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Article de couverture

Réconciliation dans le foyer

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’avril 2010


Dans ce récit, un Congolais de Kinshasa, M. Nanidiaka, décrit comment il a choisi de s'appuyer sur la prière pour rétablir l'unité dans son couple, plutôt que d'entamer une procédure de divorce.

En 1995, mon foyer a connu des turbulences sérieuses. À la suite du décès de notre fils et de problèmes de santé, mon épouse a commencé à se sentir mal dans notre foyer. Je connaissais déjà la Science Chrétienne, et j'avais commencé à la mettre en pratique, en priant pour moi-même avec pour résultat des guérisons physiques, dont mon épouse avait été témoin. Elle-même était catholique et se joignait parfois à des groupes de prière dans des églises locales de réveil, ayant ses propres convictions, différentes des miennes.

À cette époque, nous nous tolérions mutuellement, jusqu'au jour où des membres de sa famille décidèrent de la reprendre et de l'éloigner du toit conjugal. La décision de mes beaux-parents était entre autres motivée par le fait que nous habitions, ma femme, tous nos enfants et moi, dans la parcelle familiale où, en plus de mes parents, il y avait mes sœurs et plusieurs neveux et nièces, sans compter de nombreux locataires. Pour mon épouse, il régnait une atmosphère tumultueuse qui n'était pas propice à la vie harmonieuse qu'elle souhaitait. Elle est donc partie chez ses parents en me laissant avec nos enfants, au nombre de sept.

Resté seul avec les enfants, j'étais devenu la risée de mon entourage. Des suggestions fusaient de toute part, allant dans le sens d'entamer un processus de divorce ou d'accuser mes beaux-parents au tribunal. Sincèrement, j'étais troublé. Il me fallait trouver la paix pour moi-même, et pour l'ensemble des membres de ma famille et de ma belle-famille. J'ai donc résolu de m'appuyer sur la prière.

À certaines périodes, j'ai eu recours à l'aide d'un praticien de la Science Chrétienne pour prier avec moi. J'ai médité longuement sur la prière de Salomon que l'on trouve dans le deuxième livre des Chroniques, en particulier ces versets: « Que tes yeux soient jour et nuit ouverts sur cette maison, sur le lieu dont tu as dit que là serait ton nom. Écoute la prière que ton serviteur fait en ce lieu ! Daigne exaucer les supplications de ton serviteur et de ton peuple d'Israël, lorsqu'ils prieront en ce lieu. Exauce du lieu de ta demeure, des cieux, exauce et pardonne ! » (6:20, 21) Je priais pour mieux comprendre que chacun de nous habite dans la maison de Dieu, où ne règne que la paix.

Je comprenais aussi que dans ma conscience, je devais pardonner à toute personne que je croyais impliquée dans les affaires de notre couple, notamment certains des membres de ma belle-famille et de mes proches qui prenaient des positions radicales allant dans le sens d'encourager le divorce. J'étudiais, en outre, les psaumes 55, 83 et 56 dans leur intégralité. Le verset suivant retint mon attention:

« Je me glorifierai en Dieu, en Sa parole; Je me confie en Dieu, je ne crains rien: Que peuvent me faire des hommes ? » (Ps. 56:5) J'ai accepté alors humblement de tout confier à Dieu, sans craindre ce que pouvaient faire ou dire les uns et les autres.

Mes prières et celles des deux praticiens qui m'ont aidé successivement se sont avérées très efficaces, en ce sens qu'elles m'ont aidé à vaincre mes craintes, ma timidité, mon orgueil, et à les remplacer par de bonnes qualités telles que la confiance totale en Dieu, le courage moral, la bienveillance, le respect envers mes proches et mes interlocuteurs, la persévérance, l'humilité. J'avais banni toute attitude alarmiste ou défaitiste consistant à accepter le fait accompli ou la nécessité d'un divorce. J'avais également rejeté la suggestion de recourir à l'arbitrage d'un tribunal civil. Et j'ai pu trouver pour mon foyer une résidence hors de la parcelle familiale.

Un jour, après une année entière d’éloignement, mon épouse regagna le toit conjugal, d’elle-même, sans qu’il y ait des assises familiales, ou une escorte, comme il aurait été de coutume dans ma tribu. Joyeusement, les enfants et moi-même l’avons accueillie. Elle était en bonne santé et respirait la paix, et jusqu’à ce jour nous continuons de former un couple uni. Ce dénouement a étonné tout le monde; il est resté gravé chez les uns et les autres, comme pour confirmer la promesse de Jésus: « Ainsi ils ne sont plus deux, mais ils sont une seule chair. Que l’homme donc ne sépare pas ce que Dieu a joint. » (Matth. 19:6)

Quand je repense à ces événements, la strophe suivante résonne toujours dans mon cœur:

« Vers Dieu toute prière
S’élèvera sans fin
Et nous verrons sur terre
Le royaume divin.
Le temps, de Sa promesse
Ne peut changer le cours ;
Son nom, plein de tendresse,
Reste à jamais: l’Amour ! »
(Hymnaire de la Science Chrétienne, n° 75)

Ma reconnaissance à Dieu est sans limite. La Science Chrétienne m’a permis de comprendre et de démontrer que seul Dieu gouverne, non des hommes. J’ai appris que faire confiance à l’Amour divin nous guide toujours dans le bon chemin, vers la bonne solution pour tous.

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