois même à la violence. La véritable bataille se livre à l'intérieur, et elle implique de séparer l'image matérielle imparfaite d'un individu, de l'image spirituelle complète. Nous possédons tous cette force que Dieu nous donne, pour choisir ce qui va entrer dans notre conscience. Des solutions apportant la guérison apparaissent lorsque nous discernons la nature spirituelle de tous ceux avec lesquels nous entrons en contact, et la valeur inconditionnelle du caractère que Dieu leur a donné. Alors, il est naturel de ressentir et d'exprimer l'amour de Dieu pour toute Sa création, qui nous aide à parvenir à des compromis sages et à en retirer des fruits remplis de paix.

Mary Baker Eddy a fait un lien entre la « condamnation sévère de toute erreur, où qu'elle se trouve » et l'action curative de l'Amour divin (La Première Église du Christ, Scientiste, et Miscellanées, p.18). Et, dans Science et Santé, où elle décrit l'erreur comme « l'antinomie de la Vérité », et comme « une croyance sans compréhension », elle écrit: « Lorsque l'erreur se présente à vous, n'épargnez pas la réprimande ou l'explication qui détruit l'erreur. » (p. 472 et 452) Clairement, l'exigence qui pèse sur le penseur spirituel est de dénoncer par la prière tout ce qui est dissemblable à la Vérité, et de le faire avec précision et compréhension. Et, une fois encore, cette condamnation n'est jamais personnelle, mais elle est toujours dirigée contre la pensée ou l'action dissemblable à Dieu.

Jésus avait une confiance absolue en son Père divin. Il a prouvé, pour le bénéfice de toute l'humanité, que la présence du Christ apporte des solutions et la guérison. Finalement, Jésus a dû affronter une foule en armes dans le jardin de Gethsémané. Mais il ne s'est pas laissé aller à la colère — même pas lorsque son disciple Simon Pierre a frappé le serviteur du prêtre avec son épée. Bien au contraire, il a guéri cet homme de sa blessure. En face du Sanhédrin, Jésus est demeuré silencieux lorsqu'il a été injustement accusé, confiant dans le fait que la Vérité remporte toujours la victoire. Il n'a pas capitulé; au contraire, il a démontré que la vie est éternelle.

Il y a là une leçon pour chacun d'entre nous. Nous non plus ne devons nous soumettre aux discordes, ou les combattre comme si elles avaient une quelconque réalité ou un pouvoir. Nous devons les affronter. La prière nous rend vigilants face aux moyens de fonctionner du mal, elle rend notre analyse des situations plus profonde, et nous donne une meilleure compréhension de l'amour de Dieu, qui met fin aux conflits de toutes sortes.

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