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L'Amour du Christ

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de janvier 2007


La Bible et Science et Santé sont les deux faces d'une même pièce. Mary Baker Eddy a ordonné ces deux livres unique Pasteur de L'Église Mère. (Voir Manuel de l'Église Mère, p. 58) Comme d'autres scientistes chrétiens, John Tyler, professeur et praticien à plein temps a Pittsburgh, en Pennsylvanie, se tourne régulièrement vers ce pasteur quand il recherche l'inspiration, des conseils, la paix, une aide, ou qu'il souhaite accomplir une guérison, résoudre un problème. Il le consulte non seulement pour lui mais pour tous ceux qui lui demandent un traitement par la Science Chrétienne.

Étudiant à l'université de Princeton, M. Tyler a consacré sa thèse de doctorat à la construction de l'Union européenne au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Parlant couramment le français, M. Tyler a étudié la diplomatie à l'Institut d'études politiques de Paris (Sciences Po), car il souhaitait entrer dans le service diplomatique de son pays. Depuis cette époque, les liens que M. Tyler entretient avec la langue de Molière se sont renforcés. Membre du Conseil des conférences de la Science Chrétienne. il donne des conférences sur la Science Chrétienne dans plusieurs langues, dont le français.

M. Tyler connaît la Science Chrétienne depuis l'adolescence. Son intérêt pour les questions socialeset politiques l'a conduit à « tenter de résoudre les problèmes du monde » de différentes façons: responsable d'un syndicat, il défend les droits et les salaires de travailleurs exploités dans des ateliers; directeur adjoint dans un institut de relations internationales, en Italie, il fait mieux connaître les problèmes liés à la guerre froide en Europe; il étudie la façon dont on pourrait créer des institutions politiques au service de la justice et de la liberté individuelle au sein de la collectivité, et il s'efforce de communiquer à d'autres ce savoir; il fonde un département universitaire destiné à améliorer la compréhension interraciale et à lutter contre le racisme. Si M. Tyler s'est senti poussé par l'Esprit en s'engageant dans chacune de ces entreprises, ce sentiment n'a jamais été aussi clair que lorsqu'il est devenu praticien de la Science Chrétienne à plein temps, puis professeur.

Parlons tout d'abord de la Bible. La Bible contient-elle un passage, une histoire ou un récit de guérison qui vous est particulièrement cher et vous a aidé dans la vie ou dans votre ministère de guérison ?

La Bible regorge de trésors spirituels qui m'ont aidé à me guérir et à guérir les autres, et qui m'ont permis de comprendre la nature de la réalité. Mais j'ai en tête un passage particulier. On le trouve dans la biographie de Jésus relatée par Matthieu, dans le Nouveau Testament. (voir Matthieu 14:22-33) Jésus est parti dans la montagne pour prier à l'écart de la foule, tandis que ses disciples sont montés dans une barque pour aller en mer. Dans les dernières heures de la nuit surgit une tempête. Les disciples aperçoivent Jésus allant à leur rencontre en marchant sur les flots. Ils sont troublés et même effrayés. Ils croient avoir affaire à un fantôme. Mais Jésus les rassure. Le disciple Pierre lui demande s'il peut aller vers lui. Jésus lui répond par l'affirmative. Pierre sort de la barque et va vers Jésus en marchant sur l'eau. Mais « voyant que le vent était fort », il prend peur. Selon une traduction différente de la Bible, il est effrayé par la force des vagues (The Living Bible [Wheaton, Illinois: Tyndale House Publishers, 1971]) Quoi qu'il en soit, Pierre s'affole et commence à enfoncer. Comme il crie, Jésus étend la main pour le sauver. Tous les deux montent dans la barque et la tempête se calme.

On a souvent dit que Pierre avait échoué dans sa tentative de rejoindre Jésus en marchant sur les eaux, ce qui eût été un véritable exploit. J'y vois au contraire une magnifique preuve de la foi de Pierre. Il est prêt à quitter le bateau. Il regarde dans la direction de Jésus, qui incarne le Christ, et non seulement il est prêt à le rejoindre, mais il le désire vraiment. Au début il marche bel et bien sur l'eau, puis il y a cet affolement qui le détourne de son but, une sorte d'effet hypnotique qui le rend conscient de quelque chose en dehors du Christ. Il s'enfonce alors dans la mer et pousse un cri de panique. Mais le Christ est là, il vient à lui: Christ Jésus étend la main, il saisit Pierre et le sauve.

