Tout comme nous avons le choix des chaussures que nous décidons de porter, nous avons tous la faculté de choisir les pensées que nous adoptons. Il existe toujours un moyen de proclamer notre indépendance de pensée et de protéger notre droit à cette indépendance.
J'ai découvert que l'un des premiers pas vers cette liberté consiste à admettre que les pensées naturelles et normales sont bonnes, elles sont morales, honnêtes, joyeuses, uniques, créatives. Nous faisons preuve par nature de sagesse, d'entrain, de vivacité d'esprit. Contrairement à ce qu'affirment certaines théories d'aujourd'hui ou certaines doctrines traditionnelles, nous ne sommes pas des mortels préprogrammés, poussés par des instincts de base, des désirs pernicieux, ou par une morne indifférence au fléau que peut constituer la mentalité de groupe. Bien que de nombreuses personnes aient laissé leurs pensées céder à des passions ou à des tendances en vogue, comme des oiseaux en groupe ou un troupeau pris de panique, cela ne les caractérise aucunement. L'équilibre, l'intelligence et l'objectivité définissent ce que nous sommes en réalité.
J'ai constaté qu'un changement intervient lorsque nous comprenons et acceptons la raison pour laquelle nos pensées sont naturellement bonnes. Au plus profond de notre véritable individualité, nous sommes les expressions de l'Être Suprême, qui est tout bien. Chacun de nous manifeste le plus haut bien de l'univers, appelé Dieu. Pour moi, il ne s'agit pas là d'une doctrine religieuse établie par des hommes. C'est une vérité éternelle, universelle, que les religions du monde ont diversement discernée et adoptée. Ce Dieu est Amour. Et il n'existe pas d'amour plus grand au monde.
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