Pendant les fêtes de fin d’année 2000, j’ai eu la joie de recevoir mes petits-neveux et leurs parents chez moi. Nous avons décidé d’aller ensemble le mercredi à une patinoire qui venait de s’ouvrir à deux pas de mon domicile. Nous étions joyeux d’être réunis si nombreux: cinq adultes, deux adolescents et huit enfants ! Les patins loués, flambant neufs, étaient effilés et la glace excellente. Je m’y élançai avec bonheur, aidant à un certain moment l’un des enfants, qui patinait depuis peu. Par deux fois cependant, je perdis l’équilibre, mais j’affirmai qu’aucun mal ne pouvait atteindre l’enfant de Dieu, idée spirituelle, que je suis, et que nous sommes tous en réalité. Je me relevai alors pour repartir, malgré une certaine sensation douloureuse au genou. J’étais soutenue par la pensée réconfortante qu’une idée spirituelle ne peut pas tomber. Après quelques tours de piste avec ma petite-nièce (l’une des adolescentes), voulant éviter un patineur, nous nous sommes retrouvées toutes les deux à plat sur la glace. Mon patin avait heurté violemment la main de ma petite-nièce, qui pleurait de douleur, et j’avais senti un craquement dans mon poignet gauche. Je refusai énergiquement d’accepter ce tableau présenté par les sens matériels et consolai ma nièce de mon mieux: rien ne pouvait nous «ravir notre joie» (voir Jean 16:22).
La maman de la jeune fille se mit aussitôt à prier, réalisant que nous avions toujours été dans les bras de l’Amour infini et que nous y resterions toujours. Quelques minutes plus tard, nous rentrions à la maison préparer le goûter. Je ne pouvais rien tenir avec ma main gauche et l’épaule me faisait souffrir, mais ma détermination de n’accepter que le bien, Dieu parfait et Son reflet parfait, m’aida à comprendre que cette inharmonie ne pouvait faire partie du plan divin pour Ses enfants et qu’elle était donc illusoire. Toutefois, je ne voyais pas comment je pourrais aller skier le lendemain, ainsi qu’il était prévu. Je refusai néanmoins de me faire du souci pour l’avenir, sachant que «toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu».
Je devais faire la lecture ce même soir, à mon église, en remplacement de la Première Lectrice. Pendant que toute la famille allait terminer l’après-midi au parc, je me préparai donc pour la réunion du soir. Une amie m’aida à m’habiller, tout en m’encourageant par cette vérité: «Il n’y a pas d’accidents dans le royaume des cieux, donc les accidents sont inconnus dans la conscience divine infinie.» Je ne pouvais, par conséquent, avoir conscience que de l’harmonie divine. (Mon amie s’inspirait là d’un passage de Science et Santé de Mary Baker Eddy, p. 424, qui est le suivant: «Les accidents sont inconnus à Dieu, l’Entendement immortel, et nous devons abandonner la base mortelle de la croyance et nous unir à l’unique Entendement, afin de remplacer la notion de hasard par le vrai sens de la direction infaillible de Dieu et faire ainsi paraître l’harmonie.»)
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