Je ne crois pas avoir jamais entendu dire qu'il était bon de s'inquiéter. La plupart des gens admettront qu'il n'est pas bon pour la santé de permettre à des pensées négatives et craintives de vous assaillir, de vous ronger, de vous affliger. S'inquiéter implique qu'on est désemparé et mentalement passif.
L'inquiétude n'a jamais rien fait pour améliorer les choses. Comme un moteur qui tourne au ralenti, elle ne permet pas d'avancer.
Le conseil usuel, «Ne t'en fais pas», suggère qu'il faudrait être indifférent aux problèmes qui se posent ou avoir une confiance aveugle dans le fait que tout ira bien. Ou bien encore qu'on devrait s'affairer pendant la journée et prendre des somnifères le soir afin d'échapper à l'inquiétude. Or, ces «solutions de rechange» sont en réalité des conspirateurs, alliés de l'inquiétude, elles augmentent le désarroi et la passivité mentale.
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