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DEVENIR PRATICIEN DE LA SCIENCE CHRÉTIENNE

Pour toutes celles et ceux qui ressentent le désir de devenir praticien ou praticienne de la Science Chrétienne, cette série regroupe un certain nombre d’articles anciens et récents, parus à diverses périodes dans les publications de la Science Chrétienne. La série a débuté en janvier 2010 et se poursuivra dans les prochains numéros du Héraut L’article d’Allison Phinney, ce mois-ci, a paru pour la première fois dans le Christian Science Sentinel du 23 mai 1988.

La guérison ne résulte pas d’une THÉRAPIE PAR LA PAROLE

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’avril 2010


Une amie me parlait un jour du travail de prière qu’elle faisait pour quelqu’un qui lui avait demandé de l’aide en Science Chrétienne. Elle ne disait rien qui puisse violer des propos confidentiels. Mais c’était sa première expérience dans ce domaine, et elle expliquait avec une certaine délectation tout ce qui était « mis au jour » grâce à sa prière. Elle me confia qu’elle parlait fréquemment au patient de tout ce qu’il fallait corriger pour que la guérison puisse s’opérer.

Je n’ai pu résister à l’envie de lui demander de but en blanc si elle serait déçue au cas où la guérison surviendrait trop vite. Nous avons ri et elle a compris où je voulais en venir.

On devrait s’attendre davantage à guérir sans passer par un long processus de directives et de conseils humains. La prière peut effectivement révéler au patient et au praticien des habitudes de penser qui nécessitent une correction, mais la guérison telle qu’elle est comprise en Science Chrétienne n’est pas le fruit d’une thérapie par la parole, d’un examen psychologique de la personnalité ou d’une invitation pressante à confesser des péchés. Même si le traitement en Science Chrétienne semble demander un certain laps de temps, il repose fermement sur la prière paisible qui permet de reconnaître l’unique Entendement, Dieu, et de lui obéir, ce qui n’a rien à voir avec une activité fébrile de l’entendement humain.

Répondant à une question concernant la guérison, Mary Baker Eddy écrit: « Il n’est pas nécessaire de faire de chaque patient un étudiant afin de guérir la maladie dont il souffre, si c’est là ce que vous voulez dire. S’il en était ainsi, la Science serait d’une valeur pratique moindre. Beaucoup, parmi ceux qui demandent de l’aide, ne sont pas prêts à suivre un cours en Science Chrétienne. » (Écrits divers 1883-1896, p. 38-39).

À ses tout débuts, la Science Chrétienne guérissait des gens de confessions très différentes, voire sans appartenance religieuse, qui représentaient des degrés d’instruction et de progrès moraux et spirituels très divers.

Un jeune homme touché d’une balle dans le cœur était sur le point de mourir selon sa famille et le diagnostic des médecins. Il n’avait jamais entendu parler de la Science Chrétienne et, ayant perdu connaissance, il ne pouvait parler avec le praticien qui le traitait par la prière. Or quelques minutes après le début du traitement, il rouvrit les yeux. Très vite, il fut complètement guéri. Sans avoir jamais discuté de la théologie de la Science Chrétienne, il se réveilla avec le profond désir de la mettre en pratique. « Est-ce là quelque chose que je puisse apprendre et faire pour autrui ? » Voir La Science Chrétienne: un siècle de guérison, p. 21-25; on peut lire le récit d’une guérison similaire, mais plus ancienne, dans Écrits divers 1883-1896, p. 440-441. demandat-il. Il devint par la suite praticien de la Science Chrétienne.

Indubitablement, les chrétiens peuvent (et devraient) s’encourager, s’entraider à tourner leurs pensées vers Dieu. Un praticien de la Science Chrétienne peut faire part d’exemples, d’idées, de vérités spirituelles spécifiques. On s’attend à ce qu’il soit plein de bienveillance, d’amour et de patience. Cependant, lorsqu’une personne demande un traitement à un scientiste chrétien, ce n’est pas d’un compagnon virtuel ni d’un conseiller qu’elle souhaite bénéficier, mais d’une prière qui l’inclue avec ferveur dans la vérité spirituelle radicale de l’Être divin tout-puissant et omniprésent, excluant par là même toute autre force ou tout autre facteur apparents. Cette prière s’accompagnera ou non de recommandations incitant à l’étude spirituelle, et ne sera pas forcément précédée d’une longue conversation.

Je me souviens d’une époque où je souffrais d’une douleur persistante. Une nuit, la douleur était telle que je me mis à trembler. J’avais eu ce genre de problème plusieurs années auparavant, et j’avais été guéri par la Science Chrétienne au bout d’une semaine. Mais cette fois-ci, cela semblait plus difficile. Cette nuit-là, je parlai brièvement avec un praticien, lui demandant une aide par la prière, et quelques minutes plus tard, la douleur diminua puis cessa. Le problème fut résolu — c’était il y a vingt-cinq ans.

Quel que soit le temps que prend une guérison, celle-ci ne dépend pas de la persuasion orale ni même de l’assimilation progressive d’idées spirituelles; elle repose invariablement sur le fait spirituel et scientifique de la réalité divine qui englobe toutes choses. Le fait de reconnaître que la réalité n’inclut ni la maladie, ni la douleur, ni le mal, mais comprend uniquement la bonté de Dieu, permet de voir la situation humaine d’un point de vue très différent. Souvent le praticien et le patient ont besoin de croître davantage spirituellement pour parvenir à une telle prise de conscience. Comme l’écrit Mary Baker Eddy, la Fondatrice de la Science Chrétienne: « C’est par la repentance, le baptême spirituel et la régénération que les mortels se dépouillent de leurs croyances matérielles et de leur fausse individualité. » (Science et Santé avec la Clef des Écritures, p. 242)

La réalité comprend uniquement la bonté de Dieu.

Jésus fit allusion à ceux qui pensent à tort que Dieu les exaucera « à force de paroles » (Matth. 6:7). Bien sûr, Dieu n’a pas besoin d’être informé de ce qu’il ne peut connaître: le manque de perfection dans l’homme, Son expression, ou image et ressemblance, parfaite. De même, la seule et unique intelligence de l’univers, Dieu, l’Entendement, exprimée dans l’homme n’a pas besoin d’être persuadée de quoi que ce soit par la parole. Et l’homme, c’est-à-dire notre véritable identité et la vraie identité de ceux pour qui nous prions, a un seul Entendement.

Si dans la conversation nous nous rappelons que nos paroles doivent reposer sur l’écoute de ce que Dieu nous révèle, nous nous exprimerons avec une plus grande économie de mots, davantage d’amour et d’idées spirituelles inspirées, et les guérisons seront plus nombreuses.

Vous trouverez une liste des professeurs de Science Chrétienne sur notre site web:
www.leherautsc.com

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