L'occasion de faire des comparaisons se présente chaque jour. En surface, les comparaisons peuvent paraître inoffensives, mais lorsqu'il s'agit de nous comparer nous-mêmes aux autres, ou de comparer notre travail et nos réalisations à ceux des autres, nous commençons à avancer en terrain miné.
Au début de son article intitulé « Vaine gloire », Mary Baker Eddy cite William Shakespeare: « Les comparaisons sont suspectes. [Littéralement: elles ont une odeur.] » (Écrits divers 1883-1896, p. 267). Je me suis demandé plusieurs fois pourquoi un observateur de la nature humaine aussi avisé et attentif que l'était Shakespeare, avait émis cette affirmation avec autant de certitude, et pourquoi Mary Baker Eddy l'avait incluse dans ses écrits.
Pendant la première semaine de ma première année de lycée, j'ai appris ce que Shakespeare voulait dire lorsqu'il affirmait que les comparaisons ont une mauvaise odeur. Cette première semaine était un défi, pour ne pas dire plus. J'avais trop de devoirs à faire, et je n'étais pas sûre d'être capable de réaliser le travail demandé. Je suis rentrée à la maison, le deuxième ou troisième jour d'école, après une séance de cross-country, et je ne savais plus où j'en étais. Je me rappelle m'être assise, en pleurs, sur le lit de mes parents.
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