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PROTECTION SUR LA ROUTE

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de janvier 2007


Un après-midi, j'étais très absorbée par mon travail dans le jardin, quand soudain une idée traversa ma pensée: « Il n'y a pas d'accidents dans le royaume de Dieu. » Quelques minutes après, l'idée revint: « Dieu ne connaît pas les accidents. » (voir Science et Santé, p. 424) Je répondis mentalement d'une façon évasive: « Oui. Dieu gouverne tout. » Puis je repris mon travail, mais quelques secondes après, pour la troisième fois, l'idée se représenta avec une force inhabituelle: « Les accidents sont inconnus à Dieu et sous Sa direction infaillible, il n'y a pas de hasard, seule règne l'harmonie de Sa perfection. » Se faisant pressante, cette pensée-ange devint: « Vite, vite, travaille, prie. »

C'était l'hiver, la nuit tombait déjà. J'entendis sonner la demie de quatre heures. Je stoppai illico mon activité, comprenant que quelqu'un avait besoin d'aide. Remerciant pour la grâce qui m'était donnée de savoir, comme nous l'enseigne la Science Chrétienne, que « la vie spirituelle comprend tous les phénomènes de l'existence » et qu'elle fait paraître « la nature immortelle de l'homme » (ibid., p. 430), je priai. Je priai, profondément inspirée par l'Amour et par la certitude spirituelle de l'inséparabilité de Dieu et l'homme, Son idée parfaite. Quand je sentis que le calme était revenu et que tout était bien, je terminai mon jardinage en remerciant le Père pour Son omniprésence.

Mon mari, parti en voiture ce jour-là, devait rentrer avant la nuit. Il l'avait promis. Mais il n'était pas là. Je ne m'inquiétai pas. Quand il arriva enfin vers sept heures et demie, il était accompagné par une personne inconnue qui portait des affaires: le contenu de notre voiture. Cette personne était une garagiste qui avait été appelée sur les lieux d'un accident dont mon mari et un autre chauffeur étaient sortis indemnes. Les deux véhicules s'étaient télescopés et étaient irrécupérables. Le moment où j'avais été si fortement incitée à prier était juste le moment où le choc violent s'était produit. Et quand mon mari est rentré, il s'est dit surpris, mais il n'était pas en état de choc, car il s'était senti parfaitement protégé. En fait, il m'a même confié qu'il n'avait pas pensé qu'il y avait eu un accident, c'était comme si rien ne s'était passé, mis à part le fait que la voiture était hors d'usage. Le remboursement de l'assurance a d'ailleurs permis par la suite de remplacer harmonieusement cette voiture.

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