Chaque fois qu'une personne nous appelle pour une guérison, ayons cette même certitude de la présence du Christ, de la venue éternelle du Christ. Mary Baker Eddy utilise souvent le verbe « venir » en corrélation avec le Christ. Nous savons que le Christ est toujours là, qu'il vient toujours à nous. Il fait même bien plus que cela. Il nous élève au-dessus de la peur, au-dessus de toutes les situations difficiles, et il nous guérit – il nous sauve littéralement.

Vous faites une distinction entre Jésus et le Christ, entre l'être humain et l'esprit de Dieu ou caractère divin que Jésus a si parfaitement illustré. Vous entendez par là que ce n'est pas Jésus mais le Christ qui vient à la conscience de chacun pour le sauver et le guérir. Lorsque la conscience s'unit au Divin, l'expérience humaine s'améliore. Mais pourriez-vous nous expliquer exactement ce qu'est le Christ ?

Le Christ représente une compréhension de Dieu. Cette compréhension, qui est purement spirituelle, vient à notre pensée et nous réveille du rêve de la matière, de la chair, de la mortalité. On pourrait dire que le Christ caractérise la relation entre l'homme et Dieu. Jésus en était la parfaite illustration, c'est pourquoi on a reconnu qu'il était le Christ. Mais n'oublions pas que Jésus a expliqué que le Christ est éternel et qu'il fait en réalité partie de notre propre identité. Entrevoir cette vérité devient possible lorsque nous comprenons mieux la nature du lien qui nous unit à Dieu.

Le Christ vient à nous sous la forme de ce beau message de Dieu, l'Entendement divin, qui sans cesse déclare, nous annonce, que notre être véritable, notre nature, est semblable à Dieu, c'est-à-dire spirituel, incorporel, sans âge, indestructible, sain, prospère, créatif, intelligent, équilibré, exempt d'égoïsme, bon et parfait.

Exactement. Et pour accomplir une guérison, on commence – et finit – par reconnaître et affirmer cette vérité concernant la personne qui demande de l'aide. J'ai appris, comme l'a découvert Mary Baker Eddy, que cette affirmation est l'une des clés de la guérison spirituelle efficace.

Parlons à présent de Science et Santé. Ce livre nous offre la clef des Écritures. Il révèle la véritable signification du concept du « Christ ». Science et Santé contient-il un passage ou un concept particulier vers lequel vous revenez souvent parce qu'il est d'une grande aide au praticien ou professeur de la Science Chrétienne que vous êtes ?

Cela m'est difficile d'en citer un plus que d'autres, mais c'est vrai qu'il y a un paragraphe vers lequel je reviens souvent. Il s'accompagne de la note marginale suivante: « Le véritable état d'homme. » (p. 336) Je crois qu'à la seule lecture de cette note marginale, on a envie de savoir ce que dit la Science Chrétienne au sujet de cet état d'homme véritable. Mary Baker Eddy met en évidence, du moins à mes yeux, les différentes façons – et elles sont nombreuses – dont on peut comprendre la nature du lien qui unit l'homme à Dieu.

On peut comprendre que l'homme est image, idée, expression, reflet, émanation. L'étude de ces cinq concepts donne une idée très cohérente de la dépendance totale de l'homme envers Dieu. On reconnaît que Dieu est cause, origine, conservateur. Il faut avouer que c'est l'un des aspects les plus difficiles à comprendre de ce concept fondamental, savoir la relation entre Dieu et l'homme. En fait, cela revient à se poser ces questions: De quelle façon l'homme est-il lié à Dieu ? De quelle façon Dieu est-il lié à l'homme ? Or aucun langage humain n'est en mesure de décrire ces concepts spirituels essentiels. Non seulement nous ne disposons pas de mots appropriés, mais c'est comme si le langage nous trahissait. Si l'on se reporte à Science et Santé, on s'aperçoit que Mary Baker Eddy souligne justement ce point dans un paragraphe accompagné de la note marginale « Le langage est inadéquat ». (p. 349)

C'est à cause de cette insuffisance du langage que Jésus recourait si souvent à des paraboles et à des métaphores. Il en allait de même pour Mary Baker Eddy. Nous aussi, nous avons tendance à faire pareil. Nous cherchons un moyen de surmonter ces limites et d'élever la pensée au-delà du langage jusqu'a un point où il est possible de discerner spirituellement la nature véritable du lien qui nous unit à Dieu.

