LE TSUNAMI ET LA RÉFLEXION SUR L’EXISTENCE
Nombreux sont ceux que la catastrophe en Asie a incités à un réexamen de valeurs éternelles.
Dans la Croix du 27 janvier 2005, la Tribune des lecteurs cite Amir Piliang, un journaliste de Kompas, journal de Djakarta, déclarant: «La catastrophe a ouvert un espace de conscience commun. ll n’existe plus de cloisons entre individus... les mains se tendent pour un avenir meilleur.» Le même article précise ensuite que «les images du désastre réveillent une dimension spirituelle et de réflexion sur l’existence.»
Et dans l’hebdomadaire Réforme du 6-12 janvier 2005, Antoine Nouis écrit: «Le Dieu de l’Évangile est un Dieu de vie, un Dieu de guérison qui apaise les tourments et calme les tempêtes, pas le Dieu de la mort et de la destruction. Il est avec l’humain dans son combat contre le mal et non avec le mal contre l’humain.» Plus loin, l’auteur de l’article rappelle que selon Camus, «la confrontation avec l’absurde conduisait à la révolte puis à l’amour.»
RENAISSANCE SPIRITUELLE AU CANADA
Selon un journal du Canada qui cite une étude du sociologue Reg Bibby, la religion fait un comeback au Canada. Un sondage de 1005 Canadiens a montré que 37 % des personnes interrogées assistent à des services religieux au moins une fois par mois. Selon M. Bibby, c’est le plus haut niveau depuis le début des années 80, et ces chiffres sont en nette augmentation par rapport à l’année 2000. C’est en 2002 et 2003 que ces chiffres ont commencé à augmenter. Reg Bibby, qui étudie aussi les sports professionnels au Canada, compare ce changement dans la fréquentation religieuse à la «renaissance» d’une équipe de football américain, la «Canadian Football League». «L’intérêt avait toujours été là», affirme-t-il. A tout le moins, ajoute-t-il, les derniers sondages indiquent que «la série de défaites de la religion organisée est finalement enrayée et que les victoires commencent à venir.»
Extraits du Edmonton Journal (Alberto, Canada), 28 novembre 2004