En rangeant mes placards, je suis tombée sur des photos prises vingt-cinq ans plus tôt dans les montagnes du Colorado. La journée avait été belle et chaude, et je n'avais pas résisté à l'envie de photographier mon fils, alors âgé de trois ans, au milieu des delphiniums bleus. Les couleurs étaient toujours aussi magnifiques, mais il manquait un ingrédient majeur ! Le beau sourire de mon fils.
Quand je lui ai montré ces photos, je le lui ai fait remarquer en plaisantant. Il m'a rappelé qu'il n'était pas heureux alors, surtout après être tombé et n'avoir pas reçu l'attention qu'il estimait mériter. Il y avait quelque chose dans notre conversation ce jourlà dont je ne parvenais pas à me défaire. En y réfléchissant, je me suis rendu compte que j'avais passé beaucoup de temps à planifier l'avenir de mon fils (alors même que je croyais me laisser guider par Dieu comme la Science Chrétienne me l'avait appris). Et mon fils s'était rebellé contre cette planification par tous les moyens possibles.
Enfant, il avait été guéri de rhumes, de coupures, de contusions et d'empoisonnement du sang, uniquement par la prière en Science Chrétienne. Pourtant, je ne crois pas que nous ayons jamais prié au sujet de sa spiritualité et de sa réceptivité naturelle au bien, ni que nous les ayons vraiment appréciées.
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