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Article de couverture

une prière active BANNIT L'INQUIÉTUDE

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de mai 2005


Je ne crois pas avoir jamais entendu dire qu'il était bon de s'inquiéter. La plupart des gens admettront qu'il n'est pas bon pour la santé de permettre à des pensées négatives et craintives de vous assaillir, de vous ronger, de vous affliger. S'inquiéter implique qu'on est désemparé et mentalement passif.

L'inquiétude n'a jamais rien fait pour améliorer les choses. Comme un moteur qui tourne au ralenti, elle ne permet pas d'avancer.

Le conseil usuel, «Ne t'en fais pas», suggère qu'il faudrait être indifférent aux problèmes qui se posent ou avoir une confiance aveugle dans le fait que tout ira bien. Ou bien encore qu'on devrait s'affairer pendant la journée et prendre des somnifères le soir afin d'échapper à l'inquiétude. Or, ces «solutions de rechange» sont en réalité des conspirateurs, alliés de l'inquiétude, elles augmentent le désarroi et la passivité mentale.

Il y a de nombreuses années, on m'a dit quelque chose qui m'a fait prendre conscience de l'existence d'une alternative à l'inquiétude, d'une solution qui implique que je ne suis pas sans défense. Une solution qui demande que j'agisse. Un ami m'a dit en effet: «S'inquiéter, c'est nier le Christ.» En étudiant la Bible et Science et Santé avec la Clef des Écritures, de Mary Baker Eddy, j'avais compris que c'est le Christ, la voix de Dieu, non Jésus lui-même, mais la Vérité divine, qui était à l'origine des pensées et des actes de Jésus, et qui produisait les guérisons qu'il opérait. Dans ma propre existence, j'avais déjà fait l'expérience de cette Vérité libératrice dont Jésus disait que tout le monde pouvait la connaître et la vivre (voir Jean 8:31,32). Or, avant la remarque de cet ami, je n'avais jamais pensé que s'inquiéter équivalait à nier la Vérité et son pouvoir de guérison. Depuis, j'ai trouvé utile et propice à la guérison de rester vigilante, de détecter un commencement d'inquiétude et de le rejeter en m'engageant dans une prière active et efficace. Cette prière consiste à écouter et à raisonner spirituellement. La pensée de la personne qui prie se soumet à Dieu au lieu de se laisser impressionner par les circonstances extérieures.

Le fait est que, dans tous les cas, on n'est jamais sans secours. Dieu est le secours toujours présent de chaque être humain. Il connaît, aime et protège chacun de Ses enfants, Sa ressemblance spirituelle et parfaite. Et chaque fois qu'une personne admet que le gouvernement aimant de Dieu est la loi de son être, et qu'elle raisonne à partir de cette fondation solide, la voie est ouverte, permettant aux solutions venant de Dieu de se révéler. Cette approche entraîne une harmonisation de la situation. En voici quelques exemples.

Pendant de nombreuses années, Bill, mon mari, a dû parcourir de longues distances en voiture, dans le cadre de son travail. Il avait la gentillesse de toujours me tenir au courant de ses déplacements et de me donner une idée de l'heure à laquelle il rentrerait. Les rares fois où il était en retard et ne m'avait pas prévenue (pas de téléphones mobiles à l'époque), j'étais assaillie de questions et d'hypothèses. Au lieu de me faire du souci, je devais donc me reprendre en me disant: «Non ! Je ne vais pas céder à l'inquiétude. C'est le moment de prier. Alors mets-toi au travail !» Cette prise de position changeait tout.

Lors d'un certain déplacement, par exemple, Bill avait été témoin d'un accident sur la route et avait pu porter secours à la famille concernée. Il avait même amené les enfants à la maison pour le dîner, pendant que leur père s'occupait de sa femme, blessée dans l'accident. Bill avait ressenti la paix que j'avais trouvée en priant, et les membres de cette famille aussi. Ils étaient très reconnaissants de la gentillesse qu'on leur avait manifestée.

Il me serait impossible de relater les nombreuses fois où, au sujet des enfants, j'ai remplacé l'inquiétude par la prière, et où la prière a entraîné de merveilleux résultats: une plus grande prise de conscience de l'amour de Dieu, des guérisons physiques, des situations qui se sont améliorées, des liens affectifs raffermis.