Les deux passages que vous avez cités montrent à quel point la Bible et Science et Santé parlent d'une même langue. La compréhension du pouvoir du Christ, tel qu'il est décrit dans la Bible, va de pair avec la compréhension du véritable état d'homme, selon les explications qu'en donne Science et Santé.

À bien des égards, je pense que l'on peut dire que Christ Jésus avait pour mission de démontrer le véritable état d'homme, le véritable état de femme, et la nature du lien véritable qui unit l'homme à Dieu. Par ses œuvres, Jésus a montré ce que peut accomplir la vraie compréhension de ce lien. Il faisait allusion à ce lien qui l'unissait à Dieu, au Père, en termes tout à fait simples: « Moi et le Père nous sommes un. » (Jean 10:30)

Dans l'Ancien Testament, l'histoire de Moïse illustre cette unité de façon très simple également. Après avoir vu le spectacle extraordinaire d'un buisson qui brûlait sans se consumer, Moïse demanda à Dieu de Se faire connaître par Son nom afin qu'il puisse le révéler aux enfants d'Israël. Bien sûr, il ne demandait pas seulement à connaître ce nom, il voulait découvrir la nature de Dieu. Il entendit Dieu dire: « Je suis celui qui suis... C'est ainsi que tu répondras aux enfants d'Israël: Celui qui s'appelle "Je suis" m'a envoyé vers vous. » (Exode 3:14) Dieu s'adressa à Moïse à la première personne du singulier du verbe être: « Je suis. » Moïse entendit Dieu déclarer qu'Il-Elle était le Créateur de toute existence, l'unique Ego. Moïse et Jésus sont les personnages les plus humbles de la Bible. Je pense que leur humilité était due, précisément, à leur grande compréhension du fait qu'il n'existait pas de « moi » ou « ego » séparé. Ils comprenaient que la véritable nature de leur lien avec Dieu était l'unité. Mais ils ne se fondaient pas dans cette unité, car celle-ci ne détruisait pas leur individualité. Elle les mettait à même d'exercer ce pouvoir spirituel remarquable qui faisait du bien aux autres.

Mary Baker Eddy a discerné cette grande réalité ontologique: l'affirmation de Jésus, « moi et le Père nous sommes un », ne s'appliquait pas seulement à lui. Elle s'applique à tout le monde. Nous pouvons tous dire: « Moi et le Père-Mère Dieu – le Principe divin de l'être – nous sommes un. » Ce qui vient tout de suite à l'esprit d'un scientiste chrétien, c'est ce passage de Science et Santé dans lequel Mary Baker Eddy précise: « ...c'est-à-dire un en qualité, non en quantité. De même qu'une goutte d'eau est une avec l'océan, un rayon de lumière un avec le soleil, de même Dieu et l'homme, le Père et le fils, sont un dans l'être. » (p. 361)

Oui, et il est intéressant de voir qu'elle conclut avec cet autre énoncé qui, me semble-t-il, résume le mieux cette unité: « L'Écriture dit: "Car en Lui nous avons la vie, le mouvement, et l'être." » (ibid.)

Mary Baker Eddy a découvert que cette coexistence avec Dieu, dont chacun peut se réjouir, est scientifique. En d'autres termes, un Principe divin immuable gouverne notre être. L'unité de l'homme et de la Vie divine – l'origine de tout bien, de toute vitalité et de toute joie – est fiable, démontrable et fixée pour l'éternité. Le mot science et ce qu'il implique vous touche particulièrement car vous vous êtes intéressé aux sciences politiques.

