Dans les années 80, Irving L. Janis, professeur de psychologie à l’université de Yale, a inventé le terme groupthink, «pensée de groupe». Ce terme décrit toute situation dans laquelle les membres d’un groupe sont unis par des liens tels qu’ils ne souhaitent pas remettre en question les décisions collectives, ou n’ont pas la possibilité de réfléchir véritablement à l’ensemble des options et des enjeux qui se présentent, à cause de facteurs contraignants (une date limite, le désir de parvenir à un résultat précis...).
Sous l’influence de cette façon de penser, une personne qui a des doutes légitimes sur une certaine orientation peut ne pas émettre d’objections, afin de rester dans la zone de confort du groupe. Des questions sont parfois éliminées par d’autres membres du groupe ou même par le chef d’équipe. Les décisions qui en résultent peuvent être dommageables.
Mary Baker Eddy traite du caractère insidieux du mal dans un article percutant intitulé «De vaines méthodes». Évoquant le magnétisme animal, un terme qu’elle utilise pour décrire la somme totale du mal, elle écrit: «Le magnétisme animal, dans ses degrés croissants de malveillance, attire sa victime par des arguments silencieux et invisibles.» (The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany, p. 211)
Connectez-vous pour accéder à cette page
Pour avoir le plein accès aux contenus du Héraut, activez le compte personnel qui est associé à tout abonnement au Héraut papier ou abonnez-vous à JSH-Online dès aujourd’hui !