Un jour, au travail, un problème délicat s'est posé, impliquant des membres du personnel. En tant que chef de service, j'étais vraiment soucieuse de trouver une solution qui soit à la fois juste pour les personnes concernées, et utile pour l'entreprise. Or aucune solution de ce genre n'était en vue. Chaque option envisageable était préjudiciable à l'entreprise ou à un employé qui ne le méritait pas.

Dans ces circonstances, j'avais le choix entre m'inquiéter ou prier. J'ai choisi de prier. Même si je ne voyais pas de solution totalement satisfaisante, je savais qu'avec l'aide de Dieu, il y en aurait une qui apparaîtrait.

Effectivement, tôt le lendemain matin, alors que j'étais partie marcher un peu et que je priais, sans même penser à ce problème, une solution parfaite s'est soudain présentée. Elle a satisfait tout le monde et s'est avérée profitable à l'entreprise.

A propos de marche à pied, il y a peu de temps, j'étais partie seule pour une randonnée de quarante minutes environ. Je marchais depuis une quinzaine de minutes, lorsque j'ai soudain ressenti une violente douleur à la jambe. Je me suis arrêtée de marcher, et la douleur a cessé. Mais dès que j'ai essayé de faire un pas, elle est revenue. J'aurais pu me tourmenter et me demander comment j'allais pouvoir retourner jusqu'à la voiture. Or j'ai refusé de penser ainsi, je me suis apaisée et je me suis mise attentivement à l'écoute de directives spirituelles.

Ce qui m'est venu à l'esprit, c'est que ce n'était pas mon corps, mais Dieu seul qui exerçait Son autorité sur moi. En raisonnant à partir de ce point de vue, j'ai décidé de me remettre à marcher et de continuer la randonnée. Ce ne fut pas facile au début; en fait, c'était douloureux, purement et simplement. Mais j'ai porté mon attention sur ma prière active, affirmant que Dieu, qui est la seule substance de mon être, ne connaissait ni douleur ni restriction dans Son activité. Bientôt, alors que je continuais à marcher et à prier, j'avais retrouvé mon rythme de marche normal. Au bout de dix à quinze minutes, la douleur avait complètement disparu. Et elle n'est jamais revenue.

De tels incidents m'ont prouvé que les solutions divines se manifestent d'abord dans notre existence quotidienne, en relation avec ce que nous pensons. Et que la première chose à faire pour s'ouvrir au secours que Dieu ne manque jamais d'apporter consiste à rejeter les pensées inquiètes. C'est un acte essentiel. Il n'a rien de passif. Une chose est claire: il n'est pas possible de s'inquiéter et de prier en même temps. On ne peut pas non plus attendre de bons résultats en priant et en s'inquiétant tour à tour.

Très souvent, il m'a fallu persévérer, alors que j'avais déja prié longtemps, avant que la guérison ne survienne ou que le problème ne se résolve. Dans ces moments-là, il est nécessaire d'être constamment à l'écoute des vérités spirituelles que Dieu inspire. Il faut être sincère, l'esprit ouvert, et raisonner, sans trop s'en éloigner, en partant du fait qu'une loi de santé et d'harmonie universelles existe en Dieu, même si les circonstances semblent indiquer le contraire, et en faisant fidèlement confiance à cette prière. J'avais déjà eu amplement la preuve que la loi de Dieu ne peut manquer de révéler un plus grand bien, lorsqu'on est très attentif à Sa voix. Voici une idée qui m'a permis de rester sur la bonne voie: «Quand l'erreur cherche à faire entendre sa voix au-dessus de celle de la Vérité, laissez le "murmure doux et léger" produire les phénomènes divins. (Mary Baker Eddy, The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany, p. 249) Les gens se disent souvent inquiets. C'est un véritable soulagement de se rendre compte qu'il n'est pas nécessaire d'être inquiet. N'importe quand dans la journée – chez soi ou au travail, dans les moments consacrés à la prière ou à la détente, quand quelque chose nous préoccupe, même pendant les heures silencieuses de la nuit – nous pouvons saisir l'occasion offerte de nous engager sur le champ dans une prière active et reposante. Cette prière ouvrira la voie pour que Dieu transforme notre vie.

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