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MON METIER DE BEAU-PÈRE

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de janvier 2007


Récemment, ma femme et moi avons célébré notre septième anniversaire de mariage. Le jour où j'ai épousé « la femme de ma vie » a aussi été le jour où je suis devenu le beau-père de deux jolies petites filles de cinq et sept ans. Je pensais que mes six années d'expérience en tant qu'oncle m'avaient bien préparé à ce rôle, mais je me suis vite rendu compte que le métier de beau-père exigeait beaucoup plus. Par exemple, au début, j'étais accablé à chaque fois qu'une des filles me disait: « Tu n'es pas mon vrai papa. »

Alors, de manière à mieux comprendre les problèmes des familles recomposées, j'ai décidé d'acheter un livre intitulé: The Complete Idiot's Guide to Stepparenting [Le guide des beaux-parents pour les nuls] (par Ericka Lutz, New York, Alpha Books, Prentice Hall, MacMillan Publishing, 1998). Le premier chapitre parlait des « mythes » et des « réalités » de la fonction de beau-parent et m'a donné quelques idées sur ce à quoi on peut s'attendre dans les relations affectives des familles recomposées. Selon l'auteur, bien qu'on s'attende toujours à ce que les enfants du conjoint et leurs nouveaux parents s'aiment, « l'amour n'est pas une obligation. Les enfants ne sont pas forcés de vous aimer et vous n'êtes pas forcés de les aimer... » Et le livre donnait ce conseil: « Reconsidérez vos attentes et soyez moins exigeants. »

Ce conseil semblait réaliste et pratique, mais je n'étais pas prêt à le suivre, ni à accepter un tel pronostic pour ma nouvelle famille. J'ai arrêté la lecture du livre et je me suis tourné vers mes guides spirituels, la Bible et Science et Santé.

Ce furent les trois mots simples mais puissants: « Dieu est Amour » (1 Jean 4:16) qui ont fixé mes objectifs. L'amour débordant, infini, de Dieu ne pouvait pas être limité. Science et Santé le confirme en déclarant: « Dieu est Amour. Pouvons-nous Lui demander d'être davantage ? ... Supplierons-nous la fontaine jaillissante, qui nous verse déjà plus que nous n'acceptons, de nous donner davantage ? » (p. 2) Donc, la famille de Dieu doit être pleine d'amour, en déborder. Accepter quoi que ce soit d'autre, serait contredire la nature de Dieu.

J'ai aussi prié et profondément réfléchi à la Prière du Seigneur que Christ Jésus nous a donnée dans les évangiles de Matthieu et Luc, ainsi qu'à son interprétation spirituelle par Mary Baker Eddy. La prière commence ainsi: « Notre Père qui es aux cieux ! Notre Père-Mère Dieu, tout harmonieux » (Science et Santé, p. 16).

J'ai vu que Dieu est le seul Père-Mère, commun à nous tous. Au lieu de m'inquiéter pour trouver des nuances entre les rôles de beaux-parents ou de « vrais » parents, il fallait que je sache que chaque membre de ma famille était l'enfant du Père-Mère Dieu. Tous les individus dans toutes les familles sur tous les continents se partagent les bienfaits infinis d'être les enfants de Dieu. Donc, si nous sommes tous membres de la famille de Dieu, nous devons tous posséder un amour illimité et vivre en harmonie. L'amour de Dieu nous appartient pour que nous l'acceptions et le manifestions.

Ayant grandi dans une famille nombreuse, j'avais appris qu'on peut ressentir plus d'harmonie en reconnaissant et en chérissant la grande variété des qualités de Dieu qui sont reflétées par chaque membre de la famille, quels que soient les comportements difficiles, les attitudes ou les conflits rencontrés. J'ai décidé de m'attacher à apprécier les qualités spirituelles radieuses de mes nouveaux enfants, comme l'intelligence, la joie, l'honnêteté et l'humour. En fait, c'était et c'est très facile.

Récemment, il s'est présenté une situation avec notre fille aînée. Elle s'est mise à passer de plus en plus de temps sur l'ordinateur, comme beaucoup d'adolescents; elle participait à des « chats », téléchargeait et écoutait de la musique, tout en faisant ses devoirs. C'était facile de lui en vouloir, surtout parce que, en général, elle utilisait mon ordinateur. Mais j'ai plutôt décidé de la soutenir dans cette nouvelle passion. Je lui ai demandé de m'aider quand la famille avait besoin de l'ordinateur, je lui ai acheté un logiciel pour apprendre à taper et je l'ai encouragée à accroître sa vitesse de frappe. Cela m'a donné l'occasion de célébrer de petites victoires avec elle car elle progressait constamment. Elle peut maintenant taper soixante-cinq mots à la minute ! Puis, je lui ai acheté un nouvel ordinateur pour que nous n'ayons pas à partager le mien. En fait, j'aime bien certaines de ses chansons préférées, alors, maintenant, je l'appelle « le disque jockey de la famille ». Ce qui compte, c'est qu'elle et moi sommes alliés plutôt qu'ennemis quand il s'agit de sa vie sur l'ordinateur.

Il y a trois ans, ma femme et moi avons eu un bébé. Les deux grandes ont tout de suite accueilli la petite dans la famille. Maintenant, quand elles partent en voyage avec leur « vrai » papa, c'est leur adorable petite sœur qui leur manque le plus.

En me remémorant ces sept premières années avec ma « nouvelle » famille, je peux dire que notre vie s'est embellie de bénédictions d'amour, d'harmonie et de santé. J'ai eu des preuves, chaque jour, que tous les membres de notre famille recomposée s'aiment vraiment les uns les autres.

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