J'ai effectivement fait des études pour me spécialiser dans ce domaine. À cette époque, un grand débat agitait le monde des sciences politiques pour savoir si l'étude des mécanismes du gouvernement, de l'exercice du pouvoir, pouvait être scientifique. Ce débat s'est poursuivi durant la période où j'enseignais. Lorsque j'ai quitté mon poste à l'université pour devenir praticien de la Science Chrétienne, j'ai expliqué à mes collègues, surpris par ma décision, que je renonçais à une science douce pour une science dure. Je ne plaisantais qu'à moitié. J'apprécie beaucoup l'approche qu'ont de leur discipline des scientifiques comme les chimistes et les physiciens, ainsi que leur attitude à l'égard de la vérité. Ils s'attendent à découvrir quelque chose, ce que j'admire. Leur idéal, de même que le nôtre, consiste à demeurer suffisamment ouverts d'esprit pour accepter des idées qui n'ont aucun rapport avec ce qu'ils espèrent trouver, avec leurs a priori. Ce n'est pas un idéal facile à atteindre. Les vrais scientifiques progressent à partir de découvertes déjà faites et ils insistent sur l'importance de l'intégrité. Ils s'attendent, comme nous, à des progrès réels et décisifs dans la compréhension de la vérité. Par-dessus tout, j'apprécie leur extraordinaire respect des lois. Je cherche, moi aussi, à comprendre les lois de la vie. La Science Chrétienne me les révèle. L'unité de l'homme et de Dieu constitue l'une des lois de l'être, de la vie. J'ai pu vérifier et re-vérifier ces lois, ce qui m'a permis en même temps de mieux les comprendre.

Dans la Bible, Jacques donne une description scientifique de Dieu: « Toute grâce excellente et tout don parfait descendent d'en haut, du Père des lumières, chez lequel il n'y a ni changement ni ombre de variation. » (Jacques 1:17) Les lois scientifiques de Dieu sont invariables et universelles. Elles sont vraies, quels que soient ceux qui les appliquent, où et quand ils les appliquent. Les lois sont démontrables, et ces démonstrations sont reproductibles.

Que vous a encore enseigné l'expérience sur ce qu'il faut pour accomplir plus efficacement des guérisons ?

Là, pas besoin de me creuser la cervelle bien longtemps, si vous me passez l'expression: j'ai découvert, grâce à Jésus et à Mary Baker Eddy, que l'élément le plus important dans la guérison, c'est l'amour. Vous voulez être plus efficace dans votre travail de guérison ? Aimez davantage ! La Science Chrétienne, c'est l'alliance de la Science, dont nous avons parlé, avec le christianisme de l'amour, qui consiste à aimer Dieu et à aimer son prochain comme soi-même.

Comme l'a découvert et démontré Mary Baker Eddy, l'un des fondements les plus étonnants de la structure scientifique de la réalité, c'est que seul le bien est réel, présent et puissant. Le bien est Dieu, Dieu est le bien, et Dieu est Tout; par conséquent le mal n'a ni vie, ni substance, ni substance, ni pouvoir, ni entité. Il est imaginaire. Lorsqu'on donne un traitement par la Science Chrétienne, basé sur la prière, à une personne qui est aux prises avec un problème d'ordre physique ou autre, est-il vraiment important de traiter la prétention du mal, de contester l'illusion ou faux dieu prétendant que le mal existe et qu'il a du pouvoir ? Et comment le faire efficacement, selon votre expérience ?

Bonne question ! Une métaphore s'avère ici très utile pour mieux comprendre. Comparons le bien et le mal à la lumière et à l'obscurité. Cette métaphore familière permet de mieux saisir la nature du bien et du mal. Vovons comment les physiciens répondent à la question: « Qu'est-ce que l'obscurité ? » Ils reconnaissent que l'obscurité n'est ni une chose, ni une entité ni une présence. L'obscurité n'a pas la moindre substance. Selon eux, l'obsurité est l'absence de lumière. Quand on veut analyser l'obscurité, on est inévitablement amené à comprendre la nature de la lumière. Pourquoi l'obscurité est-elle moins dense à tel ou tel endroit ? Jusqu'à quel point peut-on la mesurer ? On en revient sans cesse au concept de la lumière, à sa nature, aux conditions de sa manifestation. De même que l'obscurité se définit comme l'absence de lumière, on peut définir le mal comme l'absence de bien, l'absence de Dieu. Je crois que le meilleur moyen de comprendre ce qu'est le mal, c'est de mieux comprendre le bien, de mieux comprendre Dieu, la somme totale et l'origine de tout bien.

