Il y a quelques années, Gilbert Bécaud chantait: «La solitude, ça n'existe pas.» Cette phrase était quelque peu ironique et j'ignore si ce chanteur dynamique l'avait expérimentée lui-même.
Bien sûr, la solitude ne vient pas du fait de se trouver seul ou isolé. On peut se sentir terriblement seul au milieu d'une foule de gens. La solitude est un état mental. A ce sujet, je repense souvent à l'expérience d'une amie. Celle-ci m'avait raconté que dans ses jeunes années elle ressentait une constante nostalgie, un vide de l'âme. Elle pensait qu'avec le mariage cet état changerait, ce ne fut pas le cas. Elle pensa alors qu'un enfant comblerait le vide, et elle en a eu quatre, mais son état de nostalgie persistait. La Christian Science lui a été présentée alors qu'elle se trouvait dans une situation difficile. Elle n'a pas tardé à sentir que la présence divine comble le vide plus qu'aucune présence familiale ou sociale ne peut vraiment le faire. Quand je l'ai connue par la suite, elle n'avait plus de tristesse. Elle avait des relations heureuses avec sa famille et comme elle s'était consacrée à la pratique de la Christian Science, elle avait l'occasion d'exprimer aussi l'amour maternel bien au-delà de sa famille.
Cet exemple a été pour moi un point d'appui. Reconnaissant que la société humaine est incapable de combler certains vides, j'aime me tourner vers les «anges» que Science et Santé, le livre d'étude de la Christian Science, de Mary Baker Eddy, définit en partie comme «Pensées de Dieu se communiquant à l'homme; intuitions spirituelles, pures et parfaites». (p. 581) Ces pensées divines me donnent l'assurance que mes rapports avec Dieu sont ininterrompus.
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