Je suis tellement reconnaissant pour la protection et le soutien que j'ai reçus lors d'une tentative de piraterie routière dont j'ai été la cible une nuit !
Je m'étais senti envahi d'un sentiment de paix alors que je rentrais du bureau en voiture, heureux du travail que j'avais accompli dans la journée. Cependant, en remontant dans l'obscurité l'allée de ma maison, deux ombres surgirent de derrière un buisson.
Alors que leurs silhouettes se dessinaient sur le mur et dans le jardin à la lueur des phares de ma voiture, leurs formes m'ont tout d'abord semblé venir d'un autre monde, comme des marionnettes qui bougent de façon saccadée sur une scène de théâtre. Assis derrière le volant et encore absorbé dans mes pensées, j'ai mis un moment à réaliser ce qui se passait.
Un des hommes a saisi la poignée de la porte, qui était verrouillée, l'a secouée, puis m'a fait signe de l'ouvrir et de sortir. L'autre homme s'est avancé vers l'avant de la voiture. J'ai alors compris qu'ils me voulaient des ennuis. Je devais prendre une décision immédiate — sortir de la voiture ou essayer de m'échapper. J'ai opté pour cette dernière solution.
Le moteur de la voiture n'est pas reparti tout de suite, et je suis donc repassé au point mort alors que ces paroles apaisantes d'un cantique venaient à ma pensée: « Bras divins qui nous enclosent, / Bras éternels de l'Amour. » (Hymnaire de la Science Chrétienne, nº53) La voiture a lentement reculé à la faveur d'une pente, et elle est sortie de mon allée pour arriver à la route.
Pendant cette manœuvre, l'homme qui se trouvait derrière ma vitre a sorti un revolver de sa poche, a appliqué le canon assez long sur la vitre et a fait feu à bout portant. J'ai vu un éclair éblouissant, qui m'a rappelé ces paroles d'un autre cantique: « Toi, doux rayon d'Amour vivant, / Et Vie éternelle ! / Vérité infinie, bien au-dessus / De toute lutte mortelle. » (Mary Baker Eddy, Hymnaire, nº23, version originale anglaise)
Physiquement, je n'ai rien senti, mais j'ai eu conscience d'une présence protectrice irrésistible, et m'est venue une vision apaisante de mon identité comme étant « bien au-dessus » de l'évidence de « toute lutte mortelle », intacte, indemne.
Je me suis attaché à la pensée que mon individualité était, et serait toujours, parfaite et complète — une partie de l'univers parfait et éternel de Dieu, en dépit de ce qui semblait se passer. La voiture a reculé d'une dizaine de mètres avant que je ne serre le frein à main. Je suis resté assis en silence pendant un petit moment, tentant de reprendre mes esprits. Et puis soudain du bruit a éclaté en provenance du voisinage — des chiens aboyaient, des portes claquaient, et des gens criaient. Les cambrioleurs ont sauté dans une voiture et ont disparu.
M' apercevant que mon bras droit ne bougeait plus, je me suis penché et j'ai ouvert la portière avec ma main gauche. Je suis sorti et j'ai rejoint ma propriété, où ma famille et mes voisins s'étaient réunis pour m'aider. Je suis resté calme et extrêmement conscient de l'amour de Dieu tout autour de nous. Une balle m'avait traversé le bras, et s'était logée sous la peau de ma jambe gauche, de laquelle on l'a plus tard retirée à l'hôpital. Cependant, j'étais debout le jour suivant, je pouvais marcher, et j'ai pu remplir mes fonctions d'huissier à l'église cinq jours plus tard, sachant pendant tout ce temps que « nous nous appuyons sur Son bras. » (Hymnaire, nº53, version originale anglaise) Mes blessures ont rapidement guéri, et j'ai repris mon travail environ dix jours après le coup de feu.
Je ne puis exprimer suffisamment de gratitude pour le soutien que m'ont apporté un praticien de la Science Chrétienne plein d'amour, et d'autres personnes qui ont prié pour moi pendant toute cette nuit. On a rapporté largement l'incident, car je suis rédacteur d'un journal quotidien. Cela a eu pour résultat un déluge d'amout et de soutien émanant de la communauté tout entière, et même des messages et des appels en provenance de l'étranger.
En dépit des personnes qui nous pressaient, ma famille et moi, de quitter le pays, en raison de son niveau de criminalité inacceptable, j'ai pu utiliser mon article suivant dans le journal pour réaffirmer ma foi dans la bonté débordante des Africains du Sud, et pour reconnaître la protection que j'avais ressentie en me tournant vers les idées curatives contenues dans le cantique nº23.
Comme il est important d'être constamment conscient du grand amour de Dieu, qui apporte la guérison, qui nous entoure et nous soutient ! De savoir que « le Dieu d'éternité est [notre] refuge », et que « sous ses bras éternels est une retraite » (Deut. 33:27).
Durban, Afrique du Sud