Il ne s'agit pas de prendre à la légère la diversité des éléments à classer dans la catégorie du mal: haine, guerre, épidémie, toutes ces mauvaises choses inhérentes à l'expérience humaine. On ne peut se contenter d'être des penseurs positifs superficiels et ignorer le défi que représente la présence du mal dans l'expérience humaine. Puisque le mal y est présent, il faut lui faire face. D'où la question suivante: Comment l'affronter ?

Si le mal se résume à l'absence de bien, nous en revenons à la compréhension de la totalité du bien. Je vois de plus en plus clairement que la compréhension de la totalité du bien – la totalité de Dieu – est l'un des thèmes majeurs des enseignements de Jésus et de ceux de Mary Baker Eddy. Jésus faisait sans cesse allusion au royaume de Dieu, au règne du bien, à ce gouvernement si précieux et nullement éloigné. Il est à portée de main. Il est même au-dedans de nous. Dans tous ses écrits, Mary Baker Eddy développe un même thème, Dieu est Tout, de multiples façons. C'est là une idée primordiale, parce que c'est sur cette base qu'on peut faire face aux difficultés. Je pense que la meilleure façon de se préparer à relever les défis, c'est de percevoir l'essence des paroles de Jésus quand il décrit le diable ou mal. Il l'appelle un menteur: « Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fonds; car il est menteur et le père du mensonge. » (Jean 8:44)

La caractéristique fondamentale du mal consiste à se faire passer pour réel, ce qui est le propre d'un menteur. Le menteur raconte des mensonges uniquement pour que l'on croie qu'il dit la vérité. Mais la prière nous met à même de percer à jour cette prétendue vérité et de voir qu'il ne s'agit que d'un mensonge. C'est pourquoi la reconnaissance de la nature de Dieu et de Sa Totalité est fondamentale. Si notre conscience est ancrée dans la totalité de Dieu, nous sommes mieux armés pour dévoiler le mensonge qui prend la forme d'un problème, et nous le rejetons.

Le Christ nous fait nous tourner vers la lumière. Il nous détourne des mensonges concernant notre nature et nous amène à la vérité de notre être, qui est semblable à Dieu, ici, maintenant même, pour toujours. Cette lumière Christ, si familière à Jésus, accomplit la guérison.

C'est exact. Saint Jean compare la venue du Christ à la lumière. C'est la lumière qui vient dans le monde. Cette venue du Christ, cette compréhension spirituelle de la vraie nature de l'homme semblable à Dieu, devient la lumière qui vient à la conscience et nous met à même d'éliminer la prétention que le mal existe. La compréhension de cette réalité absolue que l'homme est l'image et la ressemblance de Dieu constitue la lumière Christ qui triomphe de l'obscurité apparente de toute discordance. C'est la lumière qui guérit.

Comment reliez-vous le concept de la nouvelle naissance à ce dont nous avons parlé ?

La nouvelle naissance est un concept merveilleux. C'est une invitation au renouveau. Parlant de ce concept, Mary Baker Eddy écrit: « La nouvelle naissance n'est pas l'œuvre d'un moment. Elle commence par des moments et se poursuit à travers les années; moments d'abandon à Dieu, de confiance semblable à celle d'un enfant et de joyeuse adoption du bien; moments d'abnégation de soi, de consécration, d'espoir céleste et d'amour spirituel. » (Écrits divers 1883-1896, p. 15)

Une grande joie découle de l'action du Christ venant à la conscience humaine. Pour moi, c'est cela la nouvelle naissance. Nous pourrions dire que nous naissons de nouveau, de nouveau et encore de nouveau. C'est le réveil de la conscience. Chaque fois que je lis la première partie de la phrase de Mary Baker Eddy, à la page 249 de Science et Santé – « Ressentons la divine énergie de l'Esprit, qui nous mène au renouvellement de la vie... » – j'ai l'impression d'être soulevé par un geyser qui me mène au renouvellement de la vie. C'est cela naître de nouveau. Je crois que, fondamentalement, c'est cela la guérison. La guérison nous réveille d'un rêve dans lequel les limites, l'obscurité, la présence et le pouvoir du mal semblent réels sous une forme ou une autre, et elle nous fait prendre conscience de cette lumière blanche totalement pure où le Christ est tellement présent qu'il n'y a pas de place pour autre chose que Dieu, le bien